Acheter directement des terres agricoles est la façon la plus simple d'investir dans le secteur agricole. Vous êtes donc propriétaire du terrain que vous allez louer à un cultivateur. En guise de loyer, celui vous verse ce qu'on appelle un fermage. Le ticket d'entrée est cependant assez élevé.
L'investissement en direct dans des terres agricoles peut se faire de plusieurs manières : soit en son nom propre, soit via une SCI ou un GFA (traité au chapitre suivant) auquel cas il faudra a minima un associé (il n'est en effet pas autorisé de créer une SCI ou un GFA seul).
Les terrains agricoles offrent de nombreuses possibilités : produire des denrées alimentaires, construire des logements… L'inflation de la population induit une croissance des prix des terrains agricoles. La France fait partie des plus gros producteurs agricoles européens, avec un prix par hectare très bas.
De manière générale, investir dans une terre agricole présente une rentabilité modeste située entre 1 et 3% selon les cas mais il faut également inclure les plus-values de revente. Le loyer ou le “fermage” à l'hectare varie entre 150 et 220 euros par an. La rentabilité se situe donc autour de 2% l'année.
Les données de la Fédération nationale des Safer publiées ce 25 mai 2023 indiquent un prix moyen des terres et des prés (vendus libres, c'est à dire non loués) à 6 130 €/ha. Cela représente une hausse de +3.2% par rapport à 2021.
Il est tout à fait possible d'acheter du foncier agricole sans être agriculteur. C'est le cas notamment de très nombreux propriétaires qui louent ce foncier à des agriculteurs. Et il est possible de détenir des terres sans les exploiter ni les louer mais uniquement pour un usage personnel à titre de terrain de loisir.
L'exploitation agricole d'élevage propose une alternative à l'exploitation agricole de culture : Il existe différentes possibilités comme l'exploitation laitière ou l'élevage ovin, équin, caprin, etc. … . Cette activité nécessite des pâturages et peu d'installations pour assurer la productivité du terrain agricole.
Seules y sont autorisées les constructions nécessaires à l'exploitation agricole (hangars, granges pour l'élevage…). Pour pouvoir y construire votre habitation vous devez impérativement être agriculteur.
En conclusion, que vous soyez un particulier avec un projet de vie plus proche de la nature, un porteur de projet agricole, ou tout autre particulier avec un projet plus personnel que professionnel, vous avez la possibilité d'acheter un terrain agricole.
Le bambou géant
C'est une culture agricole qui atteint une rentabilité minimale de 34% sur 20 ans. Elle présente un grand avantage à la fois sur le plan environnemental, marché et économique. En effet, on considère le bambou géant comme une culture pour ornement de jardin.
être de nationalité française ou ressortissant UE ou titre de séjour. s'installer pour la première fois à titre principal. justifier de la capacité professionnelle agricole : niveau IV et PPP validé être installé depuis moins de 5 ans avant le dépôt de la demande et au plus tard à la date du dépôt.
Cette matière première entre en effet dans la composition d'un grand nombre de biens de consommation. Sa production peut donc vous rapporter d'importants revenus.
1 - Les tomates
Un seul plant peut produire des tomates fraîches tous les jours pendant six semaines en été.
Ce qui est très rapide au potager ! Parmi ces légumes qui poussent vite, on peut citer les carottes, radis, navets, courgettes, haricots et tomates.
La réglementation sur les mobil-homes
Si vous envisagez de l'installer sur un terrain agricole pour y passer le week-end ou arrondir vos fins de mois en le louant, vous allez devoir revoir vos projets. Cette maison sur roues est considérée par la loi comme une Résidence Mobile de Loisirs (RML).
Rien en vous interdit de dormir dans votre camping car sur votre terrain agricole, dans la mesure où vous stationnez sur votre terrain privé. S'agissant du mobil homme, la situation est différente. Le mobil home, soit Résidence Mobile de Loisirs (RML) en version « francisée », est définie par l'article R.
Construire un bâtiment à destination d'habitation sur un terrain agricole. Construire son habitation en zone agricole est possible, à condition de pouvoir justifier d'une activité en lien avec celle-ci. De plus, le futur propriétaire doit être en mesure de prouver la nécessité de disposer d'une habitation sur place.
Le terrain non constructible présente alors de nombreux intérêts. Vous pouvez l'utiliser pour créer des activités de loisirs ou réaliser un projet d'agriculture. Ce type de domaine peut même être rentable grâce aux activités payantes.
Le saviez-vous ? En moyenne, l'achat d'un terrain non constructible vous reviendra entre 10 et 20 fois moins cher que celui d'un terrain constructible. En patientant pour le changement de zonage de votre parcelle, vous pouvez donc effectuer une jolie plus-value à la revente.
Quel que soit le contexte de l'achat d'un terrain agricole, ce type de transaction engendre des frais de notaire. Ils varient en fonction de la localisation du terrain, de sa classification et du notaire. Ils se situent entre 6 et 8 % du prix de vente.
En France métropolitaine, toute personne souhaitant créer ou reprendre une exploitation agricole doit obtenir la Capacité Professionnelle Agricole (CPA) pour pouvoir exploiter le foncier. En effet, un bail ou un titre de propriété des terres n'est pas suffisant : l'autorisation d'exploiter est également indispensable.
Un des meilleurs moyens pour éviter la préemption de la SAFER est de connaitre le contexte local. Contactez la SAFER, présentez-vous et argumentez sur votre projet. Le technicien local pourra peut-être vous indiquer comment monter votre projet et gagner des places dans l'ordre des priorités.