Pour une estimation gratuite, de nombreux sites internet connus vous proposent leurs services, tels que Drouot Estimation, ou France Estimation. Vous entrez les informations demandées, et en quelques clics vous recevez une estimation gratuite de vos objets sous 48h environ.
L'assistance d'un commissaire-priseur est généralement requise lorsque des objets ayant une valeur artistique ou historique sont en jeu. En réalité, les officiers ministériels comme les notaires, les huissiers et les commissaires priseurs peuvent réaliser un inventaire seul.
Faire intervenir un commissaire-priseur permet non seulement le recensement des biens mobiliers, mais également leur estimation article par article. Concrètement, le notaire, le commissaire-priseur et les héritiers se rendent au domicile du défunt et là, l'inventaire successoral peut débuter.
Pour faire expertiser un meuble ou un objet ancien, vous pouvez vous rendre dans une maison de vente. Les commissaires-priseurs vous donneront une estimation orale gratuite qui vous permettra d'avoir une première approximation de la valeur de l'objet.
Les biens dont le défunt était usufruitier. Lorsque le défunt ne détenait que l'usufruit d'un bien - c'est-à-dire le droit d'en jouir ou d'en percevoir les revenus -, cet usufruit s'éteint à son décès et n'entre pas dans la succession.
La succession peut être constituée de biens immobiliers, de liquidités disponibles sur des comptes bancaires ou livrets d'épargne, mais aussi de meubles, bijoux, vaisselles par exemple.
Les frais d'inventaire sont une charge de la succession. S'il y a des fonds disponibles, par exemple chez le notaire, les héritiers ont la faculté d'autoriser le dépositaire à prélever les frais de l'inventaire sur ces fonds.
Un des points essentiels dans l'estimation d'un meuble ancien est de regarder son assemblage. Un critère qui ne trompe pas pour reconnaître si un meuble est ancien est la présence de chevilles sur son corps et sur ses portes. Les tiroirs du meuble peuvent également donner des indices sur la qualité de l'objet.
Vous possédez une collection de vieux objets dans votre grenier et souhaitez les revendre ? Il est possible de vous rendre chez un brocanteur, un antiquaire ou encore un ferrailleur. Ce sont tous des acheteurs d'objets antiques, mais qui n'acceptent d'acheter que certaines collections.
La rémunération du commissaire priseur en matière volontaire est libre. La commission qu'il perçoit sur la vente d'un objet mis à prix est directement liée à la somme atteinte lors de l'adjudication. Le vendeur cède généralement 7 % et l'acheteur 9 % du prix atteint.
La valeur des meubles meublants ne peut être inférieure à 5 % de la valeur des autres biens mobiliers et immobiliers de la succession composant l'actif successoral (la valeur totale des biens formant la succession du défunt) et avant déduction du passif (les dettes).
La loi rend l'inventaire obligatoire lorsqu'un des héritiers du défunt est protégé : mineur, sous tutelle ou curatelle. L'inventaire sera aussi obligatoire si un des héritiers est absent parce qu'il n'a pu être contacté lors de la succession.
Après le décès déclaré, le livret A est bloqué et mis en indivision pour la succession. Seuls les comptes joints ne sont pas bloqués, le conjoint survivant pouvant garder la moitié du contenu du livret, ou la totalité si toutefois il prouve qu'il a entièrement alimenté l'épargne de lui-même.
Dans les familles les plus traditionnelles, certains objets ont un acquéreur tout désigné : l'aîné reçoit les objets emblématiques de la famille dont il devient le dépositaire, tandis que les filles héritent des « objets de femme » – bijoux, linge de maison, ustensiles de cuisine.
Sachez que sur le plan de la loi, il ne faut pas vider la maison après décès avant que votre notaire n'ait procédé à la clôture de la succession. Le délai dépendra donc du temps que prendra la succession chez le notaire.
Le compte reste ouvert, sauf opposition des héritiers du cotitulaire défunt. Le compte continue à être le compte des cotitulaires survivants (ou devient automatiquement un compte bancaire individuel, s'il n'y a plus qu'un cotitulaire survivant).
Le véhicule du défunt fait partie de la succession. Comme les autres biens, il se trouve donc au départ en indivision entre les héritiers. Une situation qui ne doit pas s'éterniser. Le plus simple serait que le conjoint survivant garde la voiture sans rien demander à personne, mais ce n'est pas toujours possible.
Au décès de son titulaire, le compte bancaire individuel est bloqué. Plus aucune opération ne peut être effectuée, ni versement au crédit, ni prélèvement, paiement ou toute autre opération de débit. La situation est différente pour les comptes joints et indivis.
Les biens sont évalués à leur valeur vénale c'est-à-dire à leur prix sur le marché de l'occasion. Votre agence immobilière et votre notaire peuvent vous aider à procéder à l'évaluation.
En effet, de nombreux organismes caritatifs comme Emmaüs, la Croix-Rouge ou encore Envie sont spécialisés dans ce genre de collectes, qui profitent aux personnes les plus démunies. Certaines associations peuvent parfois venir récupérer votre mobilier à domicile si vous ne pouvez pas vous charger du transport.
Si vous faites appel à un commissaire-priseur, le notaire prendra en compte soit le montant net de la vente aux enchères des biens soit, à défaut, le total des estimations des objets inventoriés.