Les thérapies par la parole sont recommandées pour le traitement des
Les troubles dissociatifs sont généralement déclenchés par un stress ou un traumatisme intense. La personne peut, par exemple, avoir été victime d'abus ou de maltraitance durant son enfance. Elle peut avoir vécu ou avoir été témoin d'événements traumatiques, tels que des accidents ou des catastrophes.
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afin de faciliter la guérison. En effet, une prise en charge médicale et un soutien psychologique restent la clé pour soigner ce trouble. Le meilleur traitement pour prendre en charge un trouble dissociatif, vous l'aurez compris, est la thérapie.
L'hypnose peut permettre d'accéder aux états dissociés du patient et à d'autres identités et aider le patient à mieux contrôler les passages entre ces états dissociés.
Lui manifester votre affection et votre compassion pour ce qu'il vit. Lui permettre d'exprimer ses émotions, si c'est son souhait. Ne le forcez pas à parler. Se donner le droit à l'occasion de se sentir impuissant et frustré en tant que proche.
La dissociation peut affecter la mémoire ou la perception de la réalité et peut être un acte ponctuel, qui relève de la normalité, ou un trouble émotionnel qui nécessite un traitement spécialisé. Les gens peuvent perdre la notion du temps et de l'espace sur notre environnement de manière normale.
Le symptôme principal est la sensation d'irréalité (détachement, impression d'être observateur, de ne pas être soi-même), l'impression d'étrangeté, de non-familiarité, perturbation de la perception (déréalisation). Expérience familière à plusieurs personnes, mais de façon fugitive.
Trouble dissociatif de l'identité (personnalité multiple)
Lorsque les personnes atteintes sont dans un état de personnalité donné, elles ne peuvent plus se souvenir de ce qu'une autre partie a fait ou éprouvé. Mais il peut arriver que les différents états de personnalité ne soient que partiellement dissociés.
Prenez le temps de bien respirer et lâchez prise jusqu'à ce que les symptômes s'estompent après leur survenue ; apprenez à accepter les sensations qu'ils vous imposent. Cette approche peut être difficile à mettre en place, mais elle propose une alternative qui parfois réussit à éliminer totalement les symptômes.
L'hypnose peut également être utilisée lors d'une psychothérapie. Cette pratique peut aider à soulager le patient, voire le désensibiliser face aux souvenirs traumatisants. L'hypnose peut aussi aider à mieux se concentrer sur soi pour apprivoiser les différentes personnalités et leur prise de contrôle.
L'écoute et le respect de l'individu, ainsi que de ses alter est d'autant plus important. Le TDI est sujet à des fantasmes ou a des visions erronées dues principalement à des œuvres de fiction. Il est particulièrement nécessaire de sortir de ce genre de représentations afin d'essayer de le comprendre.
Les personnes souffrant d'un trouble dissociatif de l'identité sont également atteintes d'amnésie dissociative, c'est-à-dire qu'elles ont du mal à se souvenir de différents souvenirs, comme la mort d'un être cher ou la façon d'effectuer des tâches spécifiques. Elles oublient les événements quotidiens et stressants.
La « récupération » a d'autant plus de chances de réussir lorsque ces troubles relèvent du stress. Le traitement le plus connu est l'usage est la psychothérapie ou la thérapie cognitivo-comportementales qui est l'une des solutions les plus plébiscitées pour guérir la dépersonnalisation et la déréalisation (chronique).
La dissociation se définit comme un trouble de l'identité, de la mémoire, de la conscience et de la perception de l'environnement (fonctions normalement intégrées).
Le traitement consiste en une psychothérapie ainsi qu'un traitement médicamenteux en cas de dépression comorbide et/ou d'anxiété.
La peur de devenir fou est parfois la raison-même qui mène au premier rendez-vous avec le psychologue. Il s'agit souvent d'une grosse inquiétude, qui provient généralement de pensées intrusives automatiques et incontrôlables, qui sont souvent à caractère agressif (faire du mal à quelqu'un, à un enfant, à soi-même).
En psychologie, la dissociation est une « séparation fonctionnelle entre des éléments psychiques ou mentaux qui sont habituellement réunis ». Ainsi, la prise en compte de la réalité et du vécu est inhibée (pensée, jugement, sentiment), de façon temporaire ou durable, pour supporter un traumatisme psychique.
Parler pour surmonter un traumatisme psychologique
Comme dans le cas de ceux qui écrivent au sujet de leur traumatisme psychologique, mettre des mots sur le traumatisme permet de le surmonter plus facilement. Plutôt que de se murer dans le silence, il est important de parler de ses souffrances, notamment à ses proches.
La dissociation pourrait être considérée comme une stratégie défensive de mise à distance ou de protection du soi. Cette mise à distance du soi passe sur le plan neurobiologique par une déafférentation corticale qui entraîne une altération de l'intégration des processus cognitifs, émotionnels et somatiques.
« Etat de dissociation » : sous ce jargon médical se rangent une série de sensations étranges. Toutes traduisent une déconnexion de la réalité. Ce peut être une « dépersonnalisation », avec un sentiment de ne pas être soi-même – on se voit allongé comme si l'on surplombait son propre corps, par exemple.
Associés à des symptômes psychiques, tels que fatigue morale, dépréciation de soi, sensation de déréalisation (comme si on vivait dans un film), angoisses et sensations de ne pas être reconnu à sa juste valeur. Si rien n'est fait, la troisième phase prend rapidement le relais.
Lorsque les émotions sont bloquées à la suite d'un traumatisme, des sentiments d'engourdissement et de vide peuvent s'ensuivre. Ce processus est connu sous le nom d'engourdissement émotionnel et peut amener une personne à se sentir morte à l'intérieur.
Toutes les formes d'hérédité (dominante, récessive, liée au sexe) sont rapportées. Évolue très vite avec les nouvelles techniques de diagnostic moléculaire. Varie selon la sévérité de la DI, + le TDI est sévère + fréquemment on identifie son étiologie : Pour les formes sévères (QI < 50) : 25 % de DI inexpliquées.
Le premier cas de TDI aurait été décrit par Paracelse. Au XIX e siècle, le « dédoublement » ou double conscience, le précurseur historique du TDI, était fréquemment décrit comme un état de somnambulisme, suggérant que le somnambule passait d'un comportement normal à un « état de somnambulisme ».