Prenez le temps de vous asseoir quelques minutes pour discuter avec un collaborateur, faire le point. Ne jugez pas : le surmenage peut rendre irritable. Glissez votre avis par petites touches, en vous mettant à sa place. Faites-le parler de son stress et de ses angoisses, afin de l'obliger à prendre de la distance.
De ce fait, l'employeur a pour obligation d'éviter tous les facteurs de stress qui vont générer le burnout. Il doit veiller à la charge de travail de chacun. Cela peut-être via l'organisation de points hebdomadaires, mensuels ou annuels pour vérifier que le salarié se sent bien dans son entreprise.
En cas de reconnaissance du caractère professionnel de la maladie, il sera possible de se voir octroyer des indemnités journalières s'il y a interruption temporaire de travail ou une rente en cas d'incapacité permanente, ainsi que la réparation de ses dommages.
Le temps nécessaire pour un arrêt de travail ou un arrêt maladie pour burn-out dépend du stade d'avancement de celui-ci. C'est le médecin qui détermine la durée, mais en moyenne, elle est de courte durée, seulement quelques jours.
Les conséquences d'un burn out
La réduction de l'accomplissement personnel. Une attitude détachée. La dépersonnalisation. Un sentiment d''avoir perdu son autonomie.
L'épuisement professionnel évolue avec l'organisation du travail. Une personne soumise trop longtemps à une intensité professionnelle trop forte va finir par s'effondrer. Et cela peut laisser des séquelles à vie, explique la psychologue Marie Pezé, auteure du Burn out pour les nuls.
Le burn-out n'est pas officiellement inscrit au tableau des maladies professionnelles reconnues par la Sécurité sociale. En revanche, les dépressions d'épuisement, identifiées par un médecin, sont prises en charge. Le burn-out peut donc être couvert dans ce cadre.
Quelles sont les différences entre burn-out et une dépression ? Le burn-out survient dans la sphère professionnelle alors que la dépression concerne tous les aspects de la vie de la personne. Le burn-out est un processus de dégradation lié au rapport au travail.
Après un burn-out, le retour à une activité professionnelle est souvent un moment de fragilité, une étape difficile. Pour éviter le piège de la rechute, comme dans 30 à 50 % des cas, il est nécessaire de changer les règles qui vont ainsi délimiter un avant et un après burn-out.
Émotionnelles : sensation de vide, d'impuissance, perte de confiance en soi, pessimisme… Physiques : fatigue générale, maux de tête, de dos, tensions musculaires, trouble du sommeil… Cognitives : difficulté de concentration, indécision, difficultés à faire des opérations simples, altération de la qualité de travail…
Être à l'écoute sans jugement
Le burn-out est une maladie et non pas un problème de volonté. L'étape de déni qui accompagne souvent les premiers symptômes ne doit pas être renforcée par des reproches mais au contraire par une attitude d'écoute et de bienveillance qui aidera votre conjoint à verbaliser sa souffrance.
Le burn out se traduit d'abord par des signes physiques : fatigue permanente, mal de dos, insomnies, migraine, maux de ventre, infections fréquentes, etc.
En cas de burn-out, votre médecin peut vous délivrer un arrêt de travail . Dans ce cas, vous pourrez bénéficier d'Indemnités journalières (IJ) délivrées tous les 14 jours par l'assurance maladie, à compter de votre 4e jour d'arrêt, afin de compenser en partie votre perte de salaire.
Dans la plupart des cas, le médecin prescrit un arrêt de travail, qui peut être de courte durée ou plus long, afin de vous permettre de vous reposer, de prendre du recul et de mettre en place les mesures nécessaires pour améliorer votre situation au travail. Il peut également vous recommander une psychothérapie.
On l'appelle burn out, ou syndrome d'épuisement professionnel. Peut-être parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, émotionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des conséquences parfois graves.
Au-delà de 90 jours d'arrêt, la visite de pré-reprise est de droit, c'est-à-dire que le médecin du travail ne peut pas la refuser au salarié. à Elle est demandée au médecin du travail soit par le salarié lui-même, soit par son médecin traitant soit pas le médecin conseil.