« La règle d'or de la recomposition, pour Catherine Audibert, c'est de ne pas vouloir précipiter les choses, de laisser du temps au temps. Prendre une place de beau-parent ne se fait pas en un jour, il faut avoir un peu de tact et de discernement pour que cette place soit acceptée.
Faire preuve de douceur, de tact, d'empathie, et favoriser autant que possible le dialogue. Prendre un peu de recul et ne pas prendre pour soi ce qui peut se jouer à un autre niveau.
Soyez à l'écoute, mais ne vous transformez pas en détective. Ne cherchez pas à vous approprier vos petits-enfants. Votre amour débordant pourrait vous pousser à mettre de la pression sur les parents pour les voir trop souvent à leur goût. Évitez tout jugement quant à l'éducation des petits-enfants.
On aime rarement ses beaux-enfants dès les premiers instants, on les apprécie avec le temps, cela peut prendre des mois, voire des années. Inutile de se forcer car l'enfant percevra si l'attitude maternelle est feinte. Découvrir la maternité avec l'enfant d'une autre n'a rien d'évident.
Essayez de changer votre regard », conseille la spécialiste. Demandez à un tiers qui connaît le couple de pointer des qualités de votre gendre ou de votre belle-fille. Plus neutre que vous, il lui en trouvera forcément et vous pourrez vous focaliser dessus.
"C'est la clé pour se faire accepter par les enfants de la nouvelle personne qui partage votre vie, car à n'importe qu'elle âge, la belle-mère est perçue plus ou moins comme la remplaçante de la mère. La patience est aussi fondamentale pour se faire accepter par la ou le nouveau partenaire de votre enfant."
“Son rôle va aussi dépendre de la place que lui donne le père dans la vie des enfants : simple aide auprès du père pour faire respecter les rituels déjà mis en place ou bien implication plus ou moins importante dans l'éducation des enfants”, ajoute-t-elle.
de l'agressivité, en particulier à l'égard de la mère considérée comme responsable de la séparation ; un refus de suivre les rythmes proposés par les parents et l'école ; une perte de confiance dans les adultes, en particulier dans le père, dont la vision déclencherait une réaction de refus, etc.
L'enfant de l'autre a peut-être encore plus besoin d'être aimé pleinement et de façon généreuse, parce que la séparation de ses parents est une souffrance pour lui. Aimer un enfant dans le désintéressement, c'est comme donner de l'engrais à une plante : il s'épanouira et vous le rendra au centuple.
Plus vous discutez ou vous opposez, plus vous alimentez un conflit présent ou sous-jacent. Il faut s'imposer, imposer ses choix, et prendre ses distances si besoin. Ne culpabilisez pas de ne pas prendre tous ses appels, ni de ne pas assister à toutes les réunions familiales. Surtout si elles vous pèsent.
Accepter ses limites et oser dire non donne un bel exemple de courage, d'authenticité et de respect de soi aux enfants. Cela permet également de minimiser les frustrations pour mieux préserver le couple. Car oui, le rôle du beau-parent engendre de multiples émotions et vient réveiller son propre enfant intérieur.
Avant tout, essayez de ne pas prendre les choses personnellement. Qu'il s'agisse de vous ou d'une autre, votre belle-mère trouverait toujours à redire. Soyez patiente et positive et laissez le temps agir et votre belle-mère s'habituer peu à peu à votre présence.
Mère du conjoint ou de la conjointe. 2. Conjointe du père ou de la mère, pour les enfants issus d'un autre mariage, d'une autre union de l'un ou de l'autre.
Le plus souvent se met en place une habitude. Pour nommer ses beaux-parents, il existe six possibilités : appeller sa belle-mère par son nom de famille, par son prénom, par « belle-maman », par « maman », par « mamie » ou « mémé », ou éviter.
Passez du temps en tête à tête avec chacun de vos enfants et beaux-enfants. Cela vous permettra de développer de meilleures relations avec eux, car vous les connaitrez mieux et ils vous connaitront mieux. Ce sera aussi une façon de leur montrer que chacun d'eux a de l'importance pour vous.
Le beau-parent n'a ni droit ni devoir direct envers l'enfant de son conjoint ou de son compagnon. Toutefois, le code civil l'oblige à « assister son conjoint de façon appropriée dans l'exercice de l'autorité parentale ».
Pour réussir à trouver sa place au sein d'une famille recomposée, le beau-parent ne doit pas hésiter, en fonction de l'histoire familiale et de l'âge de l'enfant, à passer du temps avec lui, seul ou avec son partenaire. Et là, ce dernier joue un rôle primordial.
“ Le gendre idéal est celui qui plaît à la belle famille et surtout à la belle mère, il est charmant, attentif, travailleur. C'est un bel homme, cultivé et sérieux. Le gendre idéal, c'est aussi le bon père pour les petits enfants.
Montrez votre bienveillance en offrant des cadeaux par exemple ou en proposant votre aide. Dans toutes les situations, restez naturel, jouer les plastiques ne fera qu'empirer votre situation. Il vaut mieux que votre belle-famille vous voie sous votre vrai jour et s'y adapte dès la première rencontre.
Il faut faire attention et ne pas permettre certaines attitudes irrespectueuses. Si nous avons des reproches à faire, c'est à leur fils qu'il faut s'en plaindre. Lui seul, de part son attitude vous fera respecter par ses parents. Surtout pas de guerre ouverte !!!