Freinez prudemment à l'entrée du tournant afin de garder la trajectoire. Ne freinez jamais à fond. Il faut ralentir suffisamment afin de pouvoir prendre le virage en toute sécurité, mais pas trop pour ne pas faire une embardée.
On va donc freiner de l'avant, à deux ou trois doigts, éventuellement avec du frein arrière d'abord (en premier, pas en même temps) pour mieux asseoir la moto. Le point le plus important : il faut de préférence avoir relâché le levier de frein avant au moment d'engager le virage, quand la moto commence à pencher.
Évitez de freiner dans la courbe car le transfert de charge vers l'avant du véhicule entraîne une diminution de l'adhérence du train arrière qui augmente d'autant le risque de dérapage.
Un peu de physique s'impose, il faut ralentir pour diminuer la force centrifuge qui déporte le véhicule vers l'extérieur du virage. Si on ne ralenti pas assez, l'adhérence des pneus risque de ne pas être suffisante et le véhicule risque de glisser.
Afin d'éviter de céder à la panique, il faut se faire à l'idée que l'anxiété va revenir en étant dans la voiture. Ainsi pour pouvoir la combattre, vous pourrez commencer par travailler sur votre respiration, en inspirant lentement par le nez et en expirant par le ventre plutôt que par le thorax.
Ne gardez jamais le regard fixe en virage, toujours mobile, en évolution, en avance. Si vous fixez un endroit sur le bord de la route pendant plus d'une seconde, vous allez aller vers cet endroit. Le seul endroit à fixer est l'issue, vers la sortie du virage, puis la sortie elle-même dès que vous la percevez.
En effet, elle permet d'incliner moins la moto, de la garder plus droite, donc de réduire les risques de perte d'adhérence. En fait si on réduit la vitesse, elle permet même de tourner avec la moto quasi droite, verticale.
Pour commencer, le meilleur moment pour entamer le freinage est quand les roues du véhicule sont stables. On évitera donc de freiner lors d'une manœuvre brusque sur le volant. Il faudra également être vigilant quant à l'état du véhicule, celui de la chaussée, la densité du trafic ainsi que la météo du jour.
Si vous arrivez trop vite sur le virage, cela vous oblige à freiner fort et il y a dans ce cas un important transfert de masse vers l'avant. Ce transfert de masse sur la voiture déleste le train arrière et réduit l'adhérence des pneus arrières, avec un risque de ce que l'on nomme le survirage.
Dans une descente, utilisez la technique du frein moteur. Cela signifie que vous devez engager une vitesse (la première ou la seconde) qui aura pour effet de ralentir le moteur et de limiter l'usage des freins, ce qui provoquerait une usure prématurée.
En l'absence d'éléments de signalisation, les règles apprises dans le code de la route stipulent que c'est la priorité à droite qui doit être appliquée. De plus, pour tourner sur la gauche, le véhicule qui coupe la route à un autre véhicule qui va tout droit ne sera pas prioritaire.
sélectionner les virages à signaler; déduire la signalisation théorique à implanter; identifier les virages situés en limite de classe. Visite sur le site pour confirmer ou corriger les résultats du modèle.
Savoir quand il faut passer les vitesses et rétrograder
de 20 km/h à 40 km/h : on doit passer la seconde vitesse. de 40 km/h à 60 km/h : on doit passer la troisième vitesse. de 60 km/h à 80 km/h : on doit passer la quatrième vitesse. au-delà de 80 km/h : on doit passer la cinquième vitesse.
L'effet gyroscopique
La vitesse de rotation d'une roue engendre un effet gyroscopique qui permet de maintenir la roue en équilibre. A partir de 35 km/h la moto tient en équilibre toute seule et son axe n'est plus modifiable. La moto ne se dirige plus mais s'incline.
Placez le pied droit sur la pédale de frein. Appuyez de manière dégressive, c'est à dire assez fortement au départ, puis relâchez doucement la pression en fonction de la distance que vous devez parcourir. Relâchez la pédale de frein quand vous avez atteint la vitesse ou le point désiré
Ne laissez pas le pied sur l'embrayage
Car même si vous ne pensez pas appuyer sur la pédale, la seule présence de votre pied dessus créé une légère pression sur cette dernière. Celle-ci engendre alors un patinage qui risque d'user prématurément le disque, et conduite à terme à la panne.
Si ce sont les roues arrière qui dérapent, vous êtes en survirage. Vous devez dans ce cas contre-braquer, ce qui peut vous paraître contre intuitif, mais il s'agit bien de la seule solution pour empêcher le tête-à-queue. Par exemple, si vos roues partent vers la gauche, vous devez braquer à gauche toute.
Le point de corde : c'est le point situé à l'intérieur du virage. C'est ici que l'on commence à débraquer en direction du point de sortie (vers l'extérieur).
A faire : Garder les roues braquées et accélérer afin de remettre la voiture dans l'axe. Accélérer proportionnellement à l'angle de dérive car plus l'arrière dévie plus il faut mettre du gaz pour la redresser. Si la voiture dévie de manière très importante, il est possible de contre-braquer très légèrement.
À l'approche d'un rond-point, il lui faudra céder la priorité à gauche et contrôler le rétroviseur intérieur. Il devra également contrôler l'allure et la cadence des usagers venant de gauche pour pouvoir s'insérer en toute sécurité.
Ainsi, pour éviter de réaliser des écarts de trajectoire trop importants, les conducteurs ne devront pas hésiter à ralentir afin d'adopter une vitesse de croisière adaptée à leur environnement de conduite.