la périphrase qui dit en plusieurs mots ce qu'on pourrait dire en un seul ; Exemple : l'homme du 18 juin (= de Gaulle) l'euphémisme et la
Les effets visés par la périphrase sont multiples : attirer l'attention sur un détail significatif, atténuer une expression (elle a alors valeur d'euphémisme)
En désignant une réalité de façon différente, la périphrase permet d'éviter les répétitions de mots et de souligner une ou plusieurs des caractéristiques de la réalité qu'elle désigne.
Marque de domaine : grammaire. Périphrase verbale, forme verbale constituée d'un semi-auxiliaire et d'un verbe à un mode impersonnel, utilisée à la place d'une forme simple pour en préciser certaines valeurs. « Il vient de sortir » et « elle se mit à courir » sont des périphrases verbales.
L'expression « le miroir de l'âme » plus ample que le terme « les yeux » est une périphrase.. Autre exemple : De nos jours, les enfants passent plus de temps devant le petit écran qu'à l'école. Le groupe nominal « le petit écran » remplace « la télévision » et confère à la phrase plus d'ampleur.
C'est pas une métaphore, c'est une périphrase. Oh fait pas chier ! ça, c'est une métaphore.» Pour rappel, la périphrase consiste à exprimer en plusieurs mots, souvent des expressions imagées, ce qu'on aurait pu dire en un seul, elle permet d'éviter les répétitions.
Les nuances les plus courantes des périphrases verbales
« Il vient de lire » : « venir de » exprime le passé proche ; cela vient de se produire. « Il va lire » : exprime le futur proche. Cela va se produire bientôt. « Il se met à lire » : exprime le début d'une action.
PERIPHRASE : Donner la définition d'un mot au lieu de dire ce mot. EXEMPLE : Le roi des animaux -> Le lion. L'astre du jour -> Le soleil ... Par exemple tu as collision /collusion ou alors conjecture /conjoncture, ...
La linguistique moderne en retient trois : « Effet de signification produit par une construction particulière de la langue, qui s'écarte de l'usage le plus courant ; les figures de style peuvent modifier le sens des mots, modifier l'ordre des mots de la phrase, etc. »
Malgré la périphrase bien connue désignant l'anglais comme « la langue de Shakespeare », Shakespeare n'écrit pas en anglais, mais dans un idiolecte poétique différant tout autant de l'anglais d'aujourd'hui par son obscurité, sa liberté créatrice, son lexique et sa syntaxe, que de la langue de ses contemporains.
La répétition
C'est une figure d'insistance consistant à répéter un mot, une expression, un groupe de mots ou un ensemble de mots. L'opération consiste donc à ajouter des éléments identiques, « les uns sur les autres ».
L'euphémisme est l'expression atténuée d'une idée ou d'un fait dont l'évocation directe risque de déplaire ou de choquer. Cette figure est souvent employée pour éviter les mots qui désignent entre autres la mort, la maladie, les déficiences et les réalités liées à la sexualité.
Je peux facilement identifier un verbe conjugué en me demandant ce que le sujet fait dans la phrase. Les chats jouent dans le jardin. « Que font-ils ? » « Ils jouent. » – La terminaison change selon le temps (imparfait, présent, futur…) et la personne sujet (je, tu, il, elle, nous, vous, ils, elles…).
En grammaire française, le verbe prend de nombreuses formes pour exprimer les différences de personne, de nombre, de mode et de temps : cet ensemble de formes s'appelle conjugaison et concerne la morphologie flexionnelle de cette catégorie.
Ex. : Une vieille femme tenant une faux est une image allégorique de la mort. La personnification consiste à donner une nature humaine à une abstraction, un objet ou un animal. L'orgueil est une particularité humaine. La périphrase consiste à dire en plusieurs mots ce qui pourrait être dit en un seul.
La métaphore est constituée de deux éléments : le comparé et le comparant. Le premier est l'objet, la personne ou la chose que l'on compare et le second est ce à quoi on le rapproche. Par exemple, si l'on dit : « Cette femme est une véritable déesse », « femme » est le comparé et « déesse » le comparant.
Elle permet de créer une image qui, entre autres, peut mettre en évidence des caractéristiques d'un personnage, d'un lieu ou d'un objet et rendre concret un élément abstrait comme une émotion ou une valeur.
Anaphore, pléonasme, gradation, parallélisme et répétition sont les figures stylistiques les plus simples. Mais leur pertinence dépend de l'intention du locuteur et du sens général de son énoncé. Mal maîtrisés, ils peuvent apparaître comme des maladresses d'écriture.
Je vous offre mon bras. Puis-je espérer encore Que vous accepterez un cœur qui vous adore ? En combattant pour vous, me sera-t-il permis De ne vous point compter parmi mes ennemis ?
– Une hyperbole, une accumulation, une antithèse, un oxymore (la guerre est une «boucherie héroïque», Candide) peuvent mettre en évidence une contradiction absurde. – L'antiphrase qui consiste à dire le contraire de ce qu'on pense, et le contexte permet au lecteur de ne pas se tromper («Ça va être ma fête?!»).
L'antiphrase (substantif féminin), du grec antiphrasis, de anti- préfixe (« contre ») et phrasis (« action d'exprimer par la parole »), est une figure de style qui consiste à employer, par ironie ou par euphémisme, un mot, une locution ou une phrase, dans un sens contraire à sa véritable signification.
« La litote consiste à dire moins pour faire entendre davantage, c'est-à-dire à choisir une expression atténuée de manière à renforcer l'information. Elle a donc une orientation inverse à celle de l'euphémisme, qui cherche à amoindrir l'information » (Molinié, 1992 : 207).
Le mot « euphémisme » vient du grec phêmi (« je parle »), et du préfixe eu ( « bien »), et désigne une figure de style dont le but est d'atténuer le caractère désagréable ou brutal d'une idée. Une manière de « bien parler » qui permet d'évoquer un sujet déplaisant ou tabou sans que cela en ait l'air.