Le médecin doit demander au patient l'autorisation d'informer la famille, chaque fois que cela est possible. La famille est exclue de l'information uniquement si c'est la volonté exprimée par la personne malade auprès des soignants. Ceci sera alors mentionné dans le dossier médical du patient.
- La communication dans l'équipe et auprès des proches s'apprend et doit être structurée. - Deux modes de communication sont à intégrer : le verbal et le non verbal. - Des outils comme les check-lists, un langage commun et concis, une écoute active, la reformulation… facilitent la communication.
Communiquer avec bienveillance et empathie est la base de la relation soignant-soigné. Cela permet d'accompagner, de faciliter, de faire accepter les soins et de motiver le patient à évoluer vers un mieux-être.
Comment informer le patient ? Cette information doit être claire, loyale et appropriée, précise l'article 35 du code de déontologie médicale. Les qualités de l'information : elle doit être synthétique, hiérarchisée, compréhensible et personnalisée.
. Article L. 1111-6 du Code de la santé publique : « Toute personne majeure peut désigner une personne de confiance qui peut être un parent, un proche ou le médecin traitant, et qui seraconsultée au cas où elle-même serait hors d'état d'exprimer sa volonté et de recevoir l'information nécessaire à cette fin.
De manière générale, préférez les sites d'information des agences publiques (comme par exemple : www.ansm.sante.fr pour les médicaments, www.has-sante.fr pour les actes médicaux, www.inpes.sante.fr pour l'éducation thérapeutique…) et les sites labellisés HONcode c'est-à-dire certifiés par la Haute Autorité de santé ( ...
La loi souligne que l'information incombe à tout professionnel de santé (art. 64) dans le respect des règles professionnelles qui lui sont applicables, référence au présent article et à la « limitation thérapeutique » à l'information qu'il permet. Claire, l'information donnée au patient doit lui être intelligible.
Le secret professionnel est le devoir qu'a un professionnel de ne pas partager les informations confidentielles qu'un client lui a confiées. Ce secret existe pour permettre à une personne de s'ouvrir complètement au professionnel dans une situation où elle a besoin d'aide.
L'information et le consentement aux soins : information du patient sur son état de santé et consentement aux soins, droit de refuser un traitement, droit d'être accompagné d'une personne de confiance, droit d'exprimer sa volonté dans des directives anticipées, accès au dossier médical.
Les informations relatives aux soins dispensés par les autres professionnels de santé ; Les correspondances échangées entre professionnels de santé ; Les directives anticipées ou, le cas échéant, la mention de leur existence ainsi que les coordonnées de la personne qui en est détentrice.
Les soignants témoignent souvent de la difficulté d'être investis par le parent malade d'une confiance particulière à cause de la fonction professionnelle qu'ils exercent. Ceci peut expliquer en partie pourquoi ils sont si impliqués dans leur accompagnement et dans leurs soins.
La communication, acte de soin quotidien, est un élément central du soin ; c'est l'un des principaux facteurs de satisfaction, mais aussi d'insatisfaction des usagers, qu'ils soient patients ou proches.
LE ROLE DU SOIGNANT
C'est aider l'être humain malade ou en santé à vivre en harmonie avec lui-même et son environnement en apportant des réponses en soins personnalisés et adaptés à ses besoins et ses attentes en tenant compte de ses ressources.
SEPT DROITS FONDAMENTAUX : Respect de la dignité, intégrité, vie privée, intimité, sécurité (cf. supra). Libre choix entre les prestations domicile / établissement.
Il doit informer le médecin des éléments importants concernant sa santé ou nécessaires au traitement. Cela permet au médecin d'offrir la meilleure prise en charge possible. Le patient doit également coopérer au traitement et suivre les prescriptions médicales qu'il a acceptées.
Les obligations du patient
Respect des heures de visite – Absence de bruit - Respect de la vie privée et de la dignité des autres patients - Ces mesures sont destinées à respecter le repos des personnes malades. A ce titre, les visites de plus de deux personnes sont proscrites.
Le secret couvre tout ce qui est venu à la connaissance du médecin dans l'exercice de sa profession, c'est-à-dire non seulement ce qui lui a été confié, mais aussi ce qu'il a vu, entendu ou compris."
Au terme de l'article 226-14 1° du code pénal, le secret professionnel n'est pas applicable « à celui qui informe les autorités judiciaires, médicales ou administratives de privations ou de sévices [...]
Il y a des situations où un professionnel de santé doit ou est autorisé à communiquer des informations sur son patient. Ainsi, le secret médical est levé dans les cas d'infractions pénales suivants : Privations ou sévices laissant supposer que des violences physiques, sexuelles ou psychiques ont été commises.
L'expression de « droit de l'information » est apparue au début des années 1980. Il s'agit majoritairement du droit du contenu diffusé, celui qui a directement pour objet l'information, qu'il s'agisse de la protéger ou de la sanctionner en cas de trouble à l'ordre public ou de préjudice pour autrui.
« Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment.
La loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé est la première loi qui consacre le droit du patient de prendre des décisions concernant sa santé et l'obligation des soignants de créer toutes les conditions pour éclairer ces décisions.