Les avions circulent dans le ciel sur des autoroutes de l'air. Sur la quasi-totalité des routes aériennes, une altitude correspond à une direction et une vitesse, et les avions sont donc alignés à grande distance les uns derrière les autres à vitesse stable, gardant un espacement constant.
Les pistes utilisées par les avions de ligne sont balisées et leur intensité est réglable par les contrôleurs aériens. Elles restent donc parfaitement visibles de nuit, et de loin.
L'air qui se déplace plus lentement pousse plus fort sur l'aile que l'air qui se déplace plus rapidement. L'air sous l'aile pousse donc l'avion vers le haut, c'est pour cela que les avions restent dans le ciel et ne tombent pas.
La force de traînée est donc celle qui s'oppose au mouvement de l'avion ; c'est la résistance à l'avancement. La force de portance, ou de sustentation, est celle qui maintient l'avion en l'air.
Ce sont les feux de position, qui sont présents sur presque tous les avions et aident les pilotes à conduire l'avion. « Ils sont au nombre de trois, situés aux extrémités de l'avion : rouge à gauche, vert à droite et blanc derrière. Le principe est dérivé du code de la route.
Ils signalent de jour comme de nuit l'intention de décoller ou d'atterrir. Ils sont généralement éteints en vol de croisière. Ils peuvent être utilisés sporadiquement pour vérifier les conditions atmosphériques : si l'avion est dans la couche, celle-ci est éclairée, alors qu'en ciel clair, les phares n'éclairent rien.
Pour les avions
En général, les aéroports se ferment aux vols commerciaux entre 23h et 06h du matin, afin de respecter des accords en matière de nuisances sonores. En pratique, ce n'est pas une règle universelle puisqu'il n'est pas rare, surtout l'été, de voir des vols commerciaux atterrir après 2 ou 3h du matin.
Les avions, à l'atterrissage et au décollage, se placent toujours face au vent. Cette règle permet de réduire au minimum leur vitesse lorsqu'ils se posent et assure leur portance au moment de prendre leur envol.
Explication: en réalité, les avions volent bien en ligne droite, mais en suivant la courbe de la terre. C'est la projection de la terre, ronde, sur une carte plane qui donne l'impression de ne pas prendre la trajectoire la plus courte.
Le principe est simple : des balises radio au niveau de la piste créent 2 plans : un plan horizontal, appelé le localizer, et un plan vertical appelé le glide, que le pilote automatique suivra automatiquement. Les pilotes n'auront pas à guider l'avion manuellement, et il descendra tout seul.
En effet, si de la neige tombe sur le dessus de l'aile, elle peut peser plusieurs tonnes, ce qui réduit mathématiquement les performances de l'avion. De même, si de la glace s'accumule elle peut modifier la forme de l'aile, ce qui altère l'écoulement de l'air et peut réduire la portance de l'avion.
Un avion ne peut pas tomber comme une pierre. S'il perdait ses moteurs, ou s'il était en panne d'essence, il pourrait planer plus d'une demi-heure sur plusieurs centaines de kilomètres !
Les recourbures au bout d'ailes, communément appelé « Winglets », permettent de réduire la trainée induite et par conséquent réduire la consommation de carburant. Comment ? L'écoulement de l'air au-dessus et en-dessous de l'aile crée des tourbillons en bout d'aile créant ainsi des frottements supplémentaires .
La raison principale qui motive le fait d'abaisser les éclairages des avions lors des décollages, des atterrissages ainsi que la nuit est la suivante : habituer les yeux des passagers et des membres du personnel à l'obscurité.
En effet, au décollage ou à l'atterrissage, le personnel de bord a besoin que les stores des hublots soient ouverts afin de pouvoir s'apercevoir le plus rapidement possible s'il y a un problème à l'extérieur de l'avion. Ainsi, il n'y a aucun angle mort ou presque.
À partir de mardi 14 juin 2022, un avion survolera Paris à basse altitude pour effectuer des mesures pour Météo France, le CNRS et le CNES. Sa présence, à basse altitude, dans le ciel de Paris risque d'en surprendre plus d'un.
Faire une escale permet aux compagnies aériennes de ravitailler les avions entre deux destinations. Lorsque l'appareil est moins rempli en carburant, sa consommation est plus faible, le prix est alors lus bas que pour un vol direct.
Parce que c'est l'altitude qui correspond au meilleur compromis entre vitesse et consommation de carburant. A cette hauteur, la densité de l'air est 4 fois plus faible qu'au niveau de la mer. Conséquences : la résistance à l'air diminue d'autant, ce qui autorise l'avion à doubler sa vitesse (environ 1 000 km/h).
L'ordre de grandeur de la vitesse de décollage est de : 20 à 50 km/h pour les planeurs ultra-légers motorisés (ULM). 80 à 120 km/h pour les avions monomoteurs de loisir ou les bimoteurs à hélices d'affaire. 240 à 280 km/h pour les avions de ligne selon leur taille (A320, A380).
Selon un rapport sur la sécurité aérienne rédigé par la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), en 2019, on dénombrait 0,21 accident mortel de passagers par million de vols et 0,15 accident mortel de passagers par milliard de km parcourus. Autrement dit, un accident mortel survient tous les 5 millions de vols.
Les vents de travers (vents perpendiculaires à l'avion) et les vents arrière rendent le vol plus difficile, et les aéronefs ont des limites maximales pour ces deux types de vent, selon l'avion, l'aéroport et les conditions sur la piste.
Malgré ces catastrophes, l'avion reste le mode de transport le plus sûr au monde, devant le train et la voiture. Par an, il tue en moyenne 600 personnes sur la planète, alors que la voiture fait près de 5000 morts rien qu'en France. Le nombre d'accidents aériens ne cesse de diminuer depuis 1995.
On peut croire que c'est par raisons de sécurité. Le [L'océan] Pacifique est le plus grand et le plus profond des océans. Si un avion rencontre un problème alors qu'il le survole, les pilotes auront du mal à s'en sortir sans aucun endroit pour atterrir.
La turbulence, c'est un mouvement, un remous de l'air. Lorsqu'elle se produit à de très hautes altitudes, elle est souvent due à un phénomène météorologique qui créé des différentiels de pression. Le flux de l'air est modifié et l'avion, qui suit ce dernier, peut, dès lors, connaître quelques perturbations.