La formulation neutre privilégie l'utilisation de noms, d'adjectifs et de pronoms qui ne présentent pas d'alternance masculin/féminin tout en ayant un genre grammatical qui leur est propre. Ces mots désignent aussi bien des personnes non binaires que des personnes s'identifiant au genre féminin ou masculin.
Masculin : un Féminin : une Neutre : um, o Inclusif : un·e [un-n] Exemple : un·e ami·e est venu·e me voir. Le pluriel reste des. Exemple : Des auditeurices nous ont écrit. Masculin : du Féminin : de la Neutre : do ou de lo Inclusif : di ou de li Exemple : Va au bureau di directeurice !
Il s'agit d'un pronom non genré, nouvelle troisième personne du singulier, ni féminin, ni masculin, et qui « vise à désigner une personne quel que soit son genre. ».
Les pronoms démonstratifs « ce », « ça », « ceci » et « cela » sont quasi unanimement considérés comme des formes neutres et dans une moindre mesure comme des formes de genre indifférencié. Il en va de même pour « rien » et « quelque chose ».
Certaines personnes non binaires préfèrent qu'on les désigne par un pronom autre que « il » ou « elle » — un néopronom. « Iel » est le néopronom le plus couramment utilisé en français, mais il en existe plusieurs autres comme « ul », « ol » et « ille ».
Ces dernières années, les personnes se définissant comme non-binaires, c'est-à-dire en dehors des normes de genre féminin ou masculin, adoptent un pronom neutre. Mais faute de mot français équivalent au "they" neutre anglais, certains font le choix d'utiliser le néologisme "iel".
Le pronom « iel » (aussi écrit « yel » ou « ielle ») est le plus utilisé selon une enquête menée en 2017 par le blog La vie en Queer sur la base de 286 réponses. Il existe cependant d'autres néo-pronoms, comme « ille », « ul », « ol », « ael », « æl », « al », ou « ele » et la forme tonique « ellui ».
Le pronom "iel", contraction de "il" et "elle" a été ajouté en octobre dernier à la version en ligne du dictionnaire Le Robert. Un mot utilisé notamment par les personnes non-binaires qui ne se reconnaissent dans aucun genre, ni masculin ni féminin.
Apopathodiaphulatophobie l'un des mots les plus longs de la langue française. Apopathodiaphulatophobie est un mot de 24 lettres.
Le mot belleau est l'une des formes du mot beau , belle , mais elle n'est ni son masculin, ni son féminin : la forme belleau se veut neutre, elle ne mentionne pas de genre. Elle s'utilise lorsqu'on parle d'une personne non binaire, ou bien pour qualifier une personne dont on ignore le genre.
L'expression «langage neutre du point de vue du genre» est une expression générique couvrant l'usage d'un langage non-sexiste, inclusif ou équitable du point de vue du genre.
Si les mots ont une forme masculine et féminine qui se prononce différemment, on peut distinguer le neutre en prononçant la terminaison neutre (ex. heureut = « heureutte »). La terminaison -x se prononce souvent comme /k/ ou /ks/.
Par exemple, le mot enfant est un parfait exemple d'un mot épicène. Cette démarche peut aussi bien porter sur les mots, en féminisant les professions, par exemple autrice, que sur la rédaction, en évitant d'utiliser par exemple uniquement le masculin pluriel pour désigner un collectif.
En voici d'autres : ael, ille, ielle, im, em. De plus, une personne agenre ou non binaire pourrait très bien utiliser des pronoms binaires (il/elle), ou bien une combinaison de pronoms et néopronoms (elle/ielle/iel).
Au pluriel, le mot adelphe désigne les frères et sœurs d'une personne, les autres membres de sa fratrie. Par extension, il arrive qu'on appelle adelphes les personnes de la communauté à laquelle on appartient, sans faire de distinction de genre.
La règle générale consiste à ajouter – e à la forme écrite du masculin. Attention : Les mots masculins en – e ayant une forme identique au féminin sont des épicènes. un mot différent (un homme/une femme, un neveu/une nièce, un roi/une reine, etc.)
2-…1-… STOP ». Si l'un de ses camarades annonce un nombre de lettres inférieur pendant son décompte, il interrompt alors son adversaire en débutant son propre décompte.
«Sycophante» vient du grec et désignait, dans la Grèce antique, à Athènes, le «dénonciateur professionnel qui assignait en justice des citoyens riches afin d'obtenir une part de leurs biens s'ils étaient condamnés», ainsi que nous l'apprenons dans Le Trésor de la langue française.
hippopotomonstrosesquippedaliophobie (36 lettres), un terme utilisé pour décrire la phobie des mots longs.
Par exemple, une femme qui s'identifie en tant que telle pourra afficher "she/her", les pronoms féminins en anglais. Le neutre "They/them" gagne du terrain aux Etats-Unis, utilisé par les personnes dites "non-binaires", qui ne s'identifient ni comme homme ni comme femme.
Mais il est tout aussi idéologique de refuser de donner à « iel » une entrée, comme le fait le Larousse ! Le Robert a toujours cherché à être proche des mots qui font l'actualité, alors que le Larousse se montre plus conservateur. Ce sont des choix éditoriaux et commerciaux.
Le terme gender fluid peut se traduire en français par la fluidité de genre. C'est-à-dire qu'il désigne une situation où le genre d'une personne est fluide et oscille entre féminin et masculin, de façon permanente ou temporaire. En bref, il désigne toute personne qui ne se définit pas par un genre fixe.
Le mot trans, dans le cas de la parentalité, est souvent associé à des transsexualités binaires, à savoir, un homme trans (qui s'identifie en tant qu'homme) s'appelle un père et une femme trans (qui s'identifie en tant que femme) s'appelle une mère.
Pour désigner une personne non-binaire, il est possible selon son souhait d'utiliser des pronoms neutres (par exemple “iel” ou “ille” ou “ael”).
Le pronom «they», en anglais, s'emploie désormais au singulier pour désigner une personne de genre non-binaire. On connaissait le pronom personnel «they» en anglais comme la traduction de «ils» ou «elles» en français.