La communication qui est conseillée est une communication sans affect, superficielle, réduite au strict minimum. Savoir ce que l'on veut, et opposer des paroles fermes au pervers. Les victimes doivent oser prononcer le mot « non » et s'y tenir, quoi qu'il advienne, quitte à répéter leurs paroles en boucle.
Ne cherchez pas à négocier, expliquer, justifier ou demander. Posez des règles claires et rappelez-les régulièrement; ne transigez pas. Le cas échéant, confrontez et recadrez avec fermeté et sans agressivité. Le sentiment d'impunité se développant très vite chez la personne perverse narcissique, ne tolérez aucun écart.
– Evitez la bonne humeur, la spontanéïté, l'impulsivité, faites des phrases courtes, utilisez le « on » et non plus le « je », parlez avec des phrases toutes faites, des proverbes etc… – N'entrez jamais dans les conflits de front. Faites des pirouettes si il le faut sur le ton de l'humour, ou bien jouez l'indifférence.
Ils ne ressentent aucune empathie. Ils exigent toujours de l'attention. Ils ne sont jamais satisfaits, en veulent de plus en plus. Comme ce sont des gens assez compliqués, vivre avec un narcissique est souvent épuisant, surtout pour ceux qui sont émotionnellement dépendants ou qui ont des problèmes d'estime de soi.
Dites-lui quelque chose comme : « J'ai l'impression que tu as des problèmes de compréhension » « Ce n'est pas ce que je dis », Choisissez un mode de communication non-violente pour lui prouver et prouver aux autres qu'il ne répond pas à ce que vous dites mais ne cherche qu'à vous discréditer.
Comment le contrer : il est essentiel de ne pas se soumettre au harceleur. Plus on cède, plus ses exigences seront nombreuses et intenses. La meilleure alternative est de lui faire prendre conscience de la situation anormale qu'il génère, expliquer ce que l'on ressent sans critiquer directement son comportement.
Cette technique consiste à répéter la même phrase, calmement et patiemment, à chaque fois que le manipulateur insiste. Cette phrase, c'est par exemple : « Je comprends bien, mais c'est non. », tout simplement.
"Le pervers narcissique en général n'est pas conscient et le déni est une des caractéristiques à plusieurs niveaux de cette pathologie, donc il nie également et surtout sa propre pathologie.
Dites par exemple : « non, je n'ai pas envie ». S'il vous rétorque « mais pourquoi ? », répondez : « je comprends ta demande de vouloir comprendre mais la réponse est la même, je n'ai pas envie ». Restez collé à cette phrase, et répétez-là sans en démordre. De cette manière vous l'empêcherez de vous culpabiliser.
Procédez à cela en répondant avec des phrases toutes faites. Par exemple : « Personne n'est parfait », « Tu as le droit de croire en ton avis », « Pourquoi tu me viens me dire cela ? ». Ce que déteste un manipulateur, c'est aussi le fait de répéter en boucle les mêmes phrases.
Ainsi, lorsque le pervers narcissique s'excuse, et semble avoir compris les torts qu'il a causé. Il n'en est pourtant rien. Ses excuses sont une technique de manipulation visant à susciter l'empathie et la compréhension de sa victime, afin de la faire plier.
Le pervers narcissique est aigri
En effet, en vieillissant il est effrayé. La peur de perte de contrôle, de séduction et de pouvoir l'affecte au plus au point. Il devient donc avec les années de plus en plus aigri. Il est rongé par l'angoisse du temps qui passe : son narcissisme est en danger.
Freud soulignait les trois blessures narcissiques que la science avait infligées à l'humanité : la blessure copernicienne (la terre n'est pas le centre de l'univers), la blessure darwinienne (l'homme est un animal comme les autres) et la blessure psychanalytique (« le Moi n'est pas le maître dans la maison »).
L'obsession de la comparaison
Elle concerne la fréquence des rapports, les activités sexuelles et la satisfaction générale. Si d'autres personnes ont de meilleurs résultats sexuels, le narcissique le vit très mal. Si au contraire, les autres font moins l'amour que lui, il va être heureux.
Ils ont beau avoir des illusions de grandeur sur leur propre importance et ne pas ressentir de honte et d'empathie, les narcissiques sont probablement plus heureux que la plupart des gens autour d'eux, affirment des psychologues irlandais.
Chez le narcissique, la rage est dirigée vers la personne qu'il croit l'avoir méprisée ; chez les autres personnes, la rage est vue comme incohérente et injuste. Cette rage altère leur cognition, altérant ainsi leur jugement. Au cours de la rage, ils sont enclins à crier et calomnier.
L'excès de demande d'attention et de reconnaissance, la frustration extrême voire l'impossibilité d'entendre la moindre critique, sont les grands signes des fragiles narcissiques. La critique engendre de leur part emportement, colère, rejet. Car elle les désorganise totalement.
Apprendre à se connaitre, appréhender ses propres rythmes, se réapproprier son histoire, trouver ses vraies sources de satisfaction, revenir à soi permettent de réparer un moi qui n'a pas construit un narcissisme équilibré. La cure analytique permet de restaurer un narcissisme qui a subi une dégradation.
Cependant, certains comportements du pervers narcissiques peuvent être « recadrés ». S'il est en manque de proies, il se retrouve seul face à lui-même, dans ce cas, il va avoir accès à sa souffrance, avoir conscience de son véritable mal-être intérieur, de qui il et réellement et s'effondrer.
Pourquoi le PN aime le conflit
Le PN aime le conflit, car il correspond à son besoin de s'alimenter des autres, au travers du gain de pouvoir sur autrui que lui procure l'agression. Cet aspect rend donc la confrontation et l'agressivité incontournable dans son mode de relation à l'autre.
Le vrai pervers narcissique ne s'excuse pas, c'est pour lui une règle absolue. Il souffle alternativement le chaud et le froid. Il est impossible de repérer quand il ment. Quand vous lui exprimez une émotion, il s'en sert.