Le compte 476 est débité des pertes latentes constatées par le crédit de comptes de créances ou de comptes de dettes, selon qu'elles correspondent à une diminution des créances ou à une augmentation des dettes.
Ce compte enregistre les opérations en instance de régularisation et relatives aux créances et dettes liées à l'acquisition de titres, des charges non consommées, des produits constatés d'avance, des écarts sur opérations libellées en monnaies étrangères, et des créances sur travaux non encore facturables.
Les différences de change devenues définitives sont comptabilisées en compte 656 ou en compte 756 lorsqu'elles concernent des dettes d'exploitation. Elles apparaissent dans le compte de résultat. À la clôture de l'exercice, les écarts de conversion actifs et passifs sont comptabilisés en compte 476 ou 477.
Le compte d'attente (compte 471) contient l'ensemble des opérations comptables qui ne peuvent être imputées de façon certaine à un compte déterminé au moment où elles sont enregistrées ou qui exigent une information complémentaire. L'utilisation du compte d'attente doit être effectuée de manière exceptionnelle.
Le calcul des écarts de conversion
Lorsque le cours de l'euro est exprimé en devises, il faut diviser le nombre de devises par le cours. Lorsque le cours de la devise est exprimé en euros, il faut multiplier le nombre de devises par le cours obtenu.
Perte résultant de la diminution de la juste valeur d'un actif détenu par l'entité par rapport à son coût d'origine, que l'on considérera comme réalisée lorsque l'actif sera sorti du patrimoine de l'entité par cession ou échange avec un tiers.
Les écarts de conversion résultent de la réévaluation de dettes et créances en devises ou, en comptes consolidés, de la consolidation des comptes de filiales qui n'utilisent pas la même monnaie que l'entreprise mère.
Il suffit parfois de consulter le compte 471, de sélectionner l'écriture à réaffecter. Un simple clic droit permet ensuite de choisir le nouveau compte. L'écriture d'origine est ainsi transformée sans autre intervention.
Compte 467 - Autres comptes débiteurs ou créditeurs
Ce compte est utilisé pour enregistrer les opérations avec des tiers qui peuvent être à la fois débiteurs et créditeurs. Ce sont des tiers qui ne sont ni des clients, ni des fournisseurs.
Si l'entreprise réalise des pertes, le montant du report à nouveau sera négatif et la perte de l'exercice est enregistrée en report à nouveau débiteur. Il convient : de débiter le compte 119 « Report à nouveau débiteur », et de créditer en contrepartie le compte 129 « Résultat de l'exercice (Perte) ».
Le compte de pertes et profits (en anglais, « profit and loss account », d'où le sigle P&L) appelé aussi compte de résultat, regroupe la totalité des revenus et des charges engagés par une société durant un exercice comptable.
À l'inverse de l'actif, les éléments du passif ont une valeur économique négative (sortie de ressources). Dans un bilan comptable normal, l'actif doit toujours être égal au passif. lorsque les liquidités du passif sont supérieures à celles de l'actif, l'entreprise est en cessation de paiement.
S'il s'agit d'opérations commerciales, les pertes et gains de change s'enregistrent dans les comptes : 656 Pertes de change sur créances et dettes commerciales, 756 Gains de change sur créances et dettes commerciales.
Comment solder le compte 467 ? Ce compte est généralement soldé par un paiement des créances et dettes qui y figurent. Lorsqu'il est utilisé pour suivre un stock dont l'entreprise n'est pas propriétaire (et qu'elle ne contrôle pas), il n'est jamais soldé ou presque.
Ce compte est utilisé pour comptabiliser des opérations dont la nature reste à définir. On utilise ce compte durant l'exercice comptable, mais celui-ci est soldé avant la clôture en affectant les sommes dans les comptes adéquats.
Ce compte est utilisé pour constater des charges à payer ou des produits à recevoir ne venant pas directement de clients ou de fournisseurs. On peut trouver ici les indemnités d'assurance pour le remboursement d'un sinistre par exemple.
Le compte 4191 enregistre les avances et acomptes reçus. Il est crédité par le débit du compte au Trésor (ou d'un compte de liaison s'il s'agit d'un budget annexe) du montant des avances et acomptes reçus.
Ce compte est utilisé pour comptabiliser les dépenses qui sont faites par l'associé pour le compte de la société. Ce compte représente donc des fonds mis à disposition par les associés pour le compte de la société.
Pour enregistrer un remboursement fournisseur, vous devez créer une écriture de journal depuis + Nouveau. La comptabilisation d'un remboursement = 1 avoir fournisseur + le remboursement ! Si vous n'enregistrez que le remboursement, il est normal que le compte fournisseur soit créditeur.
Une écriture de régularisation est une écriture comptable dont l'objectif est d'ajuster le solde de certains postes du plan comptable de l'entreprise . Elle se compose au minimum d'un débit et d'un crédit et a un impact sur les comptes de bilan et les comptes de gestion.
Les écritures de régularisation sont des écritures nécessaires pour ajuster le solde de certains comptes du grand livre général en date de fin d'exercice. Ces écritures doivent absolument être enregistrées au journal général et par la suite reportées au grand livre général avant la préparation des états financiers.
Un compte de régularisation représente un compte du plan comptable général, visant à rattacher un produit ou une charge à l'exercice comptable de l'utilisation du service ou du bien en question et non à l'exercice comptable de l'encaissement ou de la facturation.
La notion de gain latent
Lorsque la différence de conversion est favorable à la trésorerie et au patrimoine de l'entreprise, il s'agit d'un gain latent. Ce gain est temporaire, provisoire (d'où l'expression « latent »). Il faut attendre la date de règlement pour savoir s'il est définitif.
Un gain de change est celui qu'une entreprise réalise grâce au commerce international. Ce gain résulte de l'évolution favorable du prix d'une devise par rapport à une autre dans le cadre d'une opération de commerce international.