Le traitement de l'orthorexie par la médication intervient uniquement pour soulager certains symptômes (dépression, anxiété, TOC) et non pas l'orthorexie en elle-même. C'est une béquille chimique temporaire. Il faut sortir de l'enfermement progressivement, manger pour vivre et réapprendre à satisfaire les signaux.
L'orthorexie n'est pas considérée scientifiquement comme un trouble du comportement alimentaire (TCA), les statistiques sur l'orthorexie restent donc très rares.
L'orthorexie ou obsession d'une saine alimentation
Il s'agit d'une obsession pour la nourriture saine. Une personne devient orthorexique lorsqu'elle cherche absolument à exclure de son alimentation tout ce qu'elle considère comme malsain. Les critères précis d'exclusion ou de limitation varient selon les individus.
La population des pays industrialisés seraient davantage touchée par l'orthorexie. De nombreux facteurs tels que l'abondance des produits alimentaires, l'omniprésence de conseils alimentaires et les théories hygiénistes auraient une influence sur le développement de l'orthorexie dans cette population.
Afin de diminuer la fréquence des crises, essaye de prendre 3 à 4 repas quotidiens et réguliers. L'idée est de manger équilibré et varié, manger des proportions suffisantes d'aliments et d'éviter les restrictions alimentaires. Le plus important est de rester régulier dans des efforts accessibles et réalisables.
Elle touche en majorité les filles (au moins 80 % des cas). Les pics d'apparition de la maladie se situent entre 13–14 ans et 16–17 ans. Toutefois, l'anorexie mentale peut apparaître dans l'enfance ou à l'âge adulte. Des troubles des conduites alimentaires sont parfois observés chez les nourrissons.
Médecin traitant. Le rôle du médecin généraliste est central dans le traitement des TCA.
C'est ainsi que le très épicurien Brillat-Savarin déclare, dans son célèbre traité de gastronomie, La Physiologie du goût (1825) : « Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es. » Chez le matérialiste Ludwig Feuerbach, rebelote : « L'homme est ce qu'il mange », assène ce féroce adversaire des religions dans ses ...
Le mérycisme est un phénomène caractérisé par la régurgitation (habituellement involontaire) de petites quantités d'aliments provenant de l'estomac (le plus souvent 15 à 30 min après le repas), que le patient remâche et, dans la plupart des cas, ravale à nouveau.
Un gaspillage qui a de nombreux impacts sur l'environnement
L'alimentation a des impacts environnementaux importants : un tiers des gaz à effet de serre que nous produisons vient directement de nos assiettes ! Un repas génère en moyenne 3 kg de gaz à effet de serre, gaz à l'origine du changement climatique.
L'hyperphagie boulimique se caractérise par des épisodes récurrents de crises de boulimie, mais sans le recours aux comportements compensatoires inappropriés caractéristiques de la boulimie. C'est pourquoi les personnes souffrant d'hyperphagie boulimique sont généralement en surpoids ou en situation d'obésité.
Les troubles alimentaires sont des affections complexes qui peuvent se manifester en bas âge. Il existe quatre types de troubles alimentaires médicalement définis : l'anorexie mentale, la boulimie mentale, l'hyperphagie boulimique (aussi appelée frénésie alimentaire) et les troubles alimentaires non spécifiés.
On parle d'hyperphagie boulimique lorsque les épisodes récurrents de crises de boulimie ne sont pas associés à des comportements compensatoires (vomissements, utilisation de laxatifs...). En général l'hyperphagie boulimique occasionne un surpoids ou une obésité et génère une souffrance psychique.
B. Comportements compensatoires inappropriés et récurrents visant à prévenir la prise de poids, tels que : vomissements provoqués, emploi abusif de laxatifs, diurétiques, lavements ou autres médicaments ; jeûne ; exercice physique excessif.
Les troubles du comportement alimentaire sont des maladies complexes et multifactorielles, dont les origines sont à la fois biologiques, psychologiques, sociales et environnementales. Ainsi, de plus en plus d'études montrent que des facteurs génétiques et neurobiologiques jouent un rôle dans l'apparition des TCA.
Le trouble de restriction ou évitement de l'ingestion des aliments (ARFID, Avoidant and Restrictive Food Intake Disorder) est un «nouveau» diagnostic introduit dans le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition (DSM-5) en 2013.
Pour que la rumination commence, il faut que la vache se nourrisse. Quand elle broute, elle ne va pas beaucoup mâcher son herbe, mais plutôt l'avaler sous forme de brins assez longs. Ces brins descendent dans l'œsophage et tombent dans le réseau, d'où ils vont directement dans la panse (toutes les minutes).
La nourriture passe par la gorge via l'œsophage. De là, elle est envoyée dans l'estomac où elle va rester un petit moment. A l'intérieur de l'estomac, se trouve des plis qui vont faciliter la digestion. Ensuite, elle va vers l'intestin grêle, puis dans le gros intestin.
Symptômes comportementaux de l'hyperphagie et de la suralimentation compulsive. Les personnes hyperphages : Sont incapables de s'arrêter de manger ou de contrôler ce qu'elles mangent. Ingurgitent une grande quantité de nourriture.
Déguster quelque chose de bon sans faim stimule la production de dopamine, qui active le circuit de la récompense. L'envie de manger (l'appétit) augmente alors au début du repas, avant de diminuer. L'appétit peut donc venir en mangeant, mais à condition que la nourriture nous plaise.
Le questionnaire SCOFF est donc un outil simple, rapide et d'interprétation facile, dont les caractéristiques métrologiques sont satisfaisantes, permettant d'établir un diagnostic de TCA. Il ne prend que 30 secondes à compléter. Le questionnaire est composé de 5 questions dichotomiques.
D'un point de vue physiologique, la personne souffrant d'un TCA doit consulter un diététicien, dans le but que celui-ci lui explique l'importance de manger sainement, et surtout lui signale les impacts extrêmement négatifs des mauvaises habitudes alimentaires.