Par l'énoncé de ces deux doctrines, les deux puissances déclarent leur rupture complète. Le monde se scinde en deux blocs distincts : le bloc de l'Ouest et le bloc de l'Est. Ainsi commence une période de constitution d'alliances et de cessation des coopérations entre anciens alliés.
Le bloc de l'Ouest, également connu comme le bloc capitaliste et le bloc américain, ou en forme raccourcie « l'Ouest » désigne l'ensemble formé par les États-Unis et leurs alliés pendant la guerre froide, par opposition au bloc de l'Est ou en forme raccourcie « l'Est » qui désigne l'Union soviétique et les pays ...
Visant explicitement l'endiguement de la progression communiste, la doctrine Truman pose les États-Unis en défenseurs d'un monde libre face à l'agression de l'URSS. Des crédits d'environ 400 millions de dollars seront ainsi accordés à la Grèce et la Turquie.
La Doctrine Jdanov, annoncée en 1947, est une réponse soviétique à la Doctrine Truman, visant à promouvoir le communisme et condamner l'impérialisme américain, en soutenant les mouvements révolutionnaires partout dans le monde.
Une opposition technique, économique et militaire
Chacun des blocs s'organise militairement : Les États-Unis et les puissances occidentales créent l'union militaire de l'OTAN avec la signature du pacte Atlantique en 1949. L'URSS instaure une union militaire des pays communistes en 1955, le pacte de Varsovie.
Chacun des deux blocs forment des alliances économiques mais aussi militaire, ainsi les membres du Bloc Occidental se regroupent au sien de l'OTAN et les pays communistes avec le Pacte de Varsovie. Ils mettent aussi en place une politique d'endiguement dont l'objectif est de limiter l'expansion de l'idéologie adverse.
La guerre froide s'étend de 1947 à 1991. Elle divise le monde en deux et oppose le bloc occidental, capitaliste et libéral dirigé par les États-Unis au bloc soviétique, communiste et autoritaire mené par l'URSS.
La doctrine Truman, élaborée par le président Harry Truman et exposée devant le Congrès des États-Unis le 12 mars 1947, incarne une approche géopolitique qui préconise le soutien des États-Unis aux régimes démocratiques en opposition aux régimes autoritaires pendant la Guerre froide.
Le délégué soviétique, idéologue du PCUS et bras droit de Staline, Andreï Jdanov fait approuver par les participants de la réunion la thèse selon laquelle le monde est désormais divisé en deux camps irréductibles: un camp «impérialiste et anti-démocratique» dirigé par les États-Unis et un camp «anti-impérialiste et ...
Il s'appuie sur la terreur et l'oppression, une presse et une radio contrôlées, des élections truquées et la suppression des libertés personnelles. »
La doctrine Truman, qui fait des Etats-Unis un paradis terrestre, aussi bien que la doctrine Jdanov, qui fait de l'URSS un rêve éveillé, ne correspondent pas à la réalité. Elles sont, au contraire, deux doctrines de propagande nées au début de la Guerre froide pour séduire de nouveaux alliés partout dans le monde.
En quoi la doctrine Jdanov s'oppose-t-elle à la doctrine Truman ? La doctrine Jdanov doit son nom à Andreï Jdanov, troisième secrétaire du parti communiste de l'Union soviétique.
Il y a soixante-dix ans, le Plan Marshall était proposé par les États-Unis à une Europe encore exsangue de la guerre et divisée avec la partie orientale contrôlée par l'URSS. Il avait une double ambition : économique et politique, et a atteint ses objectifs contribuant à initier un début de construction européenne.
D'un point de vue idéologique, la guerre froide oppose d'un côté le système américain occidental, avec la démocratie, les droits de l'Homme, le capitalisme, et la primeur de l'individu ; et de l'autre l'URSS et le communisme, l'économie étatique, le parti unique, le parti communiste, et la primeur de la collectivité.
Le monde est alors divisé en deux camps, le bloc communiste avec l'Union soviétique, qui défend une économie contrôlée et la suppression des classes sociales et planifiée par l'État et le camp occidental autour des États-Unis, qui défend un système libéral, démocratique et capitaliste.
Elle vise à dénigrer l'adversaire mais aussi à vanter, auprès de l'opinion mondiale, les mérites du modèle libéral pour les Etats-Unis et du communisme pour l'URSS.
Que reproche Truman au bloc de l'Est ? Le thème du document porte sur le rôle de l'URSS en tant que leader du monde socialiste et démocratique face au monde impérialiste et antidémocratique représenté (selon le point de vu développé) par les Etats - unis.
➡️ Après la Seconde Guerre mondiale, la Doctrine Truman était une politique américaine qui visait donc à contenir l'expansion du communisme dans les années d'après-guerre par le biais d'une assistance économique et militaire.
Truman préside les États-Unis pendant la fin de la Seconde Guerre mondiale et la montée des tensions avec l'Union soviétique qui se transforme rapidement en guerre froide. Il passe la plus grande partie de sa jeunesse dans la ferme familiale.
Pour hâter la fin du conflit, il décide de lancer la bombe atomique sur Hiroshima et Nagasaki (août 1945). Réélu en 1948, il organise, avec son secrétaire d'Etat, Marshall, l'aide économique au monde libre, fait face à Staline pendant la “guerre froide”, et engage les Etats-Unis en Corée (juin 1950).
Truman en tant que 33e président des États-Unis consécutivement au décès de son prédécesseur Franklin Delano Roosevelt, et prit fin le 20 janvier 1953 . Membre du Parti démocrate, Truman était vice-président des États-Unis depuis seulement 82 jours lorsqu'il accéda à la fonction suprême.
« Le but que se donnent les États-Unis est l'établissement de la domination mondiale de l'impérialisme américain. C'est aux partis communistes qu'incombe le rôle historique de se mettre à la tête de la résistance au plan américain d'asservissement de l'Europe.
Tout au long du XXème siècle, deux superpuissances s'affrontent : les États-Unis et l'URSS, c'est la démocratie américaine face au communisme soviétique. Ces deux puissances possédant l'arme nucléaire, l'affrontement peut dégénérer en troisième guerre mondiale avec des conséquences atomiques.
Avec la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis et l'URSS définissent des sphères d'influence sur le monde. Au sein de ces sphères, ils promeuvent tous deux des modèles socio-économiques alignés sur eux et leurs intérêts, ce qui amène à constater dès 1946 que le monde est divisé par un « rideau de fer ».
Les États-Unis prônent la liberté économique et les droits de l'individu au risque de l'individualisme tandis que l'URSS recherche avant tout l'égalité sociale au risque de l'égalitarisme et le triomphe de la collectivité au mépris des droits et au risque de l'autoritarisme (cf.