L'appareil circulatoire de la Grenouille adulte comporte un cœur situé en position antérieure et ventrale. Anatomiquement, il apparaît formé d'un atrium droit communiquant avec un sinus veineux dorsal, d'un atrium gauche et d'un ventricule. Un bulbe artériel ventral est en continuité avec le ventricule.
Le rythme cardiaque normal est commandé par une formation spécifique située dans l'oreillette droite : le noeud sinusal. Le noeud sinusal est doué d'automatisme et peut engendrer spontanément, grâce à des propriétés électriques bien identifiées, des impulsions qui sont à la source du battement cardiaque.
Le sinus est le siège de l'automatisme. Il impose son rythme à tout le cœur.
L'arrêt du battement cardiaque suite à la destruction du tissu nodal montre que le tissu nodal est le siège de l'automatisme cardiaque. faisceau de His et enfin au réseau de Purkinje où ils déclenchent la contraction des ventricules.
L'oreillette droite se contracte et le sang est expulsé dans le ventricule droit par la valve tricuspide, Le ventricule droit se contracte et expulse le sang dans les artères pulmonaires par la valve pulmonaire. Ce sang va aller directement vers les poumons pour se charger en oxygène.
Dans la partie supérieure de l'oreillette droite se trouve le nœud sino-auriculaire (ou nœud sinusal de Keith et Flack) qui commande le mécanisme de régulation des battements cardiaques. C'est lui qui décide du rythme cardiaque adapté à l'activité (repos ou activité physique).
Le muscle cardiaque est doué d'automatisme : il possède des fibres musculaires spécialisées dans la génération d'une activité électrique répétitive spontanée. Ces fibres constituent ce que l'on appelle le tissu nodal.
Le cœur a la particularité d'être un système autonome, commandé par une activité mécanique et électrique qui lui est propre. «Un patient peut être en mort cérébrale mais avoir le cœur qui bat toujours», décrit le Dr Olivier Müller, cardiologue au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV).
Le faisceau de His ou faisceau atrioventriculaire est un faisceau de cellules musculaires cardiaques spécialisées dans la conduction électrique. Il transmet les impulsions électriques des atria (oreillettes) aux ventricules, induisant la contraction des muscles cardiaques des ventricules.
Le tissu nodal ou tissu cardionecteur ou anciennement tissu électrogénique est un tissu incrusté dans le cœur, à l'origine de la contraction automatique du myocarde. Il correspond à l'innervation nerveuse intrinsèque cardiaque.
Un pacemaker est composé d'un stimulateur cardiaque et d'une ou plusieurs sondes de stimulation qui permettent de relier le boîtier au cœur. Un pacemaker est un petit dispositif cardiaque implanté sous la peau, généralement situé juste sous la clavicule.
Les inhibiteurs des canaux calciques ralentissent la fréquence cardiaque en freinant la conduction des impulsions électriques dans les nœuds sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire. Les médicaments qui se trouvent dans cette catégorie comprennent : le diltiazem (Act-Diltiazem, Apo-Diltiaz);
Définition du terme Purkinje (réseau de) : Réseau formé par les ramifications terminales des nerfs situés sous la tunique interne du coeur, participant à la conduction de l'influx nerveux permettant la contraction des cavités du coeur.
Purkinje (réseau de) l.m.
Élément anatomique terminal du système nerveux autonome d'activation électrique du cœur. Il constitue un réseau de ramifications anastomosées entre elles, des deux branches du faisceau de His, tapissant les deux ventricules, surtout vers la pointe du cœur.
Les fibres de Purkinje, également appelées myofibres de conduction cardiaque, sont situées dans les parois internes des ventricules du cœur, juste en dessous de l'endocarde.
C'est un organe creux composé de quatre cavités (les ventricules et les atriums ou oreillettes), faisant la taille d'un point fermé avec un poids variant entre 250 et 350 grammes pour un adulte.
Le coeur dispose de son propre réseau de neurones semi-autonomes, qui sont comme des petits cerveaux à l'intérieur du corps. L'actions des hormones, telles que l'adrénaline, sur le myocarde, se répercute ensuite directement sur le cerveau.
Pour faire circuler le sang dans le corps, le cœur se contracte et se dilate. Cette action de pompage s'illustre bien par l'alternance du serrement et du desserrement d'un poing. Chaque battement, le cœur expulse du sang dans les artères. C'est ce qui crée le pouls.
épicarde n.m. Feuillet viscéral du péricarde, qui recouvre directement le myocarde.
Ensemble de cellules du système cardiaque permettant la contraction musculaire du coeur. Exemple : Le tissu nodal est assimilé au muscle du coeur.
Le cœur est un organe musculaire situé dans la cage thoracique, derrière le sternum, et décalé légèrement sur la gauche chez la plupart des individus. Sa taille est environ 1,5 fois la taille du poing de la personne. Une paroi épaisse divise le cœur en deux parties, gauche et droite.
"Non, le cœur ne contient pas de mémoire", explique un neurobiologiste, mais une greffe peut agir sur l'état émotionnel.
On dit que le cœur a un rôle de pompe car c'est une pompe. C'est même une pompe aspirante et foulante, c'est-à-dire une pompe munie de clapets qui ne laissent passer le liquide que dans un seul sens. Dans le cœur, ces clapets sont les valvules et le « moteur » de la pompe est le muscle cardiaque ou myocarde.
Le coeur est une double pompe car les deux côtés (droit et gauche) ne communiquent pas. Le coeur droit reçoit le sang pauvre en oxygène provenant des organes et l'envoie vers les poumons pour qu'il s'y régénère.
Situé dans la cloison des ventricules, ce faisceau est trop fin et trop court (quelques millimètres) pour être visible, même sur des examens d'imagerie moderne (échographie, scanner, IRM).