La combustion du charbon reste la plus grande source de pollution de l'air en Chine, notamment en matière de PM2. 5, de SO2 et de NOx 16 .
L'environnement pollué de la Chine est pour l'essentiel un résultat du développement rapide du pays et donc d'une grande augmentation de la consommation d'énergie primaire, qui est principalement fournie par les centrales électriques au charbon.
S'agissant du dioxyde de soufre et du dioxyde d'azote, les concentrations moyennes annuelles s'établissent respectivement à 29 μg/m3 et 51 μg/m3.
7Industrialisation et urbanisation massive ont fait exploser la consommation d'énergie, laquelle repose sur un mix énergétique dominé par le charbon. La consommation de charbon en Chine représente 50% de la consommation mondiale (4 200 tonnes). Or, le charbon est au centre des problèmes environnementaux.
- Raisonnez votre consommation énergétique : ne pas surchauffer les appartements, évitez de prendre le taxi. L'économie d'énergie permettra de réduire les émissions de particules fines produites par les centrales électriques fonctionnant au charbon.
Pourtant, il existe déjà de nombreuses alternatives pour éliminer le plastique. On remplace par exemple les cotons tiges par un ustensile en bois, lavable et réutilisable à l'infini. Idem pour les disques à démaquiller, qui ne sont pas en plastique mais qui polluent énormément.
> La situation sociale (retraites, chômage, inégalités croissantes et disparités régionales) n'est pas encore stabilisée malgré les mesures entreprises. Ces problèmes internes peuvent freiner l'économie à long terme. >
La mauvaise qualité de l'air des villes chinoises se traduit aussi par des taux élevés d'oxydes d'azote et d'ozone qui menacent la santé des habitants. Les campagnes, forêts et parcelles agricoles, principalement dans le sud du pays, sont quant à elles touchées par des pluies acides.
Cette économie est fondée sur la "production propre", qui préconise le remplacement des équipements de production obsolètes, et sur le recyclage des déchets de production ou leur transfert à d'autres entreprises ayant la capacité de les traiter. Les sanctions légales sont civiles, pénales et administratives.
Depuis 2006, la Chine a dépassé les États-Unis pour les émissions de gaz à effet de serre. Les émissions de dioxyde de carbone de la Chine sont de 1,8 milliard de tonnes par année, contre 1,59 milliard de tonnes pour les États-Unis, 432 millions de tonnes pour la Russie et 430 millions de tonnes pour l'Inde.
Le Japon est après les États-Unis le deuxième pays le plus gros consommateur de plastique au monde. Depuis 2019, le pays ne peut plus exporter vers la Chine ses déchets plastiques, celle-ci ayant annoncé ne plus accepter d'être la « poubelle du monde ». 60 % des déchets plastiques sont donc désormais brûlés.
Ainsi, en 2020, la Chine arrive en tête d'un tel classement avec des émissions de CO2 représentant 9 899 millions de tonnes, soit plus de 30 % des émissions mondiales. Les États-Unis sont à la deuxième place avec 4 457 millions de tonnes de CO2 émis (13,8 % du total mondial).
On appelle pollution de l'air un ensemble de gaz et de particules en suspension présents dans l'air (intérieur ou extérieur) dont les niveaux de concentration varient en fonction des émissions et des conditions météorologiques, et qui sont nuisibles pour la santé et l'environnement.
8) Pourquoi la Chine cherche-t-elle à développer les énergies renouvelables ? La Chine développe les énergies renouvelables pour satisfaire les besoins et limiter la pollution liée aux énergies fossiles.
CONSEQUENCES ENVIRONNEMENTALES DU MIX ENERGETIQUE CHINOIS
Brûler du charbon, ou du bois et des déchets dans le cas de la biomasse, émet des oxydes de soufre, de carbone, d'azote et d'autres impuretés dans l'air. Ces émissions impactent l'environnement sur trois niveaux.
Une transition énergétique retardée...
La Chine représente, en 2020, 57 % de la consommation mondiale de charbon. En août 2021, les centrales thermiques y assuraient 70 % de la production d'électricité. La réduction de l'intensité énergétique du PIB est contrée par la croissance rapide de celui-ci.
Des millions de Chinois sont sortis de la pauvreté extrême et le pays est devenu la deuxième puissance économique mondiale. Cependant, cette croissance a eu ses inconvénients : usage intensif des ressources naturelles, des consommations d'énergie démesurées, pollution des sols, de l'air et de l'eau.
L'économiste Patrick Artus analyse, dans sa chronique, les facteurs démographiques et économiques qui pourraient handicaper, à l'avenir, la croissance jusqu'ici galopante de la Chine. Publié le 20 mars 2021 à 09h53 Mis à jour le 21 mars 2021 à 14h42 Lecture 4 min.
Les principaux déterminants de son taux d'épargne sont la croissance et la structure démographique, la valeur explicative des autres facteurs est faible. Les facteurs culturels sont parfois évoqués pour expliquer la propension à l'épargne de la Chine ou du Japon.
L'abandon des communes populaires et de la planification centralisée, la généralisation progressive des mécanismes de marché agricoles comme industriels, la liberté des prix, la privatisation par étapes successives, le développement rapide des infrastructures et l'orientation vers l'exportation sur le modèle japonais ...
Au cours des six prochains mois, une trentaine de barrières flottantes en forme de fer à cheval seront mises à l'eau pour nettoyer le « septième continent », cet amas de déchets plastiques, grand comme la province de Québec (1,6 million de kilomètres carrés), qui flotte à mi-chemin entre la Californie et Hawaï.
La pollution a des répercussions sur notre santé, les cultures, les bâtis, les écosystèmes et le climat. Les effets peuvent être immédiats ou à long terme (affections respiratoires, maladies cardiovasculaires, cancers...) Tout un dispositif est mis en place lors du déclenchement d'un épisode de pic de pollution.