Les enfants avec autisme ne jouent pas comme les autres enfants. On ne peut toutefois pas parler de comportement typique de jeu propre à l'autisme. Certains d'entre eux n'ont aucune fantaisie ou imagination et d'autres, par contre, jouent un rôle (un prince, par exemple) dont ils ont du mal à se défaire.
Un enfant autiste peut adopter un comportement et des mouvements inadaptés avec, par exemple, une gestuelle stéréotypée (battement de bras « flapping », sautillement, balancement…). Au moment de jouer, il préfère souvent aligner ses jouets plutôt que de participer à des jeux de rôle ou d'imitation de son âge.
Un des troubles du langage assez fréquent chez les enfants autistes est l'écholalie. Ils répètent régulièrement des mots ou des phrases entendues immédiatement (écholalie immédiate) ou précédemment (écholalie différée, une phrase ou un mot entendu dans un dessin animé ou souvent utilisé à la maison, etc.).
Jusqu'à l'âge de 2 ans, les signes de l'autisme peuvent également comprendre : un champ d'intérêt très précis. l'absence ou la quasi-absence d'intérêt envers les autres enfants. des problèmes de comportement comme l'automutilation ou l'enfermement.
Les personnes avec autisme ont une propension à se passionner pour un domaine particulier, à accomplir une tâche jusqu'au bout. En outre, elles peuvent aimer réaliser une tâche ou une activité qui est généralement moins appréciée par d'autres (comme faire la vaisselle, s'occuper du compost, etc.).
Les autistes légers peuvent être dérangés par une odeur forte, un bruit strident ou répétitif, une lueur qui clignote, l'étiquette d'un vêtement qui gratte. Routines quotidiennes : très importantes pour la personne atteinte d'autisme léger, elles sont des rituels qui le rassurent.
Les activités sensorielles : jeux de bulles, peinture à doigt, loto sonore, tactile ou olfactif, massages, temps de détente avec des objets lumineux… Les activités cuisine ou pâtisserie : elles sont souvent appréciées des enfants, notamment parce qu'elles ont un but précis et motivant.
Entre 2 et 6 ans
un langage verbal et non-verbal inapproprié, répétition en boucle de mots ou de phrases (phénomène d'“écholalie”), absence de jeu avec les autres enfants…
L'autisme infantile (souvent simplement appelé « autisme ») est la forme la plus courante de troubles envahissants du développement. Ses symptômes apparaissent avant l'âge de trois ans et sont présents en permanence.
Les bambins autistes, quant à eux, ne s'intéressent pas à ce que leur mère regarde. Ils ne démontrent donc pas d'attention conjointe, et ils ne parlent pas du tout de l'âge de deux à quatre ans. Pendant les deux années suivantes, ils commencent à répéter des mots.
tendance à répéter des syllabes, mots ou expressions stéréotypées (écholalies) comportements répétitifs (ex. balancements, torsion de membres) difficulté à s'adapter aux changements de routine / d'environnement. hyper- ou hypo-sensorialité (aux sons, à la lumière, aux odeurs, aux goûts etc.)
Il est non verbal, c'est-à-dire qu'il développe peu ou pas de capacités à s'exprimer par le langage. Il peut toutefois comprendre plus que ce qu'il peut dire.
À savoir : il est tout à fait possible d'être diagnostiqué pour le TSA à l'âge adulte, notamment dans le cas d'un autisme dit léger. Pour cela, on peut parler de ses symptômes à son médecin traitant, à un psychiatre ou à un psychologue.
Le patrimoine génétique du père serait davantage impliqué dans le trouble du spectre autistique (TSA) des enfants que celui de la mère, d'après une nouvelle étude parue dans Cell Genomics. La découverte concernerait uniquement les familles où au moins deux enfants sont atteints de TSA.
Autisme atypique, un trouble pas comme les autres
Pourtant, l'enfant atteint d'autisme atypique voit une altération de son développement dans l'un au moins de ces critères. En effet, les patients présentent moins de symptômes, avec une sévérité atténuée.
La personne autiste a besoin d'en parler très souvent. C'est un peu comme si quelqu'un était amoureux ; il va avoir du mal à ne pas parler à tout bout de champ de la personne aimée. Il s'agit d'une fonction semblable d'expression de sa passion.
Il est aujourd'hui certain que la composante génétique de l'autisme est très importante, mais qu'un seul gène n'est pas la cause unique pour tous les cas. Les données actuelles indiquent que plus de 1000 gènes sont impliqués dans le TSA dont au moins 149 de manière récurrente.
Le trouble déficitaire de l'attention (TDAH) et l'autisme sont des troubles très différents. Pourtant, environ 30% des personnes autistes ont aussi un diagnostic de TDAH. Ces deux conditions ont des symptômes contradictoires.
Le bilan qui servira à établir un diagnostic du trouble du spectre de l'autisme peut se dérouler à l'hôpital, dans un centre de dépistage de TSA. Les démarches y sont totalement gratuites et sans avance de frais, car totalement prises en charge par la Sécurité sociale.
On savait que la prise d'acide folique avant et après la grossesse réduisait les risques de malformation du système nerveux du foetus. Une étude norvégienne réalisée sur une grande cohorte révèle que cette vitamine réduit aussi le risque d'autisme.
La reconnaissance d'un enfant est une démarche volontaire. Si vous êtes la mère, il suffit que votre nom soit indiqué dans l'acte de naissance. Si vous êtes le père et que vous n'êtes pas marié avec la mère, la reconnaissance est nécessaire pour établir le lien de filiation avec votre enfant.
Les sports individuels
L'escalade pour le plaisir ressenti. L'équitation pour le contact avec l'animal. L'athlétisme pour la coordination des mouvements.
Les parents jouent un rôle très important dans la progression de l'enfant, à travers l'éducation. Les autistes ont besoin d'un cadre très structuré pour apprendre : il s'agit de leur inculquer les gestes les plus élémentaires de la vie quotidienne, mais aussi le langage parlé, la lecture et le mode de vie en société.