Couchez votre ami sur le côté en position latérale de sécurité et appelez les secours pour demander de l'aide (18 ou 112). Enfin, si vous savez que votre ami a trop bu et même s'il dit qu'il peut assurer quand même, découragez-le de prendre le volant ou même son vélo.
Mangez et buvez une boisson non alcoolisée, même si vous avez l'impression que vous ne le supporterez pas. Votre corps a besoin d'être réhydraté et de reprendre de l'énergie. Cherchez ce qui pourrait vous soulager, comme par exemple parler, marcher, s'allonger, ou vomir.
Maintenir un dialogue
Lui parler, donc, quand elle n'a pas bu, sans colère, sans tenter de lui faire admettre qu'elle a un problème avec l'alcool, juste pour lui exprimer votre angoisse, vos besoins et vos espoirs. Les leçons et les reproches ne font qu'attiser déni et culpabilité… qui poussent à boire davantage.
Si l'on est en colère et qu'une ambiance angoissante commence à régner, il est recommandé de se concentrer sur ses pieds. Cela permet de gérer l'angoisse ressentie et d'éviter une réaction exagérée ou inappropriée. Le massage est l'un des meilleurs alliés permettant de soulager les angoisses.
soûl adj. Qui est ivre, qui a bu avec excès d'une boisson... soûl n.m.
Pour éviter tout conflit avec une personne ivre agressive, essayez de la distraire avec une boisson non alcoolisée ou en passant une chanson ou un film qui lui plait. Si vous n'arrivez pas à vous faire entendre, essayez de demander à un de ses proches de lui parler pour lui dire d'arrêter de boire.
- Pour en parler : faire preuve d'écoute, tenter de comprendre les raisons qui poussent l'autre à boire. Les reproches et le chantage peuvent se montrer néfastes. Restez ouvert au dialogue. - Pour l'aider à résoudre ses problèmes : orienter vers des professionnels, des numéros d'aide ou des associations locales.
Tenter de quitter l'alcool pour céder à la pression mise par sa conjointe, ses enfants ou ses collègues est voué à l'échec. La guérison démarre le jour où l'on se dit “cette fois, c'est terminé, ce verre c'était le dernier –à vie”. On appelle cela “le déclic”.
Deux conditions doivent être satisfaites : les troubles du malade rendent impossibles son consentement ; son état mental nécessite des soins immédiats assortis d'une surveillance constante en milieu hospitalier. La demande d'hospitalisation doit être nominative et signée par la personne qui la formule.
De plus, l'effet désinhibiteur et dépresseur de l'alcool fait en sorte que certaines personnes finissent justement par exploser en libérant les émotions qu'elles refoulent depuis des mois, voire des années. C'est pour cela que l'on voit plusieurs personnes devenir très émotives ou agressives sous l'effet de l'alcool.
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
Dormir ne diminue pas le taux d'alcool dans le sang.
Une alcoolémie de 1,5 g/l dans le sang à trois heures du matin est encore de 0,6 g/l le lendemain à 9h.
Depuis février 2013, le nalméfène (Selincro®) dispose d'une autorisation européenne de mise sur le marché pour le traitement de la dépendance à l'alcool. Il est remboursé par la Sécurité sociale depuis septembre 2014. Ce médicament agit sur le système de récompense en diminuant l'envie irrépressible de boire.
La passiflore, plante originaire du Mexique et d'Amérique du Sud, peut être aussi utilisée en tisane pour ses vertus sédatives et apaisantes car elle est considérée comme un anxiolytique naturel.
Une érythrose faciale (gonflement et rougeur du visage), parfois de la couperose témoignent d'une consommation d'alcool excessive. Si c'est une personne plus proche de vous, comme votre conjoint, observez-le intimement.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
Les effets de l'alcool varient selon les personnes. L'alcool désinhibe la plupart des gens et les rend plus sociables, moins anxieux, plus enjoués et humoristiques. Toutefois il existe un certain nombre de personnes qui ont "l'alcool mauvais", c'est-à-dire qui deviennent agressifs lorsqu'ils boivent trop.
Selon une étude publiée dans Clinical Psychology Science et relayée par nos confères du New York Post, l'état d'ébriété d'un individu révèle sa réalité et sa vraie personnalité. Un test a été effectué sur un groupe de 156 participants volontaires.
Grâce à Al‑Anon, j'ai appris que l'alcoolisme est une maladie et que je peux aimer la personne, tout en détestant la maladie. J'ai également appris que j'avais moi aussi été affectée par la maladie et que j'avais le droit d'éprouver de la colère à cause de cela.
Des doses d'alcool faibles ou modérées ont un effet euphorisant, induit par l'activation du système de récompense libérant de la dopamine – le neuromédiateur du plaisir –, et un effet relaxant parce qu'il inhibe le système inhibiteur du comportement. L'alcool favorise les relations interpersonnelles.