Dormir une ou deux heures sera toujours mieux que de ne pas dormir du tout. Car ne pas dormir va entraîner une mauvaise concentration, des troubles de la mémoire à court terme, des troubles du jugement et de temps de réaction, de l'irritabilité, une douleur accrue, une augmentation des hormones de stress…
Si vous vous sentez très somnolent le jour, limitez votre sieste à une période de moins d'une heure, avant 15 h. Si vous souffrez d'insomnie, évitez la sieste, ou limitez-la à 15-20 minutes avant 15 h, pour favoriser le besoin de sommeil.
Dans l'idéal, la micro-sieste doit donc rester courte et ne pas dépasser 20 à 30 minutes maximum afin de se réveiller avant la phase de sommeil profond.
Une sieste compensatrice d'une à deux heures pendant la journée permet de compléter la nuit et de palier à ces « dettes de sommeil ». Afin d'optimiser le temps de vos siestes compensatrices, mettez toutes les chances de votre côté : Ne surchargez pas votre emploi du temps, réservez-vous du temps pour dormir.
À chaque âge son besoin de sommeil
Les nouveau-nés (de 0 à 3 mois) : 14 à 17 heures. Les adolescents (14 à 17 ans) : 8 à 10 heures. Les adultes (26 à 64 ans) : 7 à 9 heures. Les personnes âgées (65 ans et +) : 7 à 8 heures.
La norme pour un adulte est de 7 à 9 heures, mais en réalité, elle varie entre 3 et 12 heures. Par ailleurs, plus nous vieillissons, moins nous avons besoin de dormir. Un bébé, de la naissance jusqu'à l'âge de 2 ans, aura besoin, en moyenne, de 11 à 17 heures de sommeil contre 9 à 13 heures pour un enfant.
Des chercheurs du Karolina Institute à Stockholm en Suède ont établi que dormir moins de 5 heures par nuit, chaque nuit, augmenterait le risque de mortalité de 62 % par rapport à ceux qui dorment 7 heures par nuit.
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.
Une dette de sommeil correspond au nombre d'heures de sommeil qu'il nous manque à la fin de chaque nuit. Autrement dit, il s'agit de la différence entre le nombre idéal et le nombre réel d'heures de sommeil. Ces heures perdues s'accumulent au fil des jours et constituent une dette de sommeil pour notre organisme.
Selon une étude de l'Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV) publiée en 2015, dormir moins de six heures par nuit augmenterait les risques d'obésité de 34% chez les femmes et de 50% chez les hommes. Pourquoi ? Et bien parce que la leptine, hormone de la satiété, est sécrétée pendant la nuit.
On reste couché et on se repose : même si le sommeil n'est pas de qualité, le fait de se reposer en restant couché peut être bénéfique pour le rythme cardiaque et pour l'organisme en général.
"Les couche-tôt ont tendance à manger des aliments plus sains", explique la psychologue Kristin Aschbacher qui a mené l'étude. Les personnes qui se couchent entre 19 heures et 23 heures mangeaient ainsi davantage de légumes, de fruits, de glucides riches en fibres et de protéines maigres.
Nuit sans sommeil, c'est-à-dire période quotidienne où le soleil se couche qui est passée, par une personne, sans dormir. Exemple : J'ai besoin de beaucoup dormir chaque jour, je suis totalement incapable de faire une nuit blanche.
Avec de l'entraînement, il serait en effet possible de dormir 2h par jour et de vivre normalement.
Napoléon s'était couché la veille, après 10 heures du soir, ayant écrit un message à Grouchy à cette heure-là. Mais il s'était levé à deux heures du matin et ne s'était pas recouché depuis. Il n'avait donc pas eu plus de quatre heures de sommeil, et plutôt un peu moins.
L'idée principale consiste à répartir son temps de sommeil, habituellement une huitaine d'heures consécutives, en siestes de 15 à 30 minutes toutes les tranches de 4h. Il y a donc 6 phases de sommeil par jour. Autrement dit dormir 2h en 6 fois et cela quotidiennement.
Toutefois, les scientifiques préconisent de ne pas se coucher après 23h30. La plupart des Français commencent le travail entre 8 et 10 heures. Pour bénéficier d'un temps de sommeil optimal (entre 7 et 9 heures), il faudrait se coucher entre 22h et 23h30.
On parle alors d'ivresse du sommeil, ou "sleep drunkenness" selon les scientifiques anglophones. "Ce comportement relève lui d'une pathologie rare - l'hypersomnie idiopathique - qui ne concerne que 1% de la population et dont on ne sait pas encore expliquer les causes" précise le chercheur.
Insomnie psychophysiologique
On parle aussi d'insomnie chronique. L'idée est que la personne souffre tellement de ne pas dormir qu'elle finit par avoir peur de se coucher et de ne pas réussir à s'endormir : c'est une insomnie qui se nourri elle-même !
Les petits dormeurs sont ceux qui ont besoin de moins de 6 heures de sommeil par nuit pour être en forme pendant toute la journée et se sentir reposée.
Le matin, pour être de bonne humeur dans la journée, il est déconseillé de commencer sa journée dans la précipitation. Ainsi, mieux vaut ajouter 15 ou 30 minutes de plus à votre planning pour prendre du temps le matin, en vous levant à 7h30.
Le lait contient un acide aminé qui joue un rôle dans l'endormissement : le tryptophane. Ce dernier est un précurseur métabolique du neurotransmetteur sérotonine qui favorise le sommeil. Celle-ci joue un rôle essentiel dans la régulation de l'humeur, de l'anxiété, de l'appétit et du sommeil.
Accorder du temps aux pauses
Après une mauvaise nuit de sommeil, il sera difficile d'être productif au travail… et c'est normal! N'hésitez donc pas à vous accorder des pauses. Si possible, allez faire un tour dehors pour prendre l'air et marcher un peu. La lumière et l'exercice léger vous aideront à tenir le coup.