Mais comment font-ils leur lessive ? Les astronautes, aujourd'hui, n'en font pas. Le linge sale est déposé dans les poubelles de la station spatiale. Une fois remplie, la poubelle est détachée de l'ISS et finit brûlée au contact de l'atmosphère terrestre.
Cependant, ils ne les enfournent pas dans une machine à laver avec une bonne dose d'assouplissant. Non, ils les jettent, tout simplement. Le linge sale plein de sueur est en fait déposé dans les poubelles de la station spatiale, qui sont des cargos ravitailleurs ayant achevé leur mission.
Pour uriner, les astronautes emploient un tuyau avec un entonnoir situé à l'extrémité : l'urine produite est collectée dans un réservoir grâce à un ventilateur aspirant. Elle est ensuite recyclée en eau potable pour toute la station !
Vous ne pouvez pas verser d'eau dans un verre, mais vous pouvez l'aspirer d'un sac à l'aide d'une paille. Et c'est délicieux : après tout, cette eau provient vraisemblablement de transpiration et d'urine des membres de l'équipage.
L'informatique, la mécanique spatiale ou encore la science des réseaux sont des formations que suivent ces professionnels. Thomas Pesquet a aussi dû apprendre le russe de façon intensive, en immersion dans une famille à Saint-Pétersbourg.
L'acide dissout l'émail des dents ce qui peut entraîner l'apparition de caries. Les caries peuvent causer des rages de dents douloureuses. Tu dois aller régulièrement chez le dentiste pour vérifier que cela ne se produit pas. Tout le monde doit garder des dents propres et saines, même les astronautes dans l'espace !
"L'équipage ne boit pas d'urine, il s'agit d'eau potable qui a été récupérée, filtrée et nettoyée de façon à être plus propre que ce que nous buvons ici sur Terre.
La sexualité ne se cantonnant pas au coït. Reste qu'« en l'absence de gravité, les fluides sanguins ont tendance à migrer vers le bas du corps », précise le livre. « Aucune érection n'est donc possible.
Même s'ils ne le font généralement pas, ils en sont équipés, afin de pouvoir se soulager lors des explorations qui peuvent durer plusieurs heures, explique la Nasa.
L'eau ne peut pas s'envoler de la planète ; la molécule d'eau est trop lourde pour échapper à la gravité de la planète.
Pour dormir, on doit se faufiler dans un sac de couchage accroché au mur, ou au plafond. C'est tellement différent et ce n'est pas nécessaire d'avoir un lit parce qu'il n'y a pas de gravité. Aussi, un oreiller n'est pas nécessaire parce que la tête ne tombe pas.
Et ce qu'on fait avec l'hydrogène, c'est qu'on le combine avec du gaz carbonique (CO2) exhalé par les occupants de la SSI et récupéré par un autre «système», et là ça fait de l'eau et du méthane (CH4). L'eau, on la conserve, mais le méthane est renvoyé dans l'espace.»
Comme le précise de son côté le site Presse-citron, l'oxygène lunaire est un gaz essentiel à la survie des astronautes ; et celui-ci peut donc être produit à partir de poussière lunaire : le régolithe.
Des déchets désintégrés dans l'atmosphère
En pratique, ces petits vaisseaux embarquent à leur bord l'approvisionnement nécessaire aux six mois de mission des astronautes de l'ISS. Par la suite, ils permettent de stocker tous les déchets des astronautes pendant leur séjour à bord de la station spatiale.
Les astronautes doivent entraîner leur esprit et leur corps à un rythme circadien de 24 heures, comme sur Terre où nous sommes éveillés le jour, et endormis la nuit. Comme il n'y a pas de lumière réelle dans l'espace, les astronautes doivent respecter une durée de sommeil de 8 heures par nuit.
Le blanc permet donc de mieux réfléchir les rayons du Soleil, et ainsi mieux réguler et dissiper la température à l'intérieur de la combinaison. En même temps, la couleur blanche, en reflétant les rayons du Soleil, permet aussi aux astronautes de mieux voir et d'être mieux vus dans l'obscurité de l'espace.
Les astronautes vieillissent lentement à l'espace parce que l'on s'y déplace très vite. Rien de mieux que l'espace pour voyager à de très grandes vitesses et conserver plus longtemps sa jeunesse.
La technologie de celles utilisées actuellement pour les sorties à l'extérieur de la Station spatiale internationale (ISS) est ainsi la même qu'il y a environ 40 ans. Axiom Space et Collins Aerospace sont également chargés de développer de nouvelles combinaisons pour les sorties dans le vide de l'espace.
Le scaphandre ou la combinaison spatiale est un équipement utilisé pour protéger l'astronaute lorsqu'il se trouve dans l'espace.
L'agence spatiale américaine, la NASA, assure qu'aucune relation sexuelle n'a jamais eu lieu dans l'espace. Ce n'est toutefois qu'une question de temps avant que cela ne se produise, croit le doctorant Simon Dubé, de l'Université Concordia.
La sexualité ne se cantonnant pas au coït. Reste qu'« en l'absence de gravité, les fluides sanguins ont tendance à migrer vers le bas du corps », précise le livre. « Aucune érection n'est donc possible.
À la question de savoir si l'acte d'amour a déjà été produit dans l'espace, la réponse est oui.
Prendre une « douche » ou se laver les mains
Les astronautes utilisent une débarbouillette et une solution nettoyante sans rinçage pour se laver le corps ou les mains.
Dans l'espace, il n'y a rien du tout, ni atmosphère ni oxygène. Personne ne peut donc y respirer. C'est pourquoi les astronautes qui travaillent à l'extérieur de la Station Spatiale Internationale doivent revêtir un scaphandre dans lequel ils reçoivent de l'air. Sur la Lune, il n'y a pas d'atmosphère.
Récemment, une façon plus efficace, rentable et viable de fabriquer de l'oxygène pour les astronautes dans l'espace a été proposée par une équipe internationale de chercheurs. Cette technologie repose sur le diamagnétisme, permettant la production d'oxygène à partir de l'eau en l'absence de force de flottabilité.