Mélangez de l'eau portée à ébullition et de l'alun. Plongez le tissu dans ce bain de mordant quelques minutes afin de le préparer à accrocher les pigments des plantes. Ensuite, prenez soin de repasser le tissu afin de bien aplatir les fibres et d'optimiser l'impression des détails des végétaux.
Avant de teindre quoi que ce soit, il est impératif de laver le tissu. Ensuite, mettez-le dans une bassine d'eau froide et ajoutez un verre de vinaigre blanc et un verre de gros sel. Ce mélange va permettre de fixer la teinture végétale. Laissez tremper environ 2 heures et rincez à l'eau claire.
Le tataki-zomé est un art ancestral japonais. Son principe est très simple : il consiste à réaliser une impression sur un tissu ou un papier en martelant des végétaux fraîchement cueillis. Cet art porte très bien son nom puisqu'en japonais, tataki signifie « marteler » et zome signifie « teindre ».
Cette technique d'impression tire parti des couleurs naturelles présentes dans les plantes. Des parties de plantes, comme des pétales de fleur ou des feuilles tendres, sont plaquées sur le papier et écrasées au marteau. Le jus coloré des plantes est ainsi expulsé et teint le papier.
Pour mordancer avec le tara, on utilise 10% de poudre par rapport au poids sec des fibres à teindre ; pour mordancer avec la noix de galle, c'est 100% de noix de galle. Certaines plantes à tanin sont aussi tinctoriales, comme l'écorce de bouleau, le henné, le cachou, le brou de noix.
Une fois la feuille recouverte de peinture sur une face, il suffit de placer cette face sur le tissu et recouvrir la feuille avec du papier. Il faut ensuite passer le rouleau en appuyant bien pour que l'empreinte soit bien reportée sur le tissu.
Les plantes riches en tanins se répartissent au sein de différentes familles botaniques telles que les plantes ligneuses (comme le noisetier, le chêne, ou le châtaignier) ou les plantes fourragères et notamment les légumineuses (comme le sulla, le lotier pédonculé, le lotier corniculé, le sainfoin).
– quelques morceaux de papier absorbant. Le principe est simple, il suffit de poser une fleur sur la feuille, de la recouvrir d'un papier absorbant et de taper avec le marteau afin que la couleur de la fleur puisse s'imprimer sur la feuille de papier.
On fait bouillir son tissu 1h dans une casserole d'eau vinaigrée (comptez 2 litres d'eau pour 500 ml de vinaigre blanc). On rince à l'eau froide. On peut alors procéder à la teinture du tissu : On fait bouillir son tissu dans 2l d'eau avec 2 poignées de fleurs séchées pendant 1h.
Ne chauffez pas trop rapidement, ce n'est pas l'idée : au contraire laissez le tissu dans l'eau bouillante pendant une heure sur le feu en remuant de temps en temps. Laissez ensuite le tissu refroidir toute une nuit / journée. Il va ensuite falloir fixer la couleur.
Les feuilles de rosier et de sumac, réhydratées après séchage, ont en revanche donné de belles empreintes. Ces plantes sont des « valeurs sûres » en matière de d'ecoprint !
Imprégnez un chiffon ou un morceau d'ouate et frottez-le sur toute la surface de la feuille en appuyant suffisamment pour teinter les reliefs et aussi les creux du papier. Procédez par balayages circulaires ou mouvements croisés si vous souhaitez créer un fond texturé.
Les tanins ont des vertus protectrices d'abord pour le raisin puis pour le vin, les protégeant de multiples parasites et maladies. Riches en polyphénols dont les bénéfices antioxydants ne cessent d'être vantés depuis plusieurs années déjà, ils favorisent une bonne maturation des meilleurs crus.
Essayez d'obtenir 2Kg d'écorces broyées, puis faites-les mijoter environ 4h à 65° C, dans 13L d'eau, si vous avez une grande casserole, comme un bon petit plat. Le tanin devrait passer dans le liquide, vous devrez après filtrer le mélange, pour ne garder que le liquide, qui ressemble à du thé…
Les tanins sont aussi des immunostimulants, des astringents et ont la capacité de resserrer les tissus. Ils peuvent modifier la perméabilité membranaire et être des antidiarrhéiques. Les tanins ont également un effet protecteur et asséchant cutanés.
Le mordant est en quelque sorte le fixateur. Ce sont des ions métalliques qui jouent principalement ce rôle de fixateur. C'est pourquoi, les teinturiers d'autrefois ont eu traditionnellement recours aux sulfates d'aluminium, de cuivre, de fer, mais aussi de chrome, d'étain et de plomb pour fixer leurs couleurs.
Il suffit de faire tremper votre coupon de tissu dans une bassine d'eau avec un verre de vinaigre blanc pour 5 litres d'eau. Vous laissez tout ça tranquillement pendant 1 heure, puis vous lavez votre tissu dans une machine à laver à la température recommandée. Le vinaigre blanc incrustera les couleurs dans le tissu.
Le Henné est particulièrement apprécié pour gainer le cheveu et ainsi redonner volume, densité et souplesse à la chevelure. A contrario de la coloration d'oxydation, la coloration végétale n'abîme pas le cheveu et améliore visiblement sa qualité. On la positionne ainsi comme « la coloration qui soigne les cheveux ».
Ce pigment d'indigo, d'une couleur bleu intense, appelé aussi, indigotine, est rendu soluble dans une cuve alcaline et réduite en oxygène. C'est la cuve d'indigo. Un simple trempage de la fibre à teindre dans la cuve, suivie d'une exposition à l'air, suffit pour colorer en bleu. C'est en cela que l'indigo est magique !
Il vous faudra : Du vinaigre blanc. Du gros sel. Une bassine d'eau.