La pauvreté est ainsi avant tout une relation sociale dont on peut distinguer au moins quatre dimensions : la faiblesse relative des revenus, les privations en termes de consommation, la nécessité de recourir aux aides sociales, mais aussi le sentiment de vulnérabilité.
Les liens sociaux peuvent s'affaiblir ou se déconstruire. Plusieurs facteurs peuvent mener à l'affaiblissement de la cohésion sociale : les mutations économiques, les transformations sociales, ainsi que les inégalités et la ségrégation.
Les personnes qui peuvent à peine se nourrir et se loger ne peuvent tout simplement pas envisager de telles dépenses. Quand les gens sont exclus de la société, ne sont pas bien instruits et présentent une incidence élevée de maladie, cela a des répercussions néfastes sur la société.
L'exclusion sociale associée à la pauvreté peut se traduire notamment par des possibilités limitées pour les individus (et conséquemment pour leur famille et leur communauté) de maintenir leur autonomie économique, tout en affectant l'intégrité de leur identité sociale, leur santé, leur éducation, leur participation au ...
On observe chez les enfants pauvres une forte incidence de bébés de petits poids, d'accidents, d'infections, de troubles de l'ouie et de la vue, d'handicaps per- manents (Starfield et Egbuonu, 1982). Leur taux de mortalité est plus élevé que celui des autres enfants.
Les effets sur la pauvreté dépendent également de la position des ménages dans la distribution des revenus : plus les ménages touchés par les pertes d'emploi seront proches du seuil de pauvreté, plus l'impact du chômage sur la pauvreté sera élevé.
Les facteurs les plus évidents sont l'insécurité alimentaire, des conditions de santé précaires, le manque de compétences dû à un manque d'éducation et le manque d'opportunités économiques.
Elle est aussi de l'ordre du ressenti et entre ainsi dans le champ de la santé mentale. Elle peut générer une angoisse quant au futur et peut provoquer, comme le souligne encore Furtos (1999), une perte de confiance en l'avenir et en la société.
Au sein de la société, l'exclusion résulte de plusieurs facteurs : l'isolement, le handicap, la précarité. Dans la rue, la situation des personnes SDF relève surtout de l'exclusion sociale. Ainsi, on considère couramment que les personnes SDF sont de « grands exclus ».
Il y a l'éloignement géographique des siens, l'éclatement des familles, la retraite, la perte d'êtres proches… » À cela s'ajoutent des questions de santé, voire la perte d'autonomie, deux facteurs aggravants. « Lorsqu'un des réseaux de sociabilité casse, cela fragilise l'ensemble. »
La société traverse des mutations profondes et les différentes formes de lien social sont fragilisées. Le lien familial peut paraître plus fragile avec la montée du divorce et la diminution du mariage. Il est aussi possible d'observer une augmentation du nombre de personnes vivant seules, isolées.
Quatre types de liens ont été distingués et étudiés : le lien de filiation, le lien de participation élective, le lien de participation organique et le lien de citoyenneté.
les liens sociaux permettent d'assurer la cohésion sociale et l'intégration des individus, soit par le partage de valeurs communes soit par la reconnaissance sociale des différences lors de l'établissement des règles sociales.
Le lien social désigne l'ensemble des relations qui unissent des individus entre eux au sein d'un groupe social ou à l'échelle d'une société. Les liens sociaux permettent d'assurer l'intégration sociale des individus en renforçant les valeurs communes et en permettant aux individus d'acquérir une identité sociale.
L'individualisme est donc vu comme un danger pour le lien social car : du point de vue de la famille, il serait responsable de la montée des divorces car les individus privilégient leur bien-être personnel et n'hésitent plus à briser les liens familiaux.
Un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre lorsqu'il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. En France et en Europe, le seuil est le plus souvent fixé à 60 % du niveau de vie médian.
Le Burundi conserve la tête du classement, avec un PIB par tête de 307 dollars en 2023. C'est le seul pays du palmarès des 20 nations les plus pauvres de la planète à afficher un PIB par habitant inférieur au seuil de 400 dollars. Il est suivi du Sierra Leone et du Malawi.
Celle-ci repose sur un principe simple : la pauvreté a pour origine fondamentale la difficulté ou l'incapacité des pauvres à accéder au marché. Pour cela, il faut donc tout d'abord éliminer les médiations construites par l'État qui bloquent cet accès au marché : clientélisme, corruption, populisme.
La pauvreté ainsi définie réduit donc les libertés réelles permettant à un individu de choisir le type de vie qu'il souhaite (A. Sen évoque le concept de « capabilité »). La lutte contre la pauvreté permet donc de favoriser l'égalisation des capabilités.