Contrairement au roman, le récit de voyage privilégie le réel à la fiction. Pour mériter le titre de « récit » et avoir rang de littérature, la narration doit être structurée et aller au-delà de la simple énumération des dates et des lieux (comme un journal intime ou un livre de bord d'un navire).
Il est fortement recommandé de commencer le récit par une introduction. Celle-ci va nous permettre de « planter le décor » : nous informer du lieu et de l'endroit où se passe l'action, nous présenter le personnage central, nous donner le ton général du récit. Exemple : C'était l'hiver, nous étions en 1948.
Il existe des récits de voyage sous formes de roman (ils sont alors fictifs), de poésie (L'Odyssée, mais aussi les voyages en vers du XVIIe siècle), d'autobiographie, de jour- nal intime, de lettres, de monographie his- torique, d'étude ethnologique, de chro- nique littéraire, etc.
1Le récit de voyage constitue un genre littéraire qui permet à l'auteur de dépasser la simple description des lieux en exprimant ses sensations et les émotions ressenties. Il fait part de la différence de l'Autre et de l'ailleurs.
Un récit (ou intrigue) est forme littéraire consistant en la mise dans un ordre arbitraire et spécifique des faits d'une histoire. Pour une même histoire, différents récits sont donc possibles. Un célèbre exemple est le mythe, dont la pièce d'Œdipe roi constitue l'un des multiples récits possibles.
L'un des tout premiers modèles du genre est L'Histoire véritable de Lucien de Samosate (IVe siècle); dans l'Antiquité grecque, les périples des héros de la mythologie, comme celui d'Ulysse, ont servi de matière à des épopées, sans doute la forme la plus ancienne du récit de voyage.
Le reportage est moins naïf que le récit de voyage, moins démuni que lui devant la réalité à décrire. Comme le récit de voyage, il est un collage de plusieurs genres: récit, analyse politique, compte rendu, etc. Le style est vivant (métaphores, humour, etc.) et clair pour garder l'attention du lecteur.
Le (la) narrateur(-trice) est la personne ou l'entité fictive qui raconte l'histoire et joue l'intermédiaire entre le récit et le (la) lecteur(-trice).
De manière générale, la narration se fait après que les évènements aient eu lieu. Le temps de la narration est donc le passé. C'est ce qu'on appelle la narration ultérieure. Le passé simple et l'imparfait vont abonder dans les textes où l'histoire est racontée à l'aide d'une narration ultérieure.
La plupart des récits ont comme temps de narration le passé simple (seulement à l'écrit) ou le passé composé (écrit et oral) ; le passé antérieur, variante du passé simple, peut notamment apparaître dans des subordonnées temporelles.
La structure narrative a plusieurs catégories secondaires qui permettent de classer l'information et de comprendre le texte: la situation initiale, l'élément déclencheur, les péripéties et la situation finale.
Un récit peut prendre différentes formes : un conte, une fable, un roman ou encore une épopée. Un conte est donc une sorte de récit parmi d'autres. C'est un texte généralement court, qui fait la part belle à l'imaginaire.
Le schéma narratif correspond à l'ensemble des étapes qui structurent une séquence narrative ou un texte narratif. Ainsi, il permet d'analyser un récit ou de l'organiser.
L'ordre du récit
Lorsqu'un narrateur raconte des évènements dans l'ordre où ils ont eu lieu, on dit que le récit est chronologique. Mais le narrateur peut aussi faire des retours en arrière (appelés flashbacks au cinéma), pour évoquer par exemple le passé d'un personnage.
Le schéma narratif : exemple du chaperon rouge
Les péripéties, c'est tout ce qui se passe dans la forêt après. Le loup qui mange la grand-mère, le petit chaperon rouge qui arrive et qui se fait manger aussi. Le dénouement, c'est quand le chasseur arrive et sauve la grand-mère et le petit chaperon rouge.
On utilise soit le présent de l'indicatif, soit le passé composé de l'indicatif. Pour le récit au passé, quand le voyage est raconté une fois qu'on est revenu, on utilise le passé simple pour les actions qui étaient en train de se dérouler.
Il suffit juste de préciser dans votre CV, les circonstances de ce voyage, le cadre et le contexte. Ensuite, il sera toujours, temps pendant l'entretien d'expliquer pourquoi vous avez effectué ce/ces voyages, la finalité, ce que cela vous a apporté et en quoi il vous sera utile pour le poste en question.
Il faut l'expliquer : il ne faut pas mentir, mais être transparent sur le fond. Par exemple, si on veut justifier un tour du monde lors d'une année sabbatique, il faut montrer qu'on avait un vrai plan au départ. « Les expériences pro à l'étranger sont un vrai plus.