La pré‐éclampsie est une pathologie de la grossesse caractérisée par une élévation de la pression artérielle se produisant au plus tôt au milieu du second trimestre (après vingt semaines d'aménorrhée). Elle s'accompagne d'une élévation de la quantité de protéines présente dans les urines.
Le diagnostic de pré-éclampsie est posé en présence : d'une élévation de la pression artérielle, supérieure à 140 mmHg et/ou 90 mmHg survenant après la 20ème semaine d' aménorrhée (milieu du second trimestre).
Pourquoi une pré-éclampsie survient-elle ? La pré-éclampsie résulte d'un dysfonctionnement du placenta . Cet organe assure les échanges entre le fœtus et la mère, ainsi que la régulation hormonale de la grossesse. Dans le cas de la pré-éclampsie, le placenta fonctionne normalement pendant les premières semaines.
L'éclampsie survient exclusivement dans le cadre d'une hypertension gravidique, définie par la survenue d'une hypertension artérielle au cours de la grossesse après vingt semaines d'aménorrhée, ou au cours du post-partum avant six semaines.
La prévention de l'hypertension gravidique et de la prééclampsie réside avant tout dans la surveillance mensuelle de la femme enceinte : prise de la tension artérielle et recherche de protéines dans les urines, afin de mettre en œuvre un traitement au plus vite le cas échéant.
Il existe plusieurs moyens de faire baisser le taux de protéine dans les urines. Il est possible de diminuer la consommation de protéines, de diminuer la consommation de sel, de boire plus d'eau, de prendre des antihypertenseurs.
La prééclampsie est l'apparition ou l'aggravation d'une hypertension artérielle, associée à la présence excessive de protéines dans les urines, qui se développe après la 20e semaine de grossesse. L'éclampsie désigne des convulsions qui surviennent chez les femmes présentant une prééclampsie, en l'absence d'autre cause.
Si l'hypertension artérielle est très élevée (180/110 mmHg ou plus), la femme est immédiatement évaluée, car le risque de complications pour la mère et/ou le fœtus est élevé. Si la femme souhaite poursuivre la grossesse malgré le risque, elle nécessite souvent plusieurs antihypertenseurs.
Généralement, la femme enceinte ne présente aucun symptôme d'hypertension. L'hypertension sera donc détectée lorsque le médecin mesurera la pression artérielle lors d'un rendez-vous de suivi de grossesse.
Si les valeurs vont jusqu'à 5g/l, on parle de protéinurie gestationnelle. Elles révèlent de légers dérèglements tels que des problèmes circulatoires ou de la fièvre. Un taux qui dépasse les 5g/l indique une maladie sérieuse.
La protéinurie se caractérise par la présence de protéines dans les urines en quantité supérieure à la normale. Habituellement, les urines contiennent peu de protéines, entre 50 et 150 mg par jour. Chez la femme enceinte, le taux est toujours plus élevé, mais ne doit pas excéder 300 mg pour 24 heures.
On catégorise les troubles hypertensifs de la grossesse de la manière suivante : Hypertension gestationnelle. Hypertension chronique. Prééclampsie/éclampsie.
La tension artérielle est normale si elle est < à 140/90 mmHg ou 14/9 cmHg.
Bonjour, Il n'y a pas d'accouchement sans risque, ni pour le bébé ni pour la maman. Une grossesse à terme dure 40 semaines d'aménorrhée (SA), on parle d'un accouchement prématuré avant 36 SA.
Manger, bouger…
Un sport comme la marche rapide, le vélo ou la natation par exemple, permet de réguler la pression artérielle, à l'effort comme au repos, et favorise la perte de poids.
Profitez de la marche et bougez :
La marche est l'un des meilleurs exercices cardiovasculaires pour les femmes enceintes. Les femmes enceintes hypertendues peuvent faire baisser leur tension artérielle en profitant d'une marche rapide de 30 à 45 minutes par jour.
L'hypertension artérielle liée à la grossesse, appelée hypertension artérielle gravidique, survient habituellement après 4e mois (20e semaine d'aménorrhée). Elle est due à une anomalie des vaisseaux sanguins du placenta. Elle n'y a pas ou peu de perte de protéines dans les urines, contrairement à la prééclampsie.
L'utilisation ponctuelle ou chronique d'aspirine à doses ≥ 500 mg/j est formellement contre-indiquée à partir du début du 6ème mois de grossesse (24 SA), y compris en prise unique.
Si les quantités de protéines retrouvées dans l'urine sont supérieures aux quantités normales, on en cherche la cause. La protéinurie peut être de nature transitoire, par exemple suite à une fièvre, une maladie inflammatoire (une infection urinaire par exemple) ou un effort physique.
La pastèque : ce fruit riche en eau, en vitamine C et en minéraux a des effets bénéfiques pour les reins. Consommer régulièrement de la pastèque aide à détoxifier et à purifier les reins, surtout pendant les saisons chaudes.
Un taux anormalement élevé de protéines dans le sang (hyperprotéinémie) peut signaler une trop faible quantité d'eau dans le sang (déshydratation) ou l'augmentation de la fraction des gammaglobulines (anticorps) comme dans les maladies inflammatoires chroniques, certaines infections virales ou des atteintes de la ...
Lorsque la prééclampsie est sévère, la patiente peut également présenter des maux de tête persistants, des bourdonnements d'oreille, des tâches noires ou lumineuses qui bougent dans le champ de vision, ou encore une douleur forte juste en dessous des côtes, en particulier du côté droit.
Le traitement comprend habituellement du sulfate de magnésium IV et un accouchement à terme ou plus tôt en cas de complications maternelles ou fœtales. La pré-éclampsie affecte 3 à 7% des femmes enceintes.