Une régression du sommeil dure en moyenne 5 à 10 jours, et, si votre enfant dormait bien avant, tout rentrera dans l'ordre au bout de 15 jours tout au plus. L'important est de ne pas avoir créé de conditionnement, d'être à l'écoute pour essayer de comprendre d'où vient cette régression et d'observer l'enfant.
Les bons réflexes à adopter pour redresser la situation
Séparez l'environnement repas/sommeil. Maintenez le rythme de la journée en veillant à ce que les horaires (repas, siestes, réveil et coucher) soient bien respectés. Si le bébé ne sait pas s'endormir seul, c'est le moment de lui apprendre à être plus autonome.
Certains parents ont constaté une régression du sommeil de l'âge de 4 mois jusqu'à 6 ou 7 mois, ce qui correspond à une période où le nouveau-né devient plus actif. Par exemple, le fait d'avoir appris à marcher à quatre pattes peut donner à votre bébé envie d'aller explorer le monde plutôt que d'aller au lit.
Utiliser du bruit blanc pendant les siestes. Cela peut aider bébé à enchaîner un autre cycle de sommeil et faire une sieste plus longue ! Essayer de rendormir votre bébé à la fin d'un cycle en le berçant, en lui redonnant sa tétine, en le câlinant, en lui susurrant des mots doux.
Rappel : les réveils chez un bébé sont normaux, physiologiques et adaptés aux besoins de bébé. En grandissant, votre bébé va avoir moins besoin de sommeil. Du coup, s'il faisait ses nuits, en grandissant, il peut en se réveillant ne plus être assez fatigué pour se rendormir.
L'origine ? Cette régression est liée au fait que le bébé prend conscience de son environnement et du lien d'attachement avec ses parents. Il a tendance à refuser d'être posé, ne veut pas se séparer, pour dormir il a besoin d'un environnement plus calme, moins de bruit et moins de lumière.
La régression est avant tout une réaction au stress, à l'anxiété. « Lorsqu'il régresse, l'enfant fait un pas en arrière : il revient à une étape de développement qu'il connaît et qu'il maîtrise. C'est une manière pour lui de se sentir en sécurité, de retrouver une certaine zone confort », explique l'experte.
Cette régression arrive autour de 4 mois, un peu avant ou après parfois. Il s'agit d'un bébé qui dormait bien, autour de l'âge de 8 semaines ou avant, même en état de dépendance (le parent l'endormait le soir et il filait jusqu'au matin et se rendormait seul après le ou les boire de nuit).
Les régressions du sommeil sont des périodes où le sommeil de bébé se complique alors qu'il était apaisé auparavant. Elles sont en général le signe de développements psychomoteurs, par exemple autour de 4 mois, quand la structure du sommeil change, ou de 8 mois, avec l'angoisse de la séparation.
Son organisme découvre de nouveaux aliments à digérer et n'est pas encore réglé, son petit corps ne diffuse pas le sentiment de satiété pendant toute la nuit. Il se réveille donc car la faim le taraude ! Essayez d'augmenter les quantités de ses biberons et d'épaissir un peu son lait.
Mieux vers 5 à 6 mois
Il est important de leur expliquer que leur enfant ne sera pas pour autant hyperactif, qu'il est simplement en train d'acquérir un rythme circadien et qu'il va progressivement devenir plus régulier vers cinq/six mois.
Si votre bébé de 14 mois a un sommeil perturbé, plusieurs raisons peuvent justifier cette situation. Concrètement, les experts évoquent des facteurs comme la dette de sommeil, les douleurs dentaires, les petites maladies et une mauvaise routine du coucher.
Les pics de croissance, ou jours de pointe du nourrisson, se produisent autour de 7 à 10 jours après la naissance, à la 3e semaine de vie, vers 6 semaines, puis vers 3 mois, 6 mois. Le délai entre deux pics augmente à mesure que le bébé grandit.
À 4 mois, le temps de sommeil diminue à une moyenne de 14 à 15 heures par jour. Le bébé commence à dormir plus longtemps la nuit. Autour de l'âge de 4 mois, le nourrisson a généralement un horaire de vie plus stable et prévisible.
Voici quelques raisons qui pourraient expliquer pourquoi votre enfant se réveille à 4h00 du matin : Il a déjà assez dormi. Il a «sauté» une sieste (une sieste de moins peut faire en sorte que votre enfant se couchera plus tôt le soir et se réveillera plus tôt le matin)
Si maintenant l'enfant est inquiet, il peut se réveiller complètement et rester éveillé pendant tout un cycle soit une à deux heures. Il peut également crier et pleurer pour appeler ses parents. Dans tous les cas, il faut le rassurer.
Le bébé doit être couché éveillé dans son berceau. On peut voir à diminuer la luminosité, les stimulis autres en gardant possiblement un bruit de fond qui contribue souvent à aider l'endormissement du bébé, comme le bruit de moteur d'un aquarium, d'un ventilateur ou d'un déshumidificateur par exemple.
Si vous voulez que votre bébé fasse ses nuits sans pleurer, il doit apprendre à se rendormir seul. Pour y parvenir, mettez-le au lit avant qu'il ne soit complètement endormi. Ne le laissez pas devenir dépendant d'un rituel de bercement ou de lait pour s'endormir. S'il pleure, c'est à vous de décider.
Afin qu'il retrouve des conditions de sommeil identiques de jour comme de nuit, tirez les rideaux au moment de coucher bébé pour sa sieste : il associera l'obscurité au sommeil et ne s'endormira que plus facilement. De plus, cela lui rappellera la sensation de confort et de sécurité de sa vie in utero.