C'est pourquoi une blessure = un masque. Ce masque est finalement le produit de notre égo et de ses mécanismes de défense. Ainsi, la personne qui souffre de la blessure de l'abandon porte le masque du dépendant. Elle a du mal à fonctionner seule et a besoin qu'on s'occupe d'elle…
"On ne va pas vraiment guérir d'une blessure de rejet. On ne peut pas l'effacer ou l'oublier. Cette blessure fait partie de nous et il faudra apprendre à vivre avec. L'idée est de la cicatriser pour s'épanouir, voire même d'en faire une force et une marque de positivité, rétablit Aline Nativel Id Hammou.
Elle se manifeste par des troubles du rapport à soi-même : mauvaise estime de soi et sentiment de ne pas être à la hauteur, et par des comportements excessifs dans les relations affectives. La demande d'amour est massive et les attentes démesurées.
SCIENCES – Le fait de se sentir seul a maintenant une explication scientifique. S'il vous arrive souvent d'avoir l'impression d'être abandonné, c'est que vous êtes victime d'une "spirale négative". Un cercle vicieux se met alors en place.
Le syndrome de l'abandon se traduit par le sentiment permanent d'insécurité lié à la peur, ou plutôt l'angoisse, d'être abandonné. Les répercussions sur les relations à la fois amicales, amoureuses et familiales peuvent être conséquentes. Maria Hejnar, psychologue clinicienne-psychanalyste, nous en dit plus.
L'angoisse de séparation est une étape normale du développement des enfants qui survient vers l'âge de 8 mois et se termine vers l'âge de 18 mois. Lors de cette période, votre bébé est rassuré par votre présence.
La blessure de rejet est une blessure émotionnelle. La personne qui souffre d'une blessure du rejet a le sentiment d'être repoussée et non reconnue par les autres et cela l'empêche de s'épanouir. Le rejet est ici considéré comme une forme de mépris, de refus ou de dénigrement.
La solitude entraine généralement une diminution de la motivation et de l'humeur. La personne qui en souffre devient moins active, ce qui crée un déconditionnement à la fois sur le plan physique, mental et social.
Outre l'accompagnement par un professionnel, il faut veiller à faire des choses qui sont bonnes pour soi. Réaménager son intérieur, faire du sport, libérer du temps pour ses passions… Ce sont des actes concrets qui permettent de retrouver qui l'on est et de reconstruire une image positive de soi.
Une méthode pour se reconnecter à vous-même et à vos besoins consiste à prendre le temps de vous écouter et à prendre soin de vous. Le fait de faire l'effort de prendre du temps pour soi et d'écouter ce qui vous traverse est donc le premier pas, qui peut être exigeant, en direction de votre être authentique.
Si vous ressentez un vide lorsque vous êtes seul, c'est un signe que vous perdez votre individualité et que vous dépendez des autres pour faire et ressentir. Cela peut nuire à votre estime de soi et à votre sécurité personnelle.
La phobie de l'abandon est un syndrome vécu par de nombreuses personnes, mais qui se traduit de manières très diverses selon chacun : angoisses, perte de confiance en soi, instabilité affective...
En psychologie clinique, ce que l'on nomme un abandonnique est une personne qui présente un syndrome d'abandon. Cela se manifeste, à l'égard des autres, par un besoin affectif important qui se conjugue à un comportement de rejet de lien.
Son conseil : acceptons cette fragilité et osons en parler. Lors des premiers rendez-vous amoureux, nous avons toujours cette angoisse de faire comprendre à l'autre à quel point il nous trouble. On rêve de lui prendre la main, de lui faire une place dans sa vie, mais la peur du rejet nous fait bafouiller.
L'isolement social et la solitude peuvent augmenter les risques de maladie du cœur, d'AVC et de décès précoce. Une étude a révélé que le fait d'être isolé socialement était associé à une augmentation de 60 à 70 % du risque de décès sur une période de sept ans.
Le fait de vous changer les idées peut aussi vous aider à contrôler vos sentiments. Distrayez-vous de ce qui vous fait souffrir de sorte à pouvoir prendre du recul. Faites du sport. Téléphonez à un ami qui a l'habitude de faire des blagues.
Quand elle est blessée, la femme forte regarde son partenaire droit dans les yeux et sourit. Une mauvaise décision ne signifie pas que sa vie est foutue et elle le sait très bien. Une femme forte va aller de l'avant car elle est consciente de tout ce qu'elle apporte à une relation amoureuse. Elle connaît sa valeur.
Ne plus être célibataire à 40 ans passe également par le fait de se mettre à une activité dans laquelle vous vous sentez à l'aise. Le sport par exemple vous permettra de faire d'une pierre deux coups en entretenant votre santé, tout en sculptant votre physique.