Comment gérer le contre-transfert en thérapie ? Pour un client subissant un contre-transfert de la part du thérapeute, il est essentiel d'avoir une communication ouverte . Discutez : N'hésitez pas à parler au thérapeute de vos sentiments.
Pour pouvoir travailler son contre-transfert, l'analyste a besoin de s'inclure dans la situation analytique, ne pas s'imaginer ni supérieur ni normal face à un patient inférieur et malade, comme cela s'est fait pendant longtemps, alors que le contre-transfert était sous-estimé et pris pour un phénomène névrotique qui, ...
Comprendre ses motivations inconscientes est important parce que cela vous permettra de comprendre ce qui se jouera dans la relation d'aide au titre de transfert et contre-transfert. Cela ne peut que vous aider à conserver une neutralité bienveillante vis-à-vis de la personne aidée.
Les signes annonciateurs d'un contre transfert : Tendance à intervenir trop rapidement à cause d'une émotion d'un patient, La contagion d'humeur où le thérapeute se cale sur celle de son patient, L'irritation ressentie à cause des propos du patient.
Il s'agit d'exprimer au plus près nos besoins, aspirations, émotions… et prendre l'initiative de faire ce qu'il faut pour les combler (s'exprimer, agir comme nous le souhaitons) tout en risquant un refus de l'autre qui reste libre devant notre besoin.
Résolution du transfert en psychologie
Le transfert qu'effectue le patient envers le thérapeute est involontaire et s'impose à lui de façon inconsciente. Il lui permet de comprendre ce qui se passe en lui-même à travers ce qu'il renvoie au thérapeute.
« Il se manifeste aussi par de la sympathie, de la confiance, de l'idéalisation, la peur de le quitter, de l'anxiété quand il s'absente, le besoin de lui parler », précise Marc Rouzet.
Le « transfert amoureux » peut faire ressurgir des traumatismes enfouis ou un rapport conflictuel avec les parents, par exemple. Ce mécanisme inconscient est en fait un moyen de mettre en scène des souffrances antérieures sans devoir passer par la case « confession ».
Le contre-transfert désigne l'ensemble des réactions affectives conscientes ou inconscientes de l'analyste envers son patient. Ce phénomène, auquel on a historiquement accordé une place importante dans la cure se trouve aujourd'hui contestée.
Orr, auteur d'une revue historique sur les notions de transfert et de contre-transfert, c'est en 1923 qu'a été présentée, par Adolph Stern, la première étude consistante sur le thème du contre-transfert ; celui-ci le définit comme « le transfert que l'analyste développe sur son patient ».
En tant qu'infirmier dans un service, le transfert permet de se rendre compte que par nos soins, notre attention, ou alors notre indifférence ou notre mépris, nous pouvons générer ce fameux déplacement de sentiments chez le patient, qui s'avouera plus ou moins explicitement.
Le transfert en psychanalyse désigne un processus au cours duquel des sentiments ou des désirs inconscients envers les premiers objets investis dans l'histoire d'un sujet — le plus souvent les parents —, se trouvent reportés sur une autre personne.
Ce transfert qui s'opère permet de retraverser ces ressentis, d'en prendre conscience, de les nommer et de s'en débarrasser. Mais pour cela, il est extrêmement important que le patient dise tout à son analyste, sans rien censurer, même s'il a peur de lui faire de la peine.
L'érotomanie est une forme de paranoïa qui peut être superficielle ou profondément structurelle et qui consiste à attribuer à l'autre nos propres intentions amoureuses. Cette interprétation des signes, nous en souffrons tous plus ou moins. Cela devient ennuyeux quand la conviction prend le pas sur le doute.
Vous pouvez donc lui avouer ce que vous éprouvez pour lui, que ce soit par écrit ou en face à face. Il est d'ailleurs souvent plus simple, lorsqu'on fait preuve de pudeur dans les sentiments, de les exprimer au travers d'une lettre, d'un mail ou d'un SMS.
S'il n'y a pas de bonne manière de procéder, l'idéal c'est d'en parler : "le simple fait de dire à son thérapeute 'j'ai envie qu'on arrête de se voir, mais j'ai peur de vous le dire' est un bon moyen de sauter le pas", confie la psychologue clinicienne.
En psychanalyse active, le transfert est considéré comme une forme d'activation des différentes phases d'évolution psychoaffectives. Dans un premier temps, le transfert positif est seul à l'œuvre, l'analysant perçoit l'analyste et les séances comme une matrice protectrice, rassurante, bienfaisante.
La capacité de certains malades à « transférer » les conflits infantiles sur le psychanalyste, au cours de la cure, a conduit Freud à grouper, sous l'expression de névroses de transfert, l'hystérie de conversion, la phobie (ou hystérie d'angoisse) et la névrose obsessionnelle.
Qu'est ce que le transfert en psychanalyse ? Le transfert est le moteur de tout travail analytique. Il consiste à déplacer sur la personne de l'analyste les affects vécus et ressentis durant l'enfance.
"Transfert" désigne un déplacement d'une chose, d'une valeur ou un droit, oubien un changement de situation. Ainsi la vente aboutit à un transfert de propriété entre le vendeur et l'acquéreur. La transmission d'une somme d'argent d'un compte bancaire à un autre compte bancaire réalise un transfert financier.
Contre-attitudes
Du côté des patients : « attitude-réponse » du patient à celle qui lui est présentée par le soignant. Peut être vécue sur le même mode d'expression, ou sur un mode différent voire opposé.
Quant aux patients insé- cures, selon leur style d'attachement, ils peuvent éprouver des difficultés à admettre leurs symptômes et à estimer qu'il mérite de l'aide ; ils peuvent aussi se montrer réticents à faire confiance aux soignants, voire même être hostiles.
-L'identification projective :
A l'inverse des autres mécanismes de défenses qui visent à mettre de la distance entre le soignant et le patient, le mécanisme d'identification projective consiste à anéantir cette distance. Le soignant a tendance à se mettre à la place du patient et est alors de lui-même.
Dans ce texte, le terme contre-transfert culturel, désigne l'ensemble des émotions vécues et véhiculées par les intervenants, induit par les représentations collectives qui les structurent, qu'elles soient sociales, historiques, politiques, religieuses ou idéologiques.