Pour que votre labour soit optimal, il faut adapter la largeur de votre charrue par rapport à la puissance et à la traction du tracteur. Pour cela, veillez à ce chaque soc de votre charrue soient réglés de la même largeur chacun (soit 12 pouces, 14 pouces, 18 pouces, etc).
Pour obtenir un labour dressé, il faut que sa profondeur corresponde à entre 2/3 et 3/4 de l'espace entre socs. Selon votre charrue, il faut donc respecter une profondeur minimum de labour : 14'' > 24-25 cm de profondeur, 16'' > 28 cm de profondeur, 18'' > 31-32 cm de profondeur.
2 Cas 1 : Effectuez un labour manuel
Enfoncez la fourche dans le sol. Soulevez et retournez la motte pour que le fond du labour se retrouve en surface. Brisez la motte en tapant avec la fourche. Déplacez-vous en rangée pour couvrir la surface entière de la parcelle.
Pour arriver à produire ce type de labour, il importe de suivre une règle toute simple : la profondeur est égale aux deux tiers de la largeur. » Une largeur de 40 cm signifie donc une profondeur de 25 cm environ. Idéalement, le labour ne doit pas être trop profond.
Effectuez votre premier demi-tour et posez ensuite la charrue au sol. Réglez votre roue de jauge à la profondeur de labour désirée et mettez le contrôle de relevage du tracteur à la position désirée. Enfin, réglez votre 3ème point de sorte qu'il soit centré dans le trou d'oblong.
Ayez une charrue armée d'un fort versoir ou oreille, & capable de soulever la terre de six à huit pouces ; commencez à ouvrir le premier sillon sur le bord du champ, & l'oreille tournée contre le champ : continuez de labourer ainsi, en suivant le contour du champ entier.
érosion des sols (particulièrement s'ils sont fragiles) ou dessèchement, baisse de la quantité de matière organique en surface (et la qualité), enfouissement en profondeur des débris végétaux, amendements organiques, nématodes et micro-organismes décomposeurs. sont enfouis en profondeur.
Pourquoi labourer ? Le labour permet : d'enfouir les résidus. de corriger des compactions du sol (car c'est un travail profond) : correction des problèmes de trafic (compactions liées à des passages répétés d'engins) sans passer par une fissuration.
Le labour consiste à retourner la couche superficielle de votre sol sur une vingtaine de centimètres, afin de l'aérer et d'y incorporer les engrais. C'est également l'occasion d'éliminer toutes sortes de pierres et de débris qui pourraient aussi bien gêner la levée des graines qu'endommager les lames de votre tondeuse.
Il est important de bien désherber votre terrain avant de le labourer : Si jamais les mauvaises herbes sont hautes, fauchez en premier lieu à la débroussailleuse. Dans le cas où votre terrain est petit et a peu de mauvaises herbes, vous pouvez effectuer le désherbage à la main.
La terre doit être labourée au moins une fois tous les ans, de préférence à la fin de l'automne ou aux prémices de l'hiver, avant que celle-ci ne soit excessivement humide.
Retourner la terre déstructure le sol
Le fait de retourner le sol modifie la structure en couches du sol qui ont toutes leurs faunes et leur flores propres : à chaque niveau de profondeur, la vie des micro-organismes est alors perturbée.
En outre, le labour entraîne le ruissellement de sédiments, d'engrais et de pesticides vers les rivières, les lacs et les océans. Le labour n'influe pas seulement sur le ruissellement, il rend aussi les sols vulnérables à l'érosion, et il modifie leur structure et leur composition – en les appauvrissant.
Ce mélange permet d'accélérer la minéralisation et ainsi de réduire la perte d'azote par volatilisation. Enfin le labour est également considérer comme un bon désherbage mécanique, en enfouissant les résidus et les mauvaises herbes se trouvant en surface ce qui réduit les chances de repoussent de celles-ci.
La charrue est un outil dit aratoire permettant de labourer les champs, alors que la herse est un outil de traitement de surface du champ. Ces deux outils sont portés et tractés par un tracteur. Contrairement à la charrue, la herse peut être animée par le tracteur pour un travail dynamique du sol.
Le labour contrôle plusieurs mauvaises herbes vivaces et repousse la croissance des autres mauvaises herbes au printemps en même temps que la culture. Il brise également le cycle des maladies et contrôle plusieurs ennemis des cultures (limaces, tipules, mouches des semis, noctuelles, pyrales, vers gris).
La puissance admissible s'élève à 300 ch sur le modèle standard et à 350 ch sur la variante hors raie.
Les agriculteurs qui adoptent le zéro labour (ou «sans labour») utilisent le forage direct pour semer des graines dans le sol sans le labourer.
La semelle de labour est généralement présente dans les sols argileux ou Loam-argileux, et est causée par le passage fréquent de la charrue à la même profondeur, un mauvais entretien de la charrue et en particulier l'aiguisage des socs.
Depuis les débuts de l'agriculture, on a recours au labourage pour retourner, mélanger, et ameublir la terre. Cette action entraîne une minéralisation rapide de la matière organique dans les sols vierges, qui libèrent des éléments nutritifs pour la culture suivante.
Quand passer le motoculteur ? Aucune période de labour n'est définie. En effet, cela dépend de l'humidité du sol. L'idéal est de labourer quand le sol est bien meuble et humide.
Vérifiez le talonnage à l'aide du troisième point pour que la charrue soit parallèle au sol. Adaptez les rasettes. La distance entre les coutres et les rasettes doit être égale à la profondeur de labour. Plus votre vitesse est élevée, plus la rasette doit être en position reculée.
Bêchage : traditionnellement effectué à la bêche (outil manuel), le bêchage consiste à soulever et à retourner la terre sur 20 à 30 cm de profondeur.