La dignité ne doit pas se perdre, l'amour ne se supplie, ni ne s'implore, et nous ne devons pas perdre notre dignité par amour. Que nous le croyons ou pas, la dignité est ce fil fragile et délicat que nous compromettons souvent, qui peut se casser et même découdre les liens de nos relations affectives.
Nous devons nous réveiller. Nous le disions au début, ce doit être “l'ère de la dignité”, celle où nous devons tou-te-s nous souvenir de notre valeur, de notre force, de notre droit à avoir une vie meilleure. Nous devons nous rappeler que nous méritons ce que nous souhaitons et ce dont nous avons besoin.
Elle mérite un respect inconditionnel, indépendamment de son âge, de son sexe, de son état de santé physique ou mentale, de sa condition sociale, de sa religion ou de son origine ethnique.
Par extension, le mot dignité désigne aussi l'attitude d'une personne ayant de l'amour-propre, du respect pour elle-même. Perdre sa dignité signifie « être rabaissé, se retrouver dans une situation humiliante, dégradante ».
Ainsi, la dignité de la personne humaine est imprescriptible et la limite à la liberté devient ce qui ne nuit pas à l'humanité d'autrui. La liberté individuelle s'envisage alors sous le ciel de la dignité comme le devoir de chacun à un certain conformisme à la nature humaine.
Du principe du droit à la dignité découlent d'autres droits : le principe de la primauté de la personne humaine, du respect de l'être humain dès le commencement de sa vie (ce qui pose la question du moment où commence la vie), l'inviolabilité de l'intégrité, l'absence de patrimonialité du corps humain, et l'intégrité ...
La dignité humaine permet de considérer l'humanité comme « une pluralité de volontés libres unies par la raison16 » : celle-ci « rapporte ainsi chacune des maximes de la volonté conçue comme législatrice universelle à chacune des autres volontés, et même à chacune des actions envers soi-même, et cela non pas pour ...
Le site du CNRTL définit principalement la dignité comme un « sentiment de la valeur intrinsèque d'une personne ou d'une chose, et qui commande le respect d'autrui. »
Le terme dignité vient du latin dignitas, qualité qui attire la considération, l'estime et le prestige. Reconnaître la dignité d'un être c'est juger qu'il mérite d'être honoré, c'est le distinguer des autres en le gratifiant d'admiration, d'hommages. La dignité est donc a priori ce qui inspire le respect et l'honneur.
Le principe de dignité permet de poser juridiquement la valeur des êtres humains. Il indique comment doivent être traitées ou pas certaines personnes. Dignement pour un être humain signifie « humainement ». Un être humain, ni plus (comme un Dieu), ni moins (comme un animal ou comme une chose).
La dignité est une exigence morale étroitement liée à l'autonomie et donc à l'usage de la liberté : imposer son respect de l'extérieur ne permet pas de rendre les hommes plus moraux.
La personne humaine. [Expr. tautologique qui insiste sur l'appartenance au genre humain] Individu de l'espèce humaine qui se distingue du simple individu biologique et a droit à la considération parce que doué d'une conscience morale. Synon.
La dignité est le principe premier du système juridique parce que la personne humaine est l'horizon ultime du droit, en réalité sa finalité. Le principe de dignité pose ainsi la primauté de l'être humain sur tout autre intérêt [60][60]Voir ainsi l'article 2 de la Convention d'Oviedo sur les Droits….
D'abord, le respect de la dignité d'une personne implique de traiter la personne avec égard et considération, quels que soient notamment son âge, son origine ethnique, son état de santé physique ou mentale ou sa condition sociale.
C'est la dignité qui donne de la visibilité et de la respectabilité à un dignitaire, pendant un bref moment ou une vie durant. La dignité commune à tous les Hommes est celle qui élève tout individu au rang de personne humaine.
Origine du concept
L'étymologie latine du mot dignité se réfère au mot féminin latin « dignitas », dont les traductions sont très nombreuses. Dignitas provient du verbe impersonnel « decet » et renvoie à la notion de convenance et de décence.
− Caractère, qualité d'une personne intègre, incorruptible, dont la conduite et les actes sont irréprochables. Le magistrat le plus austère peut être amené, par son intégrité même, à rendre des arrêts aussi révoltants (...) que ceux du magistrat prévaricateur (France, Opinions J.
Respecter implique de se soucier de l'impact de nos actes sur autrui, d'être inclusif et d'accepter les autres pour ce qu'ils sont, même lorsqu'ils sont différents. Le respect commence par la confiance et il est lié à l'empathie, la compassion, l'intégrité et l'honnêteté.
humain, le principe selon lequel la loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l'être humain dès le commencement de la vie.
Conditions de l'atteinte : l'atteinte à l'intégrité du corps humain n'est permise qu'à deux conditions : – Nécessité thérapeutique pour une personne ; – Le consentement préalable de cette personne.
Personnage revêtu d'une dignité, d'un rang éminent dans une hiérarchie : Les dignitaires de l'État.