La technique la plus courante et la plus performante pour isoler un mur mitoyen ou un mur intérieur consiste à réaliser une contre-cloison constituée d'une ossature métallique fixée au sol et au plafond, dans laquelle on peut placer un absorbant acoustique (isolant thermo-acoustique fibreux) tel qu'une laine minérale ...
Pour réduire encore plus le bruit, sur un mur mitoyen par exemple, optez pour un doublage sur ossature métallique. Vous poserez deux plaques de plâtre autour d'une laine minérale. L'épaisseur finale sera d'environ 70 mm et le gain acoustique de l'ordre de 20 dB.
La ouate de cellulose : probablement le meilleur choix pour l'isolation acoustique. À épaisseur et densité égales, cet isolant sera plus performant que la laine de verre.
De ce fait, pour que l'isolation phonique soit performante, vous devez choisir 1 ou 2 plaques plus ou moins épaisses, c'est-à-dire entre 12,5 à 18 millimètres d'épaisseur.
Cloisons de plâtre entre deux pièces : l'artisan vient poser une contre-cloison en plaque de plâtre de 13 ou 18 mm (BA13 ou BA18) sur une ossature métallique. Cette cloison enserre une ou plusieurs couches d'isolant. Pour un maximum d'efficacité, il privilégie les plaques et les couches d'isolant les plus épaisses.
Visualisez votre mur anti-bruit : imaginez-le à la limite de votre propriété. Il s'élève depuis le sol jusqu'à la ligne d'ombre imaginée, sachant qu'il doit mesurer au minimum 2 m de hauteur pour être efficace.
Comparaison entre isolation phonique et acoustique. Pratiquer une isolation phonique chez soi permet d'éviter que les bruits extérieurs ne résonnent à l'intérieur. Une isolation acoustique revient à garantir une bonne sonorité dans son logement, afin d'éviter que l'énergie sonore intérieure ne se propage à l'excès.
Le liège est tout simplement le matériau naturel le plus intéressant pour l'isolation phonique. Avec très peu d'épaisseur, par exemple en 30mm, on empêche presque 100% des médiums et des aigus de se répandre et on corrige l'acoustique d'une pièce, en empêchant les aigus gênants de résonner.
Le chanvre, les fibres de lin, les fibres de bois, de coco, la ouate de cellulose, la laine de mouton ou encore la laine de coton conviennent à ce type de travaux.
sur le plan acoustique, les plaques de polystyrène limitent le passage des bruits de l'extérieur vers l'intérieur ou vice versa. Mais qu'ils soient extrudés ou expansés, la performance acoustique des polystyrènes reste modérée, voire médiocre. D'où une isolation phonique quasi nulle.
Comment installer du placo phonique : Poser le placo
Pour ajuster la plaque de plâtre, utilisez un soulève plaque pour qu'elle se trouve à 1 cm du sol. Finissez par fixer la plaque aux montants à l'aide de vis TTPC de 25 tous les 30 cm.
Les gains en décibels espérés
Un rideau basique permet par exemple de gagner entre 5 et 7db. Un rideau de qualité premium garantit une réduction sonore comprise entre 12 et 18db.
Si l'affaiblissement acoustique des bruits aériens est globalement acceptable, celui des bruits de chocs est lui exécrable. On attend absolument tous les bruits du quotidiens des voisins: bruits de pas, de vaisselles, de portes, de portes de placards, de chaises, tables tirées sur le sol,...
Le doublage des murs par une ossature métallique complétée par une laine de verre et une plaque de plâtre améliore le confort acoustique en atténuant sensiblement les bruits. Pour un résultat optimal, privilégiez les plaques de plâtre phoniques, dont la composition permet de réduire notablement les bruits.
les émissions sonores limites. L'émergence du bruit perçu par autrui ne doit pas être supérieure à 5 dB(A) en période diurne et 3 dB(A) en période nocturne, valeurs auxquelles s'ajoute un terme correctif en fonction de la durée (article R. 1336-7 du code de la santé publique).
Le liège est l'isolant naturel le plus performant en termes d'isolation phonique. Avec seulement 30 mm d'épaisseur, il limite quasiment 100 % des nuisances sonores !
Il est reconnu que pour l'isolation d'un mur par l'intérieur, un minimum de 30 mm d'épaisseur de liège est demandé. Mais cela dépend des particularités de son logement : pour un mur en briques creuses d'environ 20 cm d'épaisseur, 12 mm environ de liège suffisent à réduire les déperditions thermiques d'environ 30 %.
Résistant au feu, le liège présente l'avantage de ne pas dégager de fumées toxiques. Résistant à l'usure, c'est un excellent isolant, qui réduit les bruits et vibrations, protège de la chaleur et du froid... En bref, il a tout bon !
L'isolant phonique ou isolant acoustique : la laine de verre, la laine de roche, la laine de chanvre, la laine de mouton ou la laine de fibres de polyester recyclées. Ce sont des absorbants ou "amortisseurs" dans une structure masse-ressort-masse, permettant une bonne étanchéité sonore des murs et plafond.
La laine de roche absorbe le bruit dans une large mesure et réduit sensiblement les vibrations sonores. Ainsi, un mur isolé à la laine de roche ROCKWOOL permet facilement d'obtenir une atténuation acoustique de 45 dB, voire davantage.
Les haies, les arbustes, les arbres et les plantes peuvent faire beaucoup pour absorber et dévier le son entrant. Ils sont aussi l'option la plus esthétique et la plus abordable. Bien sûr, combiner la végétation avec une haute clôture ou un mur est la méthode la plus efficace pour réduire au maximum le bruit.
Dans le top des murs anti-bruit les plus efficaces (et les moins chers), on trouve le mur en parpaings. Son efficacité phonique est de 50 dB pour une épaisseur de 20 cm. Il existe toutes sortes de parpaings : à enduire, apparents, colorés, etc.
Ce mur gabion constitue un écran antibruit efficace. Sa surface réfléchit, diffuse (diffracte) et réduit les bruits. Les sons sont absorbés, bloqués et ne passent ni sous, ni a travers le mur gabion. Une zone d'ombre sonore est ainsi créée à l'arrière de ce mur.