Couper la tête d'une tige à environ 20 cm. Enlever les feuilles et n'en garder que quelques-unes au sommet de la tige. Plonger le bout de la tige qui sera dans le sol dans une hormone d'enracinement (facultatif, mais suggéré pour les tiges ligneuses). Mettre du terreau humide, mais non détrempé, dans le récipient.
On coupe le lien entre la nouvelle pousse et le parent à l'aide de ciseaux. Pour les drageons qui poussent dans le sol à partir des racines de la plante mère (comme dans le cas de l'aloès), on dépote puis tranche le lien le plus près de la tige principale afin de conserver un maximum de racines.
Placez les feuilles verticalement dans le mélange terreau/sable, en les enterrant d'un centimètre. Une plantule identique au pied mère apparaîtra très rapidement ! Repiquez-la délicatement en terre.
Commencez par prélever un jeune rameau avec une nouvelle pousse et mettez-le dans de l'eau ou du terreau poreux pour qu'il produise de nouvelles racines. Une fois qu'elles se seront formées, vous n'aurez plus qu'à planter la bouture dans de la terre et à attendre que la plante pousse.
Pourtant, cela semble si facile: on plonge une tige dans un verre d'eau et on la place dans un emplacement moyennement éclairé et à la température de la pièce, des racines se forment et – eurêka ! – on a une nouvelle plante!
Faites un trou dans le terreau avec un crayon et insérez-y la bouture. Normalement, au moins deux nœuds (renflements sur la tige) doivent être couverts de terreau. Tassez légèrement le terreau autour de la tige pour qu'elle tienne solidement. En générale, les boutures reprennent mieux quand on les cultive à l'étouffée.
Il suffit de détacher une feuille à sa base et de la laisser sécher jusqu'à ce que se forme un cal. Plantez ensuite la feuille directement dans du sable. Des racines devraient bien vite se développer.
Plusieurs plantes se bouturent uniquement ou plus facilement par des feuilles. On met alors la feuille dans ou sur le terreau, selon la plante, après avoir sectionné à quelques endroits les nervures de la feuille. On fixe alors la feuille sur le terreau humide et on traite ensuite comme les autres boutures.
Prélevez un morceau de tige non ligneuse (herbacée ou semi-aoûtée), n'ayant pas fleuri, et sous un nœud, afin que les racines puissent partir. Supprimez les feuilles de la base (de tout ce qui va être dans l'eau de toute façon) et laissez-en seulement une ou deux, à couper en 2 si elles sont volumineuses.
Creusez un large trou et déposez délicatement les jeunes pousses racinaires. Recouvrez les racines avec le terreau et tassez doucement. Arrosez votre plante aussitôt et régulièrement les jours suivants jusqu'à ce que votre bouture semble prise. Espacez ensuite les arrosages.
Les arbustes de jardin comme le laurier-rose, l'hortensia, l'oranger du Mexique, le fuchsia, la sauge et l'aucuba prennent racines aisément dans l'eau. Vous obtiendrez aussi de bons résultats avec les plantes vertes comme la misère, le chlorophytum, le bégonia, le dracaenaet le dieffenbachia.
Arrosez pour qu'il soit humide. Trempez éventuellement la base de la tige dans de l'hormone de bouturage. Faites un petit trou dans le terreau en utilisant par exemple un crayon. Plantez-y la tige, puis tassez bien tout autour, afin d'assurer un bon contact entre la tige et le substrat.
Au lieu de mettre les tiges dans de la terre, il suffit de les mettre dans un pot opaque rempli d'eau pendant plusieurs semaines. Vous verrez qu'au bout de quelque temps, des racines vont commencer à pousser sur les tiges. Vous pourrez alors les planter dans un substrat tout neuf tel que mentionné plus tôt.
Supprimez tout simplement la ou les tiges incriminées au sécateur. Taillez toujours les tiges plus courtes que ce que vous souhaitez, car la taille stimule généralement une nouvelle croissance rapide et bientôt la plante pourrait non seulement reprendre tout ce qu'elle a perdu, mais grandir plus encore.
Plus rare, certaines plantes peuvent se reproduire par leurs feuilles : les bégonias par exemple, les saintpaulias aussi.
Bouture de pousse herbacée
Prélever des morceaux de 5 à 6 cm de longueur. Couper les feuilles sauf celles situées à l'extrémité. Les planter dans des godets contenant un mélange de terreau et de terre de bruyère. Placer les boutures à l'étouffée (sous un bocal retourné, par exemple) l'humidité aidant l'enracinement.
Selon les espèces, on bouture au printemps, en début d'été, en fin d'été ou en automne. Pour de nombreuses espèces, la fin de l'été est souvent la période la plus favorable, lorsque les tiges à bouturer sont « semi-aoûtées » : la base des tiges est déjà dure et la pointe encore tendre.
Le bouturage dans l'eau est la méthode la plus simple, efficace, économique, ludique et particulièrement adaptée pour les jardiniers en herbe, avec une simple extrémité de tige placée dans de l'eau pour déclencher l'apparition de racines. Voici quelques conseils pour mettre toutes les chances de votre côté...
Le bouturage de tige
On coupe une tige d'environ 15 cm, sous un nœud, et on l'effeuille à sa base. On la plante dans un mélange léger (moitié terreau, moitié sable) pour faciliter l'enracinement. Ça fonctionne avec : Bruyère, fougères, chrysanthème, arbustes, etc.
Une branche cassée sera remplacée au moyen des greffages par rameau pratiqués sur le moignon de la branche meurtrie. La greffe par approche en tête (fig. 42) vient aider à rétablir une tige ou une flèche brisée. Si l'on en croit Columelle, il faudrait faire remonter cette application à Varron, il y a deux mille ans.
Pensez aussi à bien changer l'eau régulièrement, environ une fois par semaine.
L'hydroponie, c'est quoi ? L'hydroponie est une forme d'hydroculture qui consiste à faire prendre racine aux plantes et à les laisser pousser dans l'eau, sans terreau. C'est simple : en incisant certaines plantes au bon endroit, des racines en sortiront et vous pourrez mettre ces plantes dans un vase avec de l'eau.