En 1907, les femmes mariées peuvent disposer librement de leur salaire. En 1909, le congé maternité est créé. Cependant, il a fallu patienter jusqu'en 1970 pour permettre à ces femmes d'être payées pendant leur arrêt. En 1944, les femmes obtiennent le droit de vote.
La place des femmes dans la société française a évolué depuis 1944, notamment grâce aux combats qui leur ont permis d'accéder à une égalité de droits avec les hommes.
En 1927, on comptait 350 000 suffragettes françaises.
En France, le droit de vote est accordé aux femmes en 1945. Enfin en 1967 : le droit d'avoir un compte en banque sans avoir à demander l'autorisation à leur époux. Ensuite dans les années 60 arrivent le MLF et la création du planning familial.
Aujourd'hui encore, les femmes s'acquittent de la majorité des tâches ménagères et des soins des enfants et des parents âgés ; après un divorce ou une séparation, les femmes qui assument plus souvent la garde des enfants, plongent fréquemment dans des situations d'une grande précarité ; dans le monde professionnel, ...
N'ont pas le droit de se présenter aux élections. Ne peuvent pas choisir les études qu'elles veulent. Sont moins bien payées que les hommes.
En 1944, l'ordonnance du 21 avril du Gouvernement provisoire de la République française installé à Alger accorde le droit de vote et l'éligibilité aux femmes.
Quelques femmes de l'élite, comme la dramaturge et essayiste française Olympe de Gouges (1748-1793) et la philosophe anglaise Mary Wollstonecraft (1759-1797) ont objecté et ont défendu les droits des femmes en publiant respectivement la Déclaration des droits de la femme (1790) et la Défense des droits des femmes (1791 ...
1876Modifier. Hubertine Auclert fonde Le Droit des femmes, groupe suffragiste qui devient Le Suffrage des femmes en 1883.
Jusqu'aux années 1950, la condition féminine a peu évolué. Jusqu'aux années 1930, la femme est cantonnée aux tâches ménagères et à l'éducation des enfants. Le mouvement féministe se met alors en place pour obtenir des droits.
En quarante ans, la participation des femmes sur le marché du travail a fortement augmenté, se rapprochant de celle des hommes : en 2018, 68 % des femmes de 15 à 64 ans sont actives, qu'elles soient en emploi ou au chômage, soit 8 points de moins que les hommes ; cet écart était de 31 points en 1975.
Seules dans les foyers, les femmes françaises seront mères et travailleuses. Elles l'étaient déjà dans le monde rural, employées à toutes sortes de tâches paysannes ; elles vont désormais investir des métiers d'hommes, plus pénibles, ou prendre plus de responsabilités.
En 1970, la mère devient l'égale du père en matière d'autorité parentale. En 1975, grâce à la loi sur le divorce, la femme n'est plus obligée de vivre au domicile de son mari. Enfin, l'égalité des époux est finalement reconnue en 1984.
Dans la pensée médiévale, toutes les femmes sont des « filles d'Ève ». Elles sont donc réputées faibles – dans le droit, on utilise les concepts de « sexe faible » (fragilitas sexus ou infirmitas sexus) –, versatiles, excessives – en particulier, elles parlent trop –, lascives et portées à la luxure.
La politique en faveur des droits des femmes s'est imposée, en France, comme une politique de l'égalité entre les sexes. Il ne s'agit pas de reconnaître des droits spécifiques aux femmes mais, au contraire, de mettre fin aux discriminations dont elles sont victimes.
Olympe de Gouges, la première féministe de l'histoire moderne.
États précurseurs. 1893 : la Nouvelle-Zélande adopte le suffrage universel, permettant aux femmes (y compris les femmes maori) de voter lors des élections législatives cette année-là. Mais les Néo-Zélandaises doivent toutefois attendre 1919 pour obtenir le droit de se porter candidates.
À travers son préambule et ses dix-sept articles , elle définit des droits « naturels et imprescriptibles » que sont la liberté, la propriété, la sûreté, la résistance à l'oppression, elle reconnaît l'égalité devant la loi et la justice, et elle affirme le principe de la séparation des pouvoirs.
En deux cents ans, du droit au divorce en 1804 à l'autorisation de l'IVG médicamenteuse en 2004, les femmes ont acquis de nombreux droits, souvent au prix de luttes acharnées. Aujourd'hui encore, les combats féministes perdurent.
1938 Institution d'une prime pour la femme au foyer. 1939 1940 Limitation ou interdiction des emplois publics aux femmes mariées. 1941 1942 Les femmes mariées peuvent travailler, même si leurs maris travaillent, à condition de ne pas causer de licenciement.
La République Centrafricaine, le Niger, l'Afghanistan, le Tchad, le Mali et la Guinée suivent dans le bas du classement. Le travail, source de revenu, est un premier pas vers l'indépendance des femmes que de nombreux pays ne veulent pas franchir.
Avant la loi, les femmes sous la tutelle de leur mari.
Le mariage s'apparente alors à une forme de tutelle pour la femme. En 1965, le gouvernement Pompidou, pourtant exclusivement composé d'hommes, dépose un projet de loi réformant les régimes matrimoniaux pour mettre fin à cet état de fait misogyne.
Les inégalités de genre sont particulièrement saillantes dans le monde du travail. C'est notamment le cas au niveau des salaires, les femmes continuant d'être moins bien rémunérées que leurs homologues masculins, mais aussi en ce qui concerne l'équilibre entre vie privée et vie professionnelle.