La protection sociale permet non seulement de s'attaquer à la pauvreté monétaire, mais aussi de contribuer concrètement à la réalisation des objectifs généraux de développement, dont l'amélioration des résultats sur le plan de la nutrition, de la santé et de l'éducation.
Une fois les impôts retirés de ces revenus et les prestations sociales versées, les écarts se réduisent très nettement : le rapport entre les niveaux de vie des 20 % les plus riches et des 20 % les plus modestes tombe à quatre. Entre les 10 % les plus riches et les 10 % les plus pauvres, il se réduit de 21 à six.
L'Assurance Maladie s'est construite depuis 1945 sur trois principes fondamentaux : l'égalité d'accès aux soins, la qualité des soins et la solidarité.
L'État a un rôle majeur dans la lutte contre les inégalités. Il peut lutter contre les discriminations, moduler ses prélèvements obligatoires pour plus de justice sociale et surtout par la mise en place d'une sécurité sociale collective qui crée un lien de solidarité entre tous les individus.
Les prestations sociales peuvent répondre à trois logiques de prise en charge : assurance sociale, assistance ou protection universelle. L'assurance sociale a pour objectif de prémunir contre un risque de perte de revenus (chômage, maladie, vieillesse, accident du travail, etc.).
Les systèmes de protection sociale aident les ménages pauvres et vulnérables à affronter les crises et les chocs, trouver un emploi, investir dans la santé et l'éducation de leurs enfants et protéger ceux qui vieillissent.
La protection sociale a donc à la fois des objectifs matériels (permettre aux individus de survivre quand ils sont malades, ou âgés, ou chargés de famille nombreuses, par exemple) et des objectifs sociaux (réduire l'inégalité devant les risques de la vie et assurer aux individus un minimum de revenus leur permettant d' ...
Afin de réduire les inégalités, l'État a mis en œuvre de nombreux services (éducation, défense, transports…). C'est précisément l'impôt, dont celui sur les revenus, qui permet de financer l'ensemble de ces services.
Les inégalités qu'elles soient qualitatives ou quantitatives, prennent des formes variées : inégalités de revenu ou de patrimoine, inégalités scolaires, culturelles, générationnelles, genrées, politiques, etc.
Connaitre les principaux types de risques économiques et sociaux auxquels les individus sont confrontés (maladie, accident, perte d'emploi , vieillesse)
C'est un investissement pour les générations futures : pour les jeunes, elle ouvre l'accès à l'éducation, à la santé, et offre la stabilité nécessaire pour fonder une famille. Elle permet aussi aux personnes âgées de vivre dans la dignité en recevant une pension, et de prendre soin de celles qui sont dépendantes.
les allocations familiales (branche famille) ; l'Assurance retraite (branche retraite) ; l'Urssaf (branche recouvrement) ; l'Assurance Maladie (branches maladie et accidents du travail - maladies professionnelles).
Pour limiter les inégalités sociales, au delà des différences de revenu et de patrimoine, l'Etat dispose de deux moyens principaux : la redistribution horizontale et la lutte contre les discriminations.
De fortes inégalités au sein d'une société ont tendance à y faire grimper le taux de criminalité. Explications : « Dans une société où les revenus sont majoritairement très bas, le coût d'opportunité d'un acte violent, un vol par exemple, sera plus bas et le gain espéré plus élevé », constate Anda David.
Pour concilier inégalités et justice sociale, John Rawls (Théorie de la justice - 1971) propose deux conditions : une stricte égalité des chances pour tous les individus qui permettra une mobilité sociale, et il faut que les inégalités profitent à tous et notamment aux plus pauvres.
Renforcer la protection sociale
Une autre solution pour réduire les inégalités consiste à créer (ou à renforcer) des programmes de protection sociale, afin de redistribuer une partie des richesses au profit des populations les plus fragiles : pauvres, retraités, handicapés, mères de famille, chômeurs, malades…
La justice sociale peut aussi se définir de manière négative : est injuste ce qui n'est pas acceptable socialement. Par exemple, les inégalités de salaires entre métiers de qualifications différentes sont le plus souvent considérées comme justes, parce qu'elles sont socialement acceptées par la majorité.
L'égalité civique, c'est-à-dire devant la loi, par opposition aux régimes des privilèges. L'égalité sociale qui cherche à égaliser les moyens ou les conditions d'existence. L'égalité politique (par rapport au gouvernement de la cité). L'égalité des chances mise en avant par le libéralisme.
Premièrement, il faut investir dans le capital humain féminin. Les avancées obtenues en permettant aux femmes d'accéder équitablement aux denrées alimentaires, aux soins de santé et à l'éducation sont particulièrement importantes dans les pays émergents et en développement.
Les 10% les plus riches, avec 5090€. Ces dernier·ère·s possèdent également à eux·elles seul·e·s la moitié (46,4%) de l'ensemble du patrimoine des ménages. Le taux de pauvreté (la part de ceux qui vivent avec moins de 885€ par mois) est passé de 7.7% en 2009 à 8,2% en 2019, soit 500.000 personnes supplémentaires.
La Sécu repose sur un contrat implicite qui lie tous les citoyens : chacun y contribue selon ses moyens et en bénéficie selon ses besoins. C'est qu'elle constitue, depuis sa création en 1945, la base du vivre ensemble de notre pays.
L'un des plus grands problèmes en matière de sécurité sociale aujourd'hui est que plus de la moitié de la population mondiale (à savoir, des travailleurs et des personnes à leur charge) n'a accès à aucune forme de protection sociale et ne bénéficie par consé- quent ni d'un système de sécurité sociale financé par des ...