Qu'est-ce que le Gulf Stream ? C'est un courant marin, c'est-à-dire une masse d'eau, large et profonde, qui se déplace d'un point à un autre, à la manière d'un tapis roulant. Son mouvement dépend notamment du sens des vents dominants et de celui de la rotation de la Terre.
Le Gulf Stream résulte de la fusion des courants océaniques de Cuba et équatorial nord. Il prend donc naissance au niveau de la Floride et du golfe du Mexique.
La diminution de la circulation thermohaline est causée par des différentiels de densité des eaux océaniques. Au niveau de l'océan Atlantique Nord, l'eau chaude (donc plus légère) du sud s'écoule vers le nord, tandis que l'eau froide (donc plus lourde) du nord s'enfonce dans l'océan et s'oriente vers le sud.
Selon certains chercheurs, cela pourrait éventuellement engendrer des étés plus humides et parfois frais. Quant au climat durant l'hiver, la perte de vitesse du Gulf Stream pourrait périodiquement favoriser la descente d'air froid par le continent européen.
Le flux de chaleur océanique vers le nord-est, de ce fait, plus élevé dans l'Atlantique que dans le Pacifique et le climat y est plus clément à l'ouest comme à l'est. Aux mêmes latitudes, les climats sont plus doux à Brest qu'à Vancouver et sur les côtes de Norvège qu'en Alaska, surtout en hiver.
Le Gulf Stream
Il déplace l'eau chaude des zones subtropicales vers les pôles. Chaud, puissant et poussé par les vents dominants, ce célèbre courant marin de l'Atlantique Nord déplace l'eau chaude des zones subtropicales vers les pôles.
Selon l'indice mondial des risques climatiques publié par Germanwatch, certaines nations comme la France, le Portugal, l'Allemagne ou encore l'Italie sont aussi particulièrement vulnérables à la montée des eaux comme à la hausse des températures.
Un réchauffement global de la Planète à +1,5 et +2 °C aura des conséquences limitées sur le Gulf Stream, mais un réchauffement à +3 ou +4 °C provoquera davantage de bouleversements dans les courants océaniques. Dans tous les cas, le Gulf Stream ne va pas complètement s'arrêter selon le Giec.
Le Gulf Stream est un courant océanique chaud bien connu depuis le XVIe siècle, car les navigateurs l'empruntaient pour revenir des Amériques.
Le Gulf Stream véhicule une énorme quantité de chaleur quand il sort du golfe du Mexique, s'écoule vers le Nord en longeant les États-Unis, puis quitte les eaux américaines au niveau du cap Hatteras, en Caroline du Nord, et part vers l'Europe.
L'énergie insufflée à l'océan par le soleil, les vents et les marées engendrent les vagues, mais aussi les courants, c'est-à-dire des déplacements d'eau de mer caractérisés par une direction, une vitesse et un débit.
Le Gulf Stream fut découvert dès 1513 par le navigateur Ponce de Leon.
L'effondrement écologique, ou « collapsus écologique », est un scénario de crise écologique majeure caractérisé par un effondrement brutal des écosystèmes, soit localement, à l'échelle d'une mer fermée, d'un fleuve, d'un lac, etc., soit à l'échelle de la biosphère, c'est-à-dire de la planète tout entière, et dépassant ...
Alors, pourquoi y fait-il particulièrement froid? C'est une question d'eau, selon le géographe Philippe Gachon. Montréal est à la même latitude que Bordeaux, en France. Mais alors qu'il fait une température annuelle moyenne de 12,5 °C à Bordeaux, la température moyenne est d'environ 6,7 °C dans la métropole québécoise.
Le moteur du Gulf Stream
Maury, océanologue américain du xixe siècle, le décrivit dans son ouvrage The physical geography of the sea, paru en 1855, comme « une rivière […] qui prend sa source dans le golfe du Mexique et se jette dans l'océan Arctique » et en fit le « calorifère » de l'Europe.
L'Océan et l'atmosphère constituent ensemble une gigantesque machine thermique naturelle. En effet océan et atmosphère échangent en permanence des gaz, de l'eau et de la chaleur que l'Océan redistribue autour du globe grâce aux courants marins. Ces échanges déterminent le climat mondial.
Grâce à des données chiffrées, les collapsologues élaborent ainsi des scénarios prévisionnels. Ils affirment que l'effondrement de l'humanité aura lieu dans la première moitié du XXIe siècle - soit avant 2050. En effet, pour Pablo Servigne, ce processus est déjà enclenché et sera graduel.
Quel rôle jouent les océans dans l'atténuation du changement climatique ? Les océans constituent le plus grand puits de chaleur de la planète, absorbant 90 % de l'excès de chaleur dû au changement climatique. Puits de carbone très efficaces, ils emprisonnent également 23 % des émissions de CO2 d'origine humaine.
Et d'ici 30 à 50 ans, plusieurs zones pourraient devenir inhabitables, en raison d'un indice wet bulb supérieur à 35°C. Ce pourrait être le cas, d'ici 2050, de l'Asie du Sud, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen).
En valeur absolue, la Chine reste ainsi de loin le plus important émetteur de gaz à effet de serre. A lui seul, le pays émet plus d'un quart des émissions mondiales de GES. Avec une croissance économique soutenue, le pays a connu une explosion de ces émissions dans les années 2000 (+285 % entre 1990 et 2022).
C'est notamment le cas des Pays-Bas, du Bangladesh, de la Thaïlande, du Vietnam, de la Malaisie ou encore des Philippines.
La diminution de la circulation thermohaline est causée par des différentiels de densité des eaux océaniques. Au niveau de l'océan Atlantique Nord, l'eau chaude (donc plus légère) du sud s'écoule vers le nord, tandis que l'eau froide (donc plus lourde) du nord s'enfonce dans l'océan et s'oriente vers le sud.
Les courants-jets les plus forts sont les courants-jets polaires (situés entre 7 et 12 kilomètres au-dessus du niveau de la mer), tandis que les plus hauts et les plus faibles sont les courants-jets subtropicaux (situés entre 10 et 16 kilomètres au-dessus des mers).