Des écrivains ont depuis toujours fait entendre leur voix pour dénoncer les travers de la société, au moyen d'écrits satiriques. ► QU'EST-CE QUE LA SATIRE ? C'est le fait de critiquer en se moquant. La satire dénonce les travers, les défauts (d'un fait de société, de l'homme…)
Créer un univers imaginaire idéal, utopique (ou contre-utopique) met en évidence les travers de la société et conduit indirectement à une réflexion critique sur les injustices. [Exemples : L'Eldorado dans Candide de Voltaire ; L'Île des esclaves de Marivaux ; Le Meilleur des mondes de Huxley.]
Le roman social est un genre littéraire qui dénonce, généralement par le biais d'une fiction réaliste, des problèmes sociaux et leurs effets sur les personnes ou groupes qui en sont victimes, issus des classes populaires (la classe ouvrière le plus souvent, mais aussi la paysannerie).
Les écrivains interprètent diversement la guerre, pointant son absurdité, ou insistant sur la dégradation de l'homme, sur l'inhumanité qu'elle entraîne, ou encore sur ces vies qu'elle condamne. 1) Au XVIIIe siècle, les oppositions sont vives aux très nombreux combats qui jalonnent le siècle.
Le roman peut nous transporter dans un environnement, une idée ou une époque qui sont nouveaux et profonds. Il peut aussi montrer la violence et la souffrance, et même en emmenant le lecteur dans la tête de l'auteur ou de la victime de la violence.
L'art, sous toutes ses formes, peut donc être le support d'une dénonciation de la guerre et de ses atrocités. Il permet de dire l'indicible et de participer au devoir de mémoire. L'artiste tient alors le rôle de guide et aide le spectateur ou le lecteur à éprouver les émotions qu'il doit ressentir face à ces horreurs.
La littérature peut avoir des dangers qui peuvent beaucoup influencer la société. Pour commencer on peut dire qu'on habite dans une société très diverse c´est donc pour sa qu'il peut avoir différentes interprétations lors de la lecture.
Le pamphlet est une œuvre littéraire qui attaque un pouvoir, une institution ou une personne connue, sur le mode de la dénonciation, de la caricature, du dénigrement, de la raillerie, dans un style souvent vindicatif.
La littérature vise à éduquer, à communiquer des pensées, à influencer et même à séduire. La littérature constitue un héritage patrimonial et peut concourir à la préservation du patrimoine d'un pays, lorsqu'elle en souligne les valeurs, la culture et la civilisation.
B – La littérature permet en revanche d'immortaliser ce qu'elle dénonce grâce aux sentiments intemporels qu'elle transmet au lecteur. On étudie encore les Fables de la Fontaine, on lit encore Candide de Voltaire.
La littérature engagée renvoie en règle générale à la démarche d'un auteur (poète, romancier, dramaturge…) qui défend une cause éthique, politique, sociale ou religieuse, soit par ses œuvres soit par son intervention directe en tant qu'«intellectuel», dans les affaires publiques.
La littérature est-elle une bonne arme pour défendre ses idées. Dès le XVIIIe siècle, la littérature a eu de nouvelles fonctions comme défendre des causes ou ses idées. Cela a notamment eu lieu avec Bougainville qui parle dans ses livres de ses voyages dans le monde, en particulier dans des îles comme Tahiti.
La dernière limite de la littérature que nous allons aborder, qui est loin d'être la moins importante, est la censure. Les livres n'obtiennent parfois pas l'autorisations d'être publiés ou l'auteur peut subir des pressions qui peuvent aller jusqu'à des menaces de mort.
Dénonciation comme « alerte » Une dénonciation est un acte destiné à alerter la communauté de faits jugés ou ressentis comme répréhensibles, abus, délits ou crimes. On peut dénoncer celui qui nous nuit comme celui qui nuit à des tiers. Dans ce dernier cas, il s'agit d'un témoignage à charge.
La position pessimiste de Sartre peut s'expliquer par le fait que la littérature est une arme inefficace pour faire évoluer la société. En effet, cette dernière est confrontée à de nombreux obstacles qui freinent son rôle dans notre monde. Pour être efficace, il faut que la littérature puisse rencontrer son public.
L'écrivain n'est plus un simple observateur de son époque : il se sert de son art comme d'une arme pour dénoncer des injustices, faire triompher sa vision du monde. L'œuvre n'est plus seulement pensée en fonction de sa beauté ou de son sens, mais aussi en fonction de son efficacité dans le combat que mène l'auteur.
La littérature de l'engagement vise surtout à faire de la propagande politique, à provoquer des controverses religieuses, des débats sociaux ou politiques et à dévoi- ler une certaine forme d'art social.
À travers la littérature s'ouvre les portes d'un niveau plus profond de pensée et de compréhension de toutes les choses vues, entendues et ressenties dans nos expériences quotidiennes de la vie. Cela vous donne l'avantage de communiquer et de participer facilement et artistiquement à la société.
La littérature incite à l'action : l'écrivain comme modèle à suivre. La littérature cherche à faire évoluer le lecteur dans sa conception morale du monde ; elle peut aussi l'inciter à tirer les conclusions concrètes de son expérience littéraire et à modifier son comportement dans ce monde qu'il connaît désormais mieux.
Les ouvrages de la littérature sont porteurs de leçons de vie et permettent à un homme de pouvoir se remettre chaque jour en question. D'un autre côté, une personne qui est fidèle à la lecture des œuvres littéraires a plus de facilité à comprendre la vie.
Certaines œuvres vont même encore plus loin. Ce sont parfois des témoignages très durs, relatés soit au fil de pages, d'images ou encore de sculptures. L'artiste révèle ainsi aux yeux de tous un fait, un événement qui provoque en nous une émotion très forte.
En effet l'art permet de toucher un large public car c'est un langage universel et international, compréhensible quelque soit l'âge et la langue du public. Par exemple, l'œuvre pictural de Picasso, Guernica, fut réalisé en 1937 pour dénoncer le bombardement intégral de la ville Guernica durant la guerre d'Espagne.
L'art engagé est traditionnellement perçu comme un art revendicateur issu du travail d'un artiste ou d'un collectif. En médiation culturelle, ce type de création passe par un processus de participation citoyenne servant à la fois la prise de position par rapport à une situation affectant la communauté.