Il jouait on ne sait quel effrayant jeu de cache-cache avec la mort ; chaque fois que la face camarde du spectre s'approchait, le gamin lui donnait une pichenette. Une balle pourtant, mieux ajustée ou plus traître que les autres, finit par atteindre l'enfant feu follet. On vit Gavroche chanceler, puis il s'affaissa.
Les gardes nationaux lui tirent dessus, et ses camarades insurgés, retranchés derrière la barricade, suivent la scène avec inquiétude.] Le spectacle était épouvantable et charmant. Gavroche, fusillé, taquinait la fusillade.
Gavroche meurt le 6 juin 1832 , peu après Éponine, près de la même barricade de la rue de la Chanvrerie, pendant l'Insurrection républicaine à Paris en juin 1832, en tentant de récupérer des cartouches non brûlées pour ses camarades insurgés et en chantant une célèbre chanson qu'il n'a pas le temps d'achever (Tome V.
Gavroche est un enfant parisien, personnage du roman de Victor Hugo, Les Misérables. Un enfant vivant dans la misère, la peur, les rats et les souris ainsi que les égouts, abandonné dans la rue par ses parents, mais pourtant resté joyeux.
Javert vient l'arrêter alors qu'il se trouve auprès de Fantine alitée et elle meurt de saisissement sans avoir revu sa fille. Devant le lit où Fantine expire en février 1823, Jean Valjean fait la promesse à la morte de s'occuper de Cosette.
Victor Hugo y regroupe les personnages principaux du roman : Marius, Javert, qui seront tous deux sauvés par Jean Valjean, et le petit Gavroche (douze ans), fils des Thénardier. Gavroche quitte l'abri de la barricade1 afin de récupérer les cartouches non brûlées des soldats morts au combat.
N'ayant plus rien à perdre, Marius se rend à la barricade avec l'idée d'y mourir. Mais le destin en décide autrement puisqu'Éponine, ne pouvant se résoudre à voir son bien-aimé malheureux, meurt en s'interposant devant le fusil qui visait Marius après lui avoir remis la lettre de Cosette.
L'un des airs les plus célèbres du répertoire de comédie musicale est la chanson de Gavroche, le gamin parisien révolté durant l'Insurrection républicaine à Paris en juin 1832 : « Je suis tombé par terre, C'est la faute à Voltaire, Le nez dans le ruisseau, C'est la faute à Rousseau. » Les paroles furent écrites par ...
Gavroche sort afin de récupérer les cartouches des soldats morts au combat. Au moment où Gavroche débarrassait de ses cartouches un sergent gisant (1) près d'une borne, une balle frappa le cadavre.
Elle pourrait représenter les conditions de vie difficiles des femmes au XIXe siècle, puisqu'elle finit sa vie misérablement. Elle est discriminée par Javert (le policier) et par les hommes qui ne la considèrent pas. Elle vend ses cheveux et ses dents pour sauver sa fille (Cosette) et finit par se prostituer.
Jean Valjean meurt d'avoir perdu son bien, sa Cosette attirée par le monde, l'amour, l'insouciance de la jeunesse. Il est, comme Goriot, le martyr et le Christ de la Paternité.
Jondrette est un faux nom, Gavroche l'est aussi (à l'origine, c'était d'ailleurs Chavroche. L'utilisation du "G" selon certains seraient à rapprocher de l'espagnol "gavacho" = malpropre, terme utilisé pour désigner les Français ; le féminin gavacha = fille publique).
La casquette Gavroche et son histoire
Cette casquette est aussi connue sous le nom de la casquette Irlandaise, une casquette reconnaissable par sa visière et sa forme bombée. Si au début elle était synonyme de révolte et souvent apparentée au peuple, cette dernière a été vite adoptée par tous et toutes.
gavroche n.m. Gamin (de Paris), malicieux et effronté ; titi.
Marius Pontmercy est un personnage du roman Les Misérables de Victor Hugo. Il tombe amoureux de Cosette et la marie à la fin du roman. Il est l'un des rares personnages qui survivent à la fin de l'histoire.
Gavroche est né! Il vit dans les rues de Paris après avoir été abandonné par ses parents. Il se retrouve impliqué dans l'Insurrection Républicaine de 1832 à Paris. S'illustrant par une conduite héroïque malgré son jeune âge, il trouve malheureusement la mort au milieu des batailles.
Couple de personnages des Misérables de Victor Hugo. Couple connu sous les traits des aubergistes auxquels Fantine a remis Cosette, ils ont pour enfants Éponine (qui mourra sur les barricades), Azelma et trois garçons, dont Gavroche.
Le Manifeste. Cosette et Gavroche : les deux orphelins créés par Victor Hugo dans Les Misérables évoquent la fragilité de l'enfance dans une société violente. Ils nous rappellent qu'un enfant a non seulement besoin d'amour et d'attention, mais aussi d'un cadre familial stable et naturel.
Le policier Javert, démasqué, est confié à l'ancien forçat : ce dernier lui rend la liberté. Jean Valjean sauve Marius, blessé, et le transporte chez Gillenormand à travers les égoûts de Paris.
Elle est l'aînée des enfants des Thénardier. Elle a le même âge que Cosette, toutes les deux sont nées vers la fin de l'année 1815. Éponine a une sœur, Azelma, sa cadette de deux ans et leur frère cadet est Gavroche, né au début de l'hiver 1820.
Pendant la révolte de 1832, une des « plus grande guerre des rues qu'ait vue l'histoire », Marius est blessé. Un coup de feu lui a cassé la clavicule. Il s'évanouit, mais Jean Valjean lui sauve la vie en l'emmenant loin de la barricade où le combat fait rage.
Gavroche est un enfant rejeté par ses parents (ce sont les Thénardier), et qui vit dans la rue. Un soir, alors qu'il observe la devanture de la boutique d'un perruquier (1), il recueille deux autres enfants errants dans les rues de Paris. Et les deux enfants le suivirent comme ils auraient suivi un archevêque (2).
Marius utilise Eponine, amoureuse de lui, pour envoyer des lettres à Cosette et la considère comme une amie, une confidente. Après la barricade, Marius se réconcilie avec son grand-père à qui il dit qu'il va épouser Cosette, ce qu'il fait peu de temps après.
► Voltaire et Rousseau sont considérés comme responsables du goût de Gavroche (entre autres gens du peuple) pour la révolte, de son énergie à lutter contre les injustices.
L'expression "C'est la faute à…" relève du parler populaire. Elle doit son succès à la chanson que Gavroche entonne dans Les Misérables sur les barricades avant d'être abattu : "Je suis tombé par terre, c'est la faute à Voltaire…" Cette expression appartient au registre oral et ne peut pas s'employer à l'écrit.