Concrètement, le gaz est introduit dans la canalisation à partir des zones de stockage ou des sites de traitement des gisements. Il circule ensuite sous une pression variant entre 80 et 200 bars et à une vitesse de plus de 30 kilomètres par heure.
Le gaz est introduit dans le gazoduc à partir des sites de traitement des gisements ou des stockages. Il circule sous une pression comprise entre 16 et 100 bars, ce qui permet de réduire son volume tout en augmentant sa vitesse (qui peut aller jusqu'à 40 km/h).
Les gazoducs sont constitués de tubes d'acier soudés bout à bout, recouverts d'un matériau isolant (polyéthylène, polypropylène, ..) contribuant à leur protection contre la corrosion.
Gazoduc : qu'est-ce que c'est ? Les gazoducs sont des canalisations qui transportent des gaz sous pression sur de longues distances, sur terre -- à l'air libre, mais le plus souvent, en sous-sol -- ou sous l'eau. Ils transportent principalement du gaz naturel.
Le gaz peut être transporté soit par gazoducs (grosses conduites enterrées dans le sol) soit par méthanier (navires transportant le gaz naturel sous forme liquéfiée). En France, il existe deux transporteurs de gaz naturel : GRTgaz et TEREGA (anciennement TIGF).
Plus de 65 % des réserves prouvées mondiales de gaz naturel sont concentrées en Russie et au Moyen-Orient (Iran, Qatar, etc.). Les réserves offshore représentent environ 1/3 des réserves gazières mondiales.
En France, EDF est le premier fournisseur alternatif de gaz naturel, avec 2,1 millions de clients¹. En Europe, le Groupe est présent sur le marché du gaz naturel principalement à travers sa filiale Edison en Italie, mais aussi à travers ses filiales EDF Energy au Royaume-Uni et Luminus en Belgique.
La grande majorité du gaz russe importé en France arrivait jusqu'alors via un gazoduc, point d'interconnexion avec l'Allemagne, ou par navires méthaniers sous forme liquide.
Le gazoduc a coûté environ six milliards d'euros, la section en mer est construite et maintenue par Nord Stream AG, une compagnie commune de Gazprom russe (51 %), les Allemands BASF et E. ON (chacun à hauteur de 24,5 %).
La Russie est le principal fournisseur de l'Europe en gaz naturel : elle a assuré en 2021 environ 45 % des importations européennes. Viennent ensuite la Norvège (24 %), l'Algérie (11 %) puis le Royaume-Uni, les Etats-Unis, et le Qatar.
La France importe son gaz naturel via deux types de transport : Un réseau de gazoducs (ce sont des canalisations dédiées au transport du gaz sous pression sur de longues distances) en provenance d'Europe du Nord et de Russie. Un transport par bateau depuis les autres régions du monde.
Assurer la sécurité des approvisionnements est un élément clé du transport du gaz. L'amélioration des infrastructures garantit un transport plus sûr et plus efficace. La compagnie russe Gazprom a construit le gazoduc sous-marin Nord Stream sous la mer Baltique pour acheminer le gaz en Europe.
Italiens et Algériens disposent du pipeline Transmed qui permet d'acheminer le gaz du désert algérien aux côtés italiennes en sillonnant à travers la Tunisie et la Sicile. A court-terme, la France risque de se contenter de goûtes de gaz supplémentaires.
Mais le projet est abandonné en 2019 pour plusieurs raisons. Le gazoduc de 190 kilomètres est jugé trop cher - son coût est estimé à près de trois milliards d'euros - et suscite une forte opposition locale. Son impact environnemental est notamment montré du doigt, tout comme son faible intérêt économique.
Un «groupe pro-ukrainien» serait à l'origine du sabotage l'année dernière des gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, rapporte mardi le New York Times sur la base d'informations consultées par le renseignement américain.
Rendre long, coûteux et hypothétique le redémarrage des livraisons de gaz russe. Même si les deux pipelines ne sont pas actuellement en service, ils étaient remplis de gaz naturel sous pression, ce qui explique pourquoi le gaz bouillonne jusqu'à la surface.
L'afflux de gaz liquéfié en France provoque un différentiel de prix inédit, favorable par rapport à l'Allemagne qui n'en bénéficie pas. Malgré cette décote, le coût du gaz pour les industriels reste exceptionnellement élevé par rapport aux autres continents.
Les principaux gisements de gaz naturel qui ont été exploités en France sont situés sur les sites de Saint-Marcet et Lacq au Sud de l'Aquitaine et de Trois-Fontaines en Champagne-Ardennes près de Saint-Dizier.
La production de biométhane pourrait atteindre 35 milliards de m3 par an d'ici 2030. A cela s'ajoute l'initiative “Accélérateur hydrogène” qui permettrait de remplacer entre 25 et 50 milliards de m3 de gaz russe d'ici 2030.
En résumé : Les ELD détiennent le monopole de distribution de gaz sur 5 % du territoire français. Généralement, elles endossent à la fois le rôle de gestionnaire de réseau et celui de fournisseur d'énergie pour le client.
EDF est à l'origine le fournisseur historique d'électricité mais il fournit aussi du gaz pour les clients particuliers. Il s'agit exclusivement d'offres de marché dont les prix sont fixés par EDF et ne suivent pas les tarifs réglementés d'Engie (ex GDF Suez).
Gaz en France : principaux pays fournisseurs
La Norvège est le principal fournisseur de la France en matière de gaz naturel. En 2020, selon les chiffres du ministère de la Transition écologique, le gaz norvégien représentait 36 % des entrées brutes. En deuxième position figurait la Russie, avec 17 % des entrées brutes.
North Dome, North Field ou encore South Pars est un gisement offshore de gaz naturel situé à cheval entre les eaux territoriales de l'Iran et du Qatar dans le golfe Persique. Découvert en 1971 par Shell, il s'agit du plus grand gisement de gaz naturel au monde.
Soixante-quatre gisements pétroliers et gaziers sont aujourd'hui en exploitation. Leur superficie totale représente environ 4 000 km2, principalement dans le Bassin aquitain et dans le Bassin parisien. La plupart de ces gisements ont été mis en production depuis 1980.
Le principal inconvénient du gaz naturel est qu'il s'agit d'une énergie fossile. Il est donc limité. On ne peut également pas le trouver partout car le gaz est enfermé dans des gisements, dont le nombre est réduit.