"Le langage est une partie de la culture, à plusieurs titres ; d'abord parce que le langage est l'une ce ces aptitudes ou habitudes que nous recevons de la tradition externe ; en second lieu parce que le langage est l'instrument essentiel, le moyen privilégié par lequel nous nous assimilons la culture de notre groupe.
Chaque langue est véhicule de cultures et transmet une façon de lire le monde. Chaque être humain s'approprie et influence la ou les langues qu'il parle.
« La langue est une manifestation de l'identité culturelle, et tous les apprenants, par la langue qu'ils parlent, portent en eux les éléments visibles et invisibles d'une culture donnée. » ( G. Zarate et A. GohardRadenkovic, 2003 : p57).
Elle dit que les individus s'identifient à une collectivité unique, grâce au miroir d'une langue commune que chacun tendrait à l'autre et dans laquelle tous se reconnaîtraient. C'est une idée qui remonte au temps où les langues commencent à être codifiées sous forme de dictionnaires et surtout de grammaires.
La culture, constitue une composante inhérente à chaque individu et à la langue dans laquelle il s'exprime. S'il n'y pas de culture sans langue, il n'y a pas, non plus, de langue sans culture.
Les fonctions du langage comprennent la communication, l'expression de l'identité, le jeu, l'expression de l'imagination et l'expression de l'émotion1 ». La langue et la culture sont étroitement liées et interdépendantes, façonnant la personnalité et servant à transmettre le savoir.
Une langue de culture est une langue ayant un statut privilégié dans un pays alors qu'elle n'en est pas la langue officielle. C'est une expression forcément floue car elle demande de définir préalablement la notion de culture.
De plus, la culture est un soutien pour la langue et elle vient ainsi, non pas handicaper l'apprenant mais l'aider dans son apprentissage, en cela qu'elle lui ouvre une autre passerelle.
En effet, au cours de l'histoire, de nombreux peuples se sont battus pour conserver leurs identités et la langue n'est qu'un élément parmi tout le reste. Cependant, il est aussi souvent un des plus important car parfois c'est ce qui permet de préserver l'identité d'un peuple. En somme, les deux sont liés.
La culture exerce également une grande influence sur la formation du langage. Alors, il y a un rapport étroit entre langage et culture. La culture de chaque pays se reflète dans sa langue et sa littérature.
Elle est le miroir de l'identité. Elle est l'une des lois qui structurent la personnalité. » La langue, marqueur social par excellence, est considérée comme étant un des facteurs déterminants dans la construction de toute identité, qu'elle soit personnelle, collective, groupale, régionale ou même nationale.
Les langues sont des symboles d'identité ; elles sont utilisées par leurs locuteurs pour marquer leurs identités. Les individus s'en servent aussi pour catégoriser leurs pairs en fonction de la langue qu'ils parlent. Chaque être humain appartient à plusieurs groupes sociaux et possède de nombreuses identités sociales.
Selon le linguiste Roman Jakobson, il existe six fonctions du langage. Tout acte de parole ou de communication, correspond à une de ces six fonctions : référentielle, expressive, poétique, conative, phatique ou métalinguistique. Le message n'est pas véhiculé par le langage seul.
Le langage paraît, en effet, naturel, car répétons-le, tous les hommes parlent quelque soit leur culture, la société dans laquelle ils évoluent. Cette universalité du langage nous suggère alors que ce doit être dans la nature même de l'homme que se situe l'origine du langage.
Le langage est la capacité d'exprimer une pensée et de communiquer au moyen d'un système de signes (vocaux, gestuel, graphiques, tactiles, olfactifs, etc.) doté d'une sémantique, et le plus souvent d'une syntaxe — mais ce n'est pas systématique (la cartographie est un exemple de langage non syntaxique).
«La culture, dans son sens le plus large, est considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social.
La compétence culturelle vise aussi à développer la compréhension de la diversité culturelle dans un pays. deuxièmement les enseignants devraient stimuler la curiosité des élèves sur la deuxième langue mais aussi sur la culture de l'élève.
Dans les instructions officielles, les objectifs du français visent à faire de l'élève « un utilisateur autonome du français, instrument qu'il pourra mettre au service des compétences requises pour la formation supérieure, professionnelle, les entreprises utilisatrices et les contraintes de la communication sociales » ...
La valeur des langues mène aussi à une réflexion sur les locuteurs, à leurs pratiques, à leurs représentations et aux espaces discursifs et idéologiques qu'ils traversent. Les locuteurs ont des rapports émotifs et affectifs aux langues, que ce soit en langue première ou seconde, signée ou autres.
Elle permet de valoriser les compétences langagières dont sont dotées un grand nombre d'individus. Et ce, notamment chez l'enfant, pour qui la coexistence de plusieurs langues n'est pas un frein à l'apprentissage de la langue commune mais multiplie les sources de découverte et d'appréhension du monde.
25À la lumière des observations qui précèdent, on peut définir les valeurs culturelles comme des valeurs largement répandues au sein d'une langue-culture, des valeurs qui sous-tendent les croyances, les convictions, les attitudes, les habitudes communicatives généralement associées à une langue-culture particulière.
Car perdre une langue, c'est perdre une culture, un ensemble de connaissances et de savoirs - c'est perdre une partie de notre humanité. Il est donc primordial de préserver les langues existantes pour protéger les communautés, et de conserver la mémoire des langues éteintes ou en voie de disparition.
- Nicolas Beuglet. Un peuple sans culture, c'est un peuple sans mémoire, et un peuple sans mémoire, ce n'est plus un peuple, c'est un troupeau qui préfère se battre pour une télé que pour une idée. Cette phrase de Nicolas Beuglet contient 42 mots. Il s'agit d'une citation longue.
D'après les recherches de Joshua Correll et Bernadette Park, elle permet aux gens de s'auto-vérifier et d'acquérir du pouvoir, elle améliore leur position sociale et renforce le sentiment d'estime de soi. Intuitivement, la diversité est beaucoup plus visible et mieux comprise dans un environnement multiculturel.