Le processus de décomposition fait intervenir une succession de micro-organismes tels que les champignons et les bactéries, le plus souvent anaérobies. Autrement dit, il s'agit de la dégradation des molécules organiques par l'action de micro-organismes.
En plein air et sans soins de conservation, la décomposition est rapide. Des mouches nécrophages viennent pondre sur le cadavre, pour que leurs larves puissent s'en nourrir. Ces asticots peuvent faire disparaître tous les tissus mous en moins d'un mois. Le squelette, lui, met deux ou trois ans à devenir poussière.
En effet, lorsqu'une dépouille est laissée telle quelle et qu'aucun soin n'est prodigué au corps, alors la décomposition totale du corps prend entre 2 et 3 ans. Au contraire, si des soins sont apportés au corps par des thanatopracteurs et qu'il est inhumé, la décomposition sera bien plus lente.
Grossièrement, un cadavre chaud, souple et sans lividités est mort dans les deux heures qui précèdent l'examen. S'il est «tiède», rigide et que les lividités disparaissent quand on appuie dessus, la mort remonte entre 6 et 12 heures.
Sols, corps et cercueils modifiés
Plusieurs hypothèses sont toutefois évoquées par les spécialistes. La décomposition pourrait être altérée par des changements dans la composition des sols, comme leur pollution, qui rendraient la faune (les insectes, notamment) plus rare et moins efficace.
La « réduction » d'un corps nécessite de procéder à l'exhumation (qui peut se faire au cours des cinq années qui suivent le décès) mais la réglementation interdit l'ouverture du cercueil s'il ne s'est pas écoulé au moins cinq ans à compter du décès. (Article R2213-42 du CGCT). La réponse est donc négative.
Dans la majorité des cas, il s'agit de larves de mouches communes (mouches vertes, mouches bleues), insectes qui ont l'habitude de pondre sur les débris organiques (matières fécales, ordures, cadavres…), mais qui sont également attirés par les plaies et les zones de macération cutanée.
Au moment de la mort, les muscles peuvent se contracter plusieurs fois et la poitrine se soulève comme un souffle. Après l'arrêt de la respiration, le cœur peut continuer à battre pendant quelques minutes et un bref spasme peut survenir.
Le coccyx est considéré comme une structure vestigiale humaine, reliquat d'une queue (appendice caudal) que possédaient les ancêtres de l'Homme et qui s'est amoindrie au cours de l'évolution.
Les personnes mourantes et les membres de leur famille peuvent souvent parvenir à un profond sentiment de paix avec l'aide de la famille, des amis et parfois du clergé. Le processus de deuil passe souvent par cinq stades émotionnels : le déni, la colère, le marchandage avec la mort, la dépression et l'acceptation.
Le cerveau reste actif quelques heures suivant l'arrêt du cœur selon une étude. Une étude américaine publiée en 2014 avait démontré que le cerveau pouvait encore fonctionner après l'arrêt du cœur. Il resterait actif plusieurs heures après.
Trois délais sont en réalité à prendre en compte : le délai pour transporter le corps (48h), le délai pour organiser les obsèques (6 jours ouvrés) et le délai psychologique, essentiel pour se préparer au dernier hommage.
On entre dans le cycle de putréfaction : les bactéries vivant dans le corps commencent par attaquer le système digestif, puis tous les organes (foie, rate, cœur, cerveau...). Vont alors se produire des réactions chimiques liées à la décomposition du corps.
Elément de datation : Le refroidissement du cadavre
Après la mort, elle baisse progressivement jusqu'à atteindre la température ambiante, au bout de 24h. Si le cadavre est découvert au cours de ces 24 premières heures, sa température peut permettre de déterminer l'heure du crime.
Temps de dégradation des déchets nucléaires
Les déchets nucléaires sont les déchets les plus longs à éliminer. Si l'iode 131 et l'iode 125 mettent respectivement 8 et 60 jours à disparaître, le carbone 14 met lui quelque 5.730 ans et l'uranium 238, pas moins de 4,5 milliards d'années.
Le ventre se gonfle sous l'effet de la faune microbienne, qui libère notamment de l'azote, du dioxyde de carbone et de l'ammoniac. Mais, dans certaines conditions – notamment un taux d'humidité de l'air inférieur à 50 % – , ce phénomène de putréfaction est bloqué.
Il servait à nos ancêtres (sous forme de queue), pour rester en équilibre, se balancer ou même chasser les mouches. Depuis que l'Homme marche, le coccyx est devenu inutile et s'atrophie peu à peu : il est le résultat de la soudure de quatre vertèbres atrophiées.
Un morceau de phalange vieux de 85.000 ans appartenant à notre ancêtre Homo sapiens, a été retrouvé dans le désert d'Arabie Saoudite.
Les fractures les plus fréquentes sont celles du poignet, des vertèbres ou du col du fémur.
Plusieurs signes peuvent indiquer que la mort approche. Les fonctions du corps diminuent et se préparent à arrêter : le patient n'a plus faim ni soif, se fatigue rapidement, dort de plus en plus et s'isole. Il est difficile de prévoir le moment exact du décès, car chacun est différent.
Le ralentissement de l'activité rénale
La diminution de l'alimentation et de l'hydratation du mourant sont également des signes de fin de vie. Ils participent au ralentissement de l'activité rénale de votre proche. Ses urines auront tendance à s'espacer, et à se brunir, jusqu'à prendre la couleur du thé.
physique : une lumière ou un appareil électrique qui s'allume ou s'éteint, une montre qui s'arrête définitivement à l'heure du décès, visuel (vision partielle ou complète du défunt, olfactif (une odeur évoquant le défunt).
Plusieurs ont tendance à croire que le corps d'un mort devient plus léger et mou avec la perte de tonus musculaire, mais ce n'est pas le cas. À vrai dire, la dépouille devient plus lourde et raide. En ce sens, l'ensemble des muscles devient plus rigide, et ce, une demi-heure à deux heures après le décès.
Les muscles du cadavre, quant à eux, durcissent de plus en plus, à mesure que calcium s'y amasse. Cette rigidité touche d'abord la nuque, les paupières et la mâchoire, puis s'étend graduellement, habituellement en 12 heures, à l'ensemble de l'organisme.
Pour commencer, soulignons une nuance : les os ne se décomposent pas, ils s'altèrent. En effet, mis à part une petite part organique qui, effectivement, se décompose, les os sont formés de minéraux qui, plutôt, s'altèrent.