Pour bien saisir le comportement de votre enfant, gardez en tête qu'il se voit comme le centre du monde. Néanmoins, il comprendra parfaitement ce que vous lui inculquez si vous êtes cohérents, en récompensant un bon comportement et en punissant une mauvaise attitude.
Tentez de mettre des mots avec lui sur les raisons de ce “caprice”, aidez-le à organiser sa pensée. Expliquez-lui la situation. Plus grand, aidez-le à verbaliser son mal-être. A partir de 5-6 ans, les “caprices” peuvent exprimer sa difficulté à trouver sa place.
Plus en détail, la majorité des parents interrogés s'accordent à dire que les six ans de leur enfant se sont mieux déroulés que prévu, tandis que les sept ans ont vu les crises de colère les plus mémorables. Les huit ans, quant à eux, ont été unanimement désignés comme l'année la plus difficile à vivre.
De 18 mois à 3 ans
Et surtout qu'on ne lui dicte pas que ce qu'on lui interdit, mais aussi ce qu'on attend de lui. Par exemple : « Non, je ne veux pas que tu cries, je veux que tu parles tout bas » en chuchotant nous-même en le disant pour qu'il apprenne par imitation.
Les cris, les insultes et les menaces sont en effet considérés comme une forme de violence verbale et psychologique qui a un effet négatif sur le sentiment de sécurité que l'enfant peut ressentir en présence de ses parents.
A partir de quel âge un enfant peut être capricieux ? On situe cet âge critique aux environs des 18 mois. Avant cet âge, un bébé pleure uniquement par besoin ; il peut avoir faim, froid ou avoir besoin d'être rassuré ou changé, par exemple. On ne parle de caprices qu'aux alentours des 2 ans.
Les crises de colère à coups de hurlements et de cris stridents, on en a tous déjà vu, et en tant que parents, on en a tous déjà connu au moins une fois… Ces crises de colère font partie du développement normal de l'enfant, surtout à l'âge où il commence réellement à développer son autonomie, vers 18 mois.
Comment savoir si mon bébé développe un lien d'attachement sécurisant? Pour le parent, les premiers signes d'attachement sont extrêmement gratifiants : À 4 semaines, votre bébé réagira à votre sourire, par exemple par une expression du visage ou un mouvement. À 3 mois, il vous sourira en retour.
Mieux vaut répondre “On va s'en occuper” », poursuit le spécialiste. D'autant que les formes négatives sont mal perçues par les petits. Plutôt que “Ça ne fait pas mal” ou “Ce n'est rien” (d'abord, qu'en sait-on ?), mieux vaut lui dire “Je suis là, on va regarder ça, ça va aller, tout va bien se passer.”
Dites-lui : « Tu restes dans ton lit, c'est l'heure de dormir. » Évitez de lui faire un grand discours, car de toute façon, il est dans ses émotions et à son âge, son côté rationnel n'est pas du tout développé. Lorsqu'il se réveille la nuit, procédez de la même façon jusqu'à ce qu'il se rendorme.
Quand faut-il intervenir ? Dans les premiers mois de la vie, les pleurs d'un enfant doivent être soulagés le plus rapidement possible, car ils témoignent généralement d'un état d'insécurité émotionnelle. À cet âge-là, les enfants n'utilisent pas les pleurs comme un moyen de pression sur leurs parents.
Est-ce de la manipulation? Lorsque vous ne cédez pas à toutes ses demandes, votre enfant comprend mieux quelles sont vos limites. À l'inverse, si vous cédez souvent à ses crises, il apprend que c'est ce qu'il doit faire pour obtenir ce qu'il veut. Ce n'est toutefois pas de la manipulation ou de la provocation.
Avant l'âge de 2 ans, un enfant n'est pas capable de comprendre ce qu'est une punition. Il comprend qu'il se passe quelque chose, mais ne peut pas faire le lien entre l'action et sa conséquence. Il est donc inutile de gronder ou de réprimander un bébé. De 12 à 36 mois, l'enfant se développe.
En lui disant « je t'aime », mais à bon escient.
Vidéo du jour : En lui disant aussi « je suis fière de toi » : pour un enfant, la fierté et la confiance de ses parents ont souvent autant d'importance que leur amour.
Cela se produit souvent entre 18 mois et 2 ans. Pour aider votre enfant à développer son langage, soyez à l'écoute de ses signaux de communication et répétez ce qu'il dit correctement en ajoutant des mots.
Vers 8 mois, la parole “non” associée à votre gestuelle, à votre intonation est intégrée. A votre “non”, votre enfant stoppera son geste et vous regardera …