Le plus souvent, il n'est pas nécessaire d'opérer. Des médicaments antalgiques, des anti-inflammatoires et des myorelaxants permettent de surmonter la crise douloureuse. On peut aussi y associer de la kinésithérapie et des infiltrations. Avec de tels traitements, la hernie disparaît d'elle-même huit fois sur dix.
Traitement non chirurgical
La plupart (80 à 90 %) des sciatiques par hernie discale guérit avec un traitement médical comportant un repos relatif, des anti-inflammatoires (éventuellement des corticoïdes), des décontracturants musculaires, et des antalgiques.
Dans la grande majorité des cas, la hernie discale se traite sans chirurgie. Mais si la douleur résiste aux traitements et rend la vie quotidienne difficile, l'opération est envisagée. Aujourd'hui, il est même possible de se faire opérer en service ambulatoire.
L'afflux sanguin est essentiel pour favoriser la cicatrisation du disque vertébral. D'autre part, l'action Champ de Fleurs permet de détendre les muscles et les nerfs. Cette détente permet aux muscles de mieux supporter le poids du corps et de soulager la charge supportée par le disque intervertébral hernié.
« Il existe trois indications absolues à l'opération : un déficit moteur sévère, subit ou qui s'aggrave rapidement ; des douleurs intolérables et irradiantes en dépit d'un traitement antalgique et le syndrome de la queue-de-cheval.
Une hernie discale a tendance à régresser toute seule en quelques semaines. Le disque peut reprendre sa place naturellement. Mais une prise en charge est parfois indispensable pour soulager notamment la douleur et l'inconfort de la personne touchée.
Dans 90 % des cas, une hernie discale guérit spontanément en six semaines environ (rarement plus rapidement). Le traitement consiste alors à soulager la douleur en attendant que le disque reprenne sa position naturelle : la plupart des hernies discales sont intermittentes.
Pilates pour des muscles profonds solides
La lenteur d'exécution et la justesse du mouvement demandées, font de cette discipline un très bon moyen de bouger lorsqu'on souffre de hernie discale. Vous gagnez de la force musculaire tout en douceur.
La meilleure position pour dormir est la position dorsale, mais il ne faut pas que vous soyez totalement à plat. Pour soulager vos douleurs, vous pouvez dormir avec un coussin positionné sous votre tête et un oreiller supplémentaire placé sous vos genoux. Cela préserve la courbure du dos et évite les tensions.
Comme toutes interventions chirurgicales, une opération pour hernie discale comporte des risques, et même des risques vitaux. Néanmoins, ces risques sont faibles, estimés à 1% environ. Ils peuvent être liés à l'anesthésie (cf consultation d'anesthésie) à l'intervention, ou à la pathologie discale elle-même.
Voici quelques effets qui peuvent arriver de rares fois. – Retour de la hernie (des semaines, des mois ou des années après l'opération). – Nouvelles douleurs sciatiques dues à l'enflure causée par l'opération. – Maux de tête dus à du liquide qui entoure le cerveau (céphalo- rachidien) qui a coulé.
Dans le cas d'une aggravation intense de la hernie discale, je peux observer une insensibilité d'un membre ou de la zone du périnée en plus d'avoir des difficultés à uriner. Dans certains cas, je peux subir une paralysie partielle ou totale d'une zone du corps menant à la perte d'une fonction et/ou de réflexes.
Une hernie discale peut être très douloureuse, notamment dans le bas du dos, au niveau des lombaires. Le traitement classique repose sur des médicaments voire des infiltrations pour soulager la douleur - et du repos. Certains nouveaux traitements ont vu le jour comme les injections de Discogel® ou d'ozone.
La hernie discale est une affection qui touche la colonne vertébrale. Particulièrement douloureuse, elle se soigne par du repos, des antidouleurs et de la kinésithérapie qui vous permet de retrouver votre mobilité.
Les hernies discales qui n'induisent pas de symptôme sont plus fréquentes avec l'âge. Une hernie discale peut toutefois causer une douleur légère à invalidante. Le mouvement intensifie souvent la douleur, et celle-ci est aggravée par la toux, les éternuements, l'effort ou le fait de se pencher en avant.
Le traitement médicamenteux comporte des anti-inflammatoires (voire des corticoïdes), des décontracturants musculaires et des antalgiques. Ce traitement médical peut demander 6 à 8 semaines pour être efficace. En cas d'inefficacité de ce traitement, des infiltrations lombaires de corticoïdes peuvent être proposées.
Plantez vos orteils dans le sol et levez votre menton vers l'arrière en direction de votre colonne vertébrale. Étirez vos hanches vers l'avant et penchez-vous lentement en arrière. Respirez profondément et essayez de vous pencher un peu plus à chaque expiration. Après 20 ou 30 secondes, faites le mouvement inverse.
Si vous souffrez d'une hernie discale aiguë, il est déconseillé de pratiquer la course à pied. Par contre, l'arrêt complet des activités l'est : le repos doit être partiel. Une fois la phase aiguë passée, vous pouvez reprendre des activités telles que la marche, de manière graduelle, et en écoutant votre corps.
Tant qu'une hernie inguinale reste asymptomatique, il est tout à fait possible de vivre avec une hernie. En effet, le risque d'étranglement dans le cas d'une hernie inguinale totalement asymptomatique est extrêmement faible.
Pour traiter la douleur, on prescrit du paracétamol, puis la morphine qui est le niveau supérieur. On utilise également les anti-inflammatoires et les corticoïdes. Les anti-inflammatoires ont pour but d'agir autour du nerf dans la zone enflammée qui comprimait la racine.
La position assise conventionnelle est interdite pendant 15 jours en cas de hernie discale L5S1, mais vous pourrez vous asseoir en gardant une cuisse dans le prolongement du buste.
Faites des mouvements appuyés de va-et-vient de bas en haut pour décontracter les muscles. Appuyez, sans les bouger, le bout des doigts de chaque côté et au plus proche de votre colonne vertébrale. Maintenez ces pressions statiques pendant 3 secondes, puis relâchez 3 secondes. Poursuivez jusqu'à sentir la détente.
La prise en charge initiale est réalisée par le médecin généraliste, le rhumatologue ou le neurologue. Elle passe par la prescription de traitements médicamenteux de kinésithérapie, voire d'infiltrations de manière à faire taire les symptômes le temps que le corps résorbe la hernie.
La brèche sera réparée pendant l'opération. Dans de très rares cas, la brèche pourra récidiver et s'accompagner par une fuite de liquide rachidien (fistule) pouvant nécessiter une réopération.