Dans une situation de dialogue, nous constatons que la parole exerce une influence en transmettant du sens d'une personne à une autre, en fournissant des informations sur telle chose à telle personne, ou en posant une question, en lançant un appel à quelqu'un, en donnant un ordre ou en présentant des excuses.
Les vertus de la parole sont connues de l'homme depuis fort longtemps. Ainsi, la parole a-t-elle servi à soulager la souffrance morale et physique, et ce, dans plusieurs champs : médecine, magie, religion, chamanisme, etc. Avec Pinel, le terme de thérapie morale apparaît.
La parole est le propre de l'homme, elle permet de communiquer, d'échanger. En ce sens, elle est au fondement de la civilisation humaine et de la politique. Toutefois, tous les hommes ne maîtrisent pas la parole de la même façon. On parle ainsi d'art de la parole, ou encore de rhétorique ou d'éloquence.
La parole possède de nombreux pouvoirs : elle peut séduire, manipuler, enchanter, guérir mais aussi blesser ou humilier. Son importance fondamentale est mise en valeur par l'aspect divin qu'elle revêt dans la pensée judéo-chrétienne.
Qu'ils soient lus ou entendus, les mots s'impriment dans notre cerveau, y suscitent des images et des représentations multiples, y laissent des empreintes parfois durables. Ils peuvent nous blesser, mais aussi nous aider. Tout cela parce qu'ils ne transmettent pas seulement des informations, mais aussi des émotions.
Les mots ont bien un pouvoir multiple auquel on peut facilement rajouter leur incroyable capacité d'adaptation. Manier les mots, c'est donc potentiellement être en capacité de manier l'ensemble de ces pouvoirs.
Grâce aux mots nous communiquons nos joies, nos peines, nos doutes et nos envies. Il est important de bien choisir les mots. N'oubliez jamais qu'entre ce que vous souhaitez dire, ce que vous allez dire, ce que l'autre entend et ce qu'il comprend, la marge va parfois être très conséquente…
La parole est intense; elle est comme une grande force qu'on doit apprendre à maitriser. Apprendre à parler signifie qu'on peut maitre de notre parole. Quand on sait parler, on peut comprendre les sens cachés derrière les mots énonces. Comme la parole est caractérisée comme un art le même se passe avec la littérature.
La parole en tant qu'arme sociale
Apparaît alors un handicap social dans le cas de l'illettrisme et de l'analphabétisme. En effet, l'incapacité à maîtriser le langage prive l'accès à la connaissance et rend plus difficile l'intégration dans la société.
Une parole qui ne vise pas seulement à convaincre, mais aussi à persuader fait appel aux sentiments de l'interlocuteur en plus de s'adresser à sa raison. L'objectif est d'agir sur sa sensibilité afin qu'il adhère entièrement à la thèse soutenue.
La parole est un outil incroyable. Elle permet d'exprimer nos pensées, de nous connecter aux autres et parfois même de changer le monde. Sidonie Bonnec s'intéresse à ses super-pouvoirs en compagnie d'un avocat et professeur d'art oratoire.
Dans leur définition "physiologie", les sens sont des systèmes de perception. Donc par définition, la parole n'est pas un sens car ne permet pas la perception de quoi que ce soit.
Des études ont prouvé que le simple fait de parler de nos problèmes et de partager nos émotions négatives avec quelqu'un en qui nous avons confiance permet de réduire le stress, de renforcer notre système immunitaire et de diminuer la détresse physique et émotionnelle.
Elle peut faire peur et conduire à des réactions violentes. Elle peut être vécue comme une mise en danger par certains membres du groupe. Cette parole peut se retourner, ou plus exactement, être retournée contre celui qui l'a confiée au groupe de parole.
La parole ne peut donc pas tout dire et heureusement, car cela n'est ni nécessaire ni souhaitable. Les limites de la parole sont en réalité fécondes car elles représentent un défi perpétuel, une frontière fluide à repousser toujours plus loin, le gage de la perfectibilité du langage humain.
La notion d'autorité suppose l'idée d'un pouvoir qu'une personne exerce sur une autre. De fait, l'autorité de la parole est le pouvoir de la parole sur les êtres et les choses. Pour qu'il y ait autorité de la parole, il faut qu'un orateur s'impose devant une personne ou une assemblée.
I. La parole sacrée. Selon la Tradition, définie au Concile de Trente, la parole divine trouve son «petit véhicule » dans l'inspiration qui alimente les Écritures : le texte divin, anté¬ rieur au langage mais nourricier des futures paroles de dévotion et de liturgie, incarne la présence de Dieu.
L'ineffable : les pensées intraduisibles par le langage
Certaines choses sont difficiles à exprimer. C'est le cas dans le domaine des sentiments. C'est également le cas lorsqu'on dit qu'il n'y a pas de mots pour exprimer l'inconcevable (un acte, une situation d'une horreur extrême).
Le pouvoir de séduction de la parole peut être utilisé pour flatter, tromper ou pousser quelqu'un à agir contre son propre bien. Il peut également être utilisé pour convaincre un auditoire, par exemple en politique ou en droit, car les êtres humains sont tout autant mus par leur raison que par leurs émotions.
Mais la pure connaissance technique de la pratique dont on parle, sans une maîtrise et sans un charisme de la parole, ne permettra pas d'être convaincant, de « faire passer le message ». Conclusion : Pour s'imposer par la parole, il faut non seulement savoir parler, mais aussi savoir de quoi l'on parle.
Que désigne l'éloquence, exactement ? C'est le don de la parole, la facilité de bien s'exprimer. Et comme l'éloquence vient souvent servir une demande, un but, une cause, c'est aussi l'art de toucher et de persuader par le discours.
Les mots ont l'énergie et la puissance ayant la capacité d'aider, de guérir, d'entraver, de blesser, de faire du mal à quelqu'un. Parfois, les mots n'ont pas le pouvoir de vous faire du mal, à moins que la personne qui les dit est très importante pour vous.
Le terme « mot » est regroupe un ensemble des vaste et hétérogène. On peut dresser un parallèle entre le mot dans le langage et la chose dans le réel. De la même façon, que tout peut être une « chose » dans le réel, tout peut être un « mot » dans le langage. Le terme est vague et en conséquence assez peu maniable.
Le pouvoir agissant du mot tient à son sens pour autant qu'il est adressé à quelqu'un. Le mot ne blesse que s'il est compris comme blessant. Ce qui touche dans le langage, c'est la signification, et aussi l'intention qu'il porte.