Chez un enfant bavard, il est important de lui faire comprendre que, malgré son jeune âge, il ne peut pas, toujours, être au centre de l'attention. Il faut l'écouter, tout en lui faisant comprendre que l'on doit aussi écouter les autres, laisser chacun s'exprimer sans pour autant monopoliser la parole.
Comment peut-on aider un enfant à canaliser son bavardage ? H. I. : Je conseille souvent aux parents d'inscrire un temps de parole dans le rituel du coucher. L'enfant raconte un aspect positif de sa journée, puis un autre négatif. Bien sûr, c'est sur l'aspect négatif qu'il faut s'attarder.
C'est un signe de précocité chez certains : ce que dit l'adulte, l'enfant le sait déjà, il a besoin d'être nourri davantage. Mais l'ennui peut aussi cacher des difficultés d'apprentissage : l'enfant décroche parce qu'il ne comprend pas. “Certains bavards sont des hyperactifs, observe Geneviève Henry.
Moduler sa voix
Vous pouvez commencer votre phrase en parlant fort et la terminer en parlant tout doucement, limite en chuchotant. Cela captivera ainsi les enfants, qui feront le silence pour entendre la fin de votre phrase.
La prise en charge de ces enfants consiste à mettre du sens afin que leur comportement perturbateur ne soit plus la seule réponse possible pour eux. Il faut les rééduquer (orthophonie, prothèse auditive, pédagogie adaptée, psychothérapie, orientation…) pour qu'ils apprennent à mieux comprendre et à mieux répondre.
Le bavardage commence lorsque l'enseignant perd l'attention d'un ou de plusieurs élèves de la classe. Dans de nombreux cas, cela se produit en raison d'une surcharge d'informations. Les élèves ont une capacité d'attention limitée de par leur développement cérébral encore incomplet.
Derrière le bavardage peut se cacher une excitation ou une angoisse . Adultes comme enfants, nous sommes traversés chaque jour par une multitude d'angoisses . C'est normal et il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Mais n'ayant ni la maturité ni les outils pour les affronter, l'enfant fait diversion .
Une logorrhée verbale est un terme de psychologie qui désigne un flot de parole incessant. C'est un symptôme fréquemment rencontré en psychiatrie et en neurologie car il est présent dans différentes maladies comme le trouble bipolaire ou l'aphasie de Wernicke.
Les bavards n'écoutent pas beaucoup mais ils parlent énormément et parfois même de manière indiscrète. C'est une forme de surdité volontaire qui a pour effet diverses conséquences. Ainsi en bavardant, l'élève est passif et certaines remarques ne sont pas prises en compte.
Pourquoi les élèves bavardent-ils ? Explication qui revient le plus souvent : « Un élève bavarde d'abord parce qu'il s'ennuie ». Beaucoup remettent en cause les programmes, qui leur semblent complètement inappropriés à la réalité du terrain. Autre raison souvent citée : la disposition dans la classe.
Je donne, comme punition de base (pour bavardage ou travail non fait), un verbe à conjuguer à toutes les personnes, tous les temps de tous les modes (donc 20 temps). C'est une punition très facile à vérifier (pour voir si c'est complet), qui demande environ 20 min (entre 15 et 25 min), de travail à l'élève.
Pour les bavardages, appliquer une échelle de sanctions: rappel à l'ordre, punition ( toujours signée des parents, sinon ce n'est pas drôle ), mot / observation écrite dans le carnet, heure de retenue, exclusion.
Demandez-leur de se taire d'une voix plus basse, mais SÉRIEUSEMENT pour ne pas déranger le reste de la classe. Vous pouvez également leur dire que leur travail va être contrôlé et noté, ou qu'ils seront les premiers à passer au tableau pour la correction.
Pour que la punition soit comprise, il faut respecter quelques règles. Tout d'abord, il faut que l'enfant sache que ce qu'il fait est interdit. Aussi, si l'enfant fait une bêtise pour la première fois, il faut commencer par lui expliquer que ce qu'il fait est mal. Si l'enfant récidive, il faut le punir.
On peut faire diversion, interpeller un autre élève, lancer une autre activité, on oriente l'attention des élèves dont celui là sur autre chose. Même quand l'extinction marche, il y a toujours des moments où le comportement réapparaît, il faut y être préparé. Souvent le comportement est renforcé par les camarades.
Crier plus fort que son enfant pour le faire taire. Voire, la fessée (que nous vous déconseillons ICI). D'autres préféreront céder à ce qu'ils interpréteront comme un caprice en donnant à l'enfant ce qu'il réclame, ou ignorer la situation, pensant qu'il finira par se calmer tout seul.
Faites un geste spécial permettant de demander le silence.
Lever la main en l'air par exemple et tous les enfants le feront. Technique très connue mais qui a fait ses preuves même si des enfants ne percutent pas ou continuent de parler, une fois de plus par habitude.
Donnez l'astuce de mettre ses doigts sur la gorge et refaire le même exercice. Faites vous-même un exemple avec un élève si cela ne fonctionne pas. Renouvelez l'exercice plusieurs fois. Faites arrêter tout travail lorsque cela devient bruyant et faites un rappel.