2) « La croissance économique est favorable au développement humain car elle permet de dégager des ressources qui peuvent être mises au service des populations, comme l'enseignement, la santé, la communication …
La croissance économique permet le développement dans la mesure où elle améliore le niveau de vie des individus qui peuvent mieux satisfaire leurs besoins et connaître une vie plus longue en meilleure santé ce qui leur permet de construire des projets.
Le développement est une fin en soi, la croissance est un instrument subordonné au développement, d'autant qu'elle entraîne la destruction d'une dotation limitée en ressources naturelles non reproductibles et soulève donc la question de sa soutenabilité à long terme.
Utilisation d'énergies renouvelables, innovations techniques pour consommer moins, recycler les déchets, ne plus polluer… l'économie qui prend soin de l'environnement est un nouveau modèle qui permet de répondre aux besoins de tous les humains dans l'immédiat, et tout en assurant l'avenir. C'est la green economy.
La croissance est une condition nécessaire au développement, mais elle n'est pas suffisante. Il peut donc avoir croissance sans développement. Pour améliorer le niveau de vie et les conditions de vie, il faut nécessairement une augmentation de la production, donc une croissance.
Elle permet l'élévation du niveau de vie général. La richesse des nations et de ses citoyens en dépend. Sans elle, la marge de manœuvre de l'État pour établir son budget se réduit, comme celle des entreprises pour embaucher ou augmenter leurs salariés …
Les facteurs qui favorisent la croissance sont très multiples : augmentation de la main-d'œuvre qualifiée, progrès technique, gains de productivité... Dans un monde de ressources, notamment énergétiques, rares, la croissance ne peut cependant pas être infinie.
il y'aura une augmentation de la productivité, donc des gains de productivité. Le pays devient de plus en plus compétitif. La production de masse suivie d'une consommation de masse va entraîner à nouveau un recrutement de main d'œuvre et distribution de revenus. Il y' a le cercle vertueux de la croissance.
Cette corrélation forte entre la productivité du travail et la croissance économique est d'autant plus importante dans les pays en développement où le travail est surtout manuel. Ainsi, une population en bonne santé voit son espérance de vie augmenter et son cycle de vie s'allonger.
On distingue parfois deux formes de croissance : la croissance extensive est proportionnelle à l'augmentation des quantités des facteurs de production alors que la croissance intensive est liée à l'augmentation de la productivité du travail et/ou du capital.
Les limites environnementales de la croissance
Mais ce n'est pas tout. Notre économie est en effet à la racine d'un appauvrissement de la biodiversité, l'épuisement des énergies fossiles, la surconsommation d'eau douce et des pénuries de métaux.
La croissance physique correspond à l'augmentation des dimensions corporelles. Le développement correspond à la croissance et à la maturation, des différentes fonctions et capacités fonctionnelles. Ces deux processus dépendent de facteurs génétiques, nutritionnels et environnementaux.
Pour les partisans de la thèse nataliste, les investissements démographiques augmentent la production par tête, la croissance démographique facilite les adaptations de la structure pro- fessionnelle et constitue, au surplus, un facteur de plein emploi.
Aujourd'hui, la croissance démographique rapide, provoquée par un taux de fécondité élevé et durable, est associée à des taux de pauvreté plus élevés, de faibles taux d'éducation primaire et des taux de mortalité infantile et maternelle qui restent élevés.
L'accroissement naturel de la population mondiale entraîne des conséquences : -Les conséquences positives : la forte croissance démographique permet un renouvellement des générations, donc de la population. Elle permet aussi d'avoir une main d'œuvre et des consommateurs.
À long terme, la croissance a un impact important sur la démographie et le niveau de vie des sociétés qui en sont le cadre. De même, l'enrichissement qui résulte de la croissance économique peut permettre de faire reculer la pauvreté, à condition que les richesses créées soient redistribuées vers les plus bas revenus.
la concentration. l'intégration verticale. la diversification. la globalisation (internationalisation)
Grâce à l'hormone de croissance, les enfants grandissent d'environ 5 centimètres par an dès l'âge de 2 ans. A la puberté, les hormones sexuelles, la testostérone et les oestrogènes, accélèrent la croissance. Les filles gagnent 6 à 11 centimètres par an (la croissance a habituellement lieu entre 10-12 ans et 14-16 ans).
Le progrès technique est facteur de croissance car il améliore la productivité du capital et du travail. La croissance intensive correspond à l'augmentation de la production grâce à l'amélioration de l'efficacité des facteurs de production mesurée par le PGF.
Selon J. Tirole, il semblerait que la Croissance Économique mondiale soit face à 3 enjeux majeurs sur le long terme : Le climat, les inégalités et la démographie.
La croissance se heurte à des limites sociales (les inégalités) et écologiques (les externalités négatives, les gaz à effets de serre, l'épuisement des ressources naturelles). Une externalité est un effet non voulu de la production.
Flux migratoires, urbanisation croissante de la planète, pression sur les ressources naturelles (eau, énergie, ressources alimentaires), vieillissement de la population pourraient en effet venir nourrir les conflits de demain et modifier le format comme les missions des forces armées françaises.
La démographie dépasse largement le cadre de l'analyse statistique et permet d'étudier les phénomènes sociaux dans une perspective globale. Les sujets auxquels s'intéressent les démographes sont au cœur des débats de société au Québec, au Canada et ailleurs dans le monde.
Le développement durable est « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs », citation de Mme Gro Harlem Brundtland, Premier Ministre norvégien (1987).
D'une manière générale, une bonne gouvernance, à savoir une redistribution équitable des richesses et des ressources, des transferts raisonnés en faveur de l'éducation, de la santé, débouche sur des conditions de vie meilleures et sur une réduction renforcée de la pauvreté.