Reproduction. Une nouvelle reine s'élance dans son vol nuptial 6 à 10 jours après sa naissance car elle a besoin d'une journée chaude et ensoleillée pour rejoindre une congrégation de faux bourdons. Elle va s'y accoupler avec plusieurs mâles (12 à 15), en plein vol, jusqu'à ce que sa spermathèque soit remplie.
Entre le 5e et le 15e jour après son émergence, en fonction des conditions climatiques (17° C au minimum par temps calme), la reine effectue des vols de repérage et un vol de fécondation. Rappelons que le vol de fécondation se fait le plus souvent en milieu de jour- née ou début d'après-midi.
Il arrive que la reine buckfast fécondée soit là mais qu'il y ait encore un problème de couvain. Une inspection de l'essaim d'abeilles qui ne révèle pas de couvain ou très peu de couvain frais peut indiquer un problème de reine fécondée.
Elles sont de deux sortes : des mâles appelés faux-bourdons et une femelle appelée reine. La reine est la plus grosse des abeilles. Elle ne s'accouple qu'une seule fois dans sa vie avec des mâles d'une autre colonie, au cours d'un vol nuptial.
L'accouplement permet à la reine de remplir sa spermatèque, ce stock dans l'abdomen de 6 millions de spermatozoïdes provenant de mâles différents lui permet de pondre continuellement tout au long de sa vie et ainsi pérenniser sa ruche.
Essaimer, c'est le modèle naturel de reproduction des colonies : la reine, accompagnée des butineuses (l'essaim) quitte la ruche pour reconstruire un nouvel habitat ailleurs. C'est un processus bénéfique qui permet la régénération et la multiplication de leur population.
Le chant est le plus souvent émis par la première reine vierge éclose pour annoncer sa présence à la colonie. S'il y a d'autres cellules royales prêtes à éclore dans la ruche, les autres reines vierges – souvent empêchées d'éclore par les ouvrières – peuvent y répondre de l'intérieur de leur cellule.
Le faux bourdon (abeille mâle) est incapable de se nourrir seul ; il doit donc quémander sa nourriture aux ouvrières (abeilles femelles). En cas de problème alimentaire dans la colonie, les faux bourdons sont les premiers sacrifiés.
Soleil d'artifice
Par les journées chaudes, surtout après quelques jours de pluie, on voit souvent des abeilles voltiger autour de la ruche en cercles de plus en plus grands. Ce ne sont pas des butineuses, mais de jeunes abeilles qui font la reconnaissance de leur ruche et de son emplacement.
Les recherches menées par les scientifiques ont montré que ce sont les conditions d'élevage qui vont transformer tel œuf en reine et tel autre en ouvrière. En effet, le secret d'une reine est dans son alimentation. Dans une colonie, toutes les larves ne sont pas nourries de la même manière.
Une visite régulière des ruches permet de détecter un essaimage imminent. La période d'essaimage se situe en général à la fin du printemps ou au début de l'été. A cette période, le couvain s'étoffe et la colonie peut avoir besoin de plus de place pour se développer.
Une colonie sans reine sera souvent nerveuse ou agitée sur le rayon. Les ouvrières sont plus enclines à courir partout sur le rayon. Vous pouvez également remarquer une activité de ventilation beaucoup plus importante que d'habitude.
La reine (abeille femelle fertile)
Seul individu fertile de la ruche, la reine est capable de pondre jusqu'à 2000 œufs par jour. Par la diffusion de signaux olfactifs (phéromones), elle "dirige" le travail des ouvrières. Une reine de bonne qualité est donc essentielle pour avoir des colonies fortes et productives.
Le déclenchement de l'attaque collective
Les ouvrières veillent sur leur colonie en harcelant et piquant celui qui est repéré comme une menace (un animal, un être humain). L'attaque collective est déclenchée par les phéromones libérées par l'abeille « lanceuse d'alerte » (celle qui a la première repéré le danger).
Le manque rentrées de nourritures (disette) peu provoquer ce genre d'anomalie. Je l'ai constaté parfois sur quelques ruches également. Il suffit de stimuler au sirop 50/50 et ça repart.
Ainsi, les bourdons ne produisent pas de miel à proprement parler. Mais ils stockent dans des alvéoles un nectar sous une forme concentrée. Les besoins énergétiques de la colonie sont alors couverts à brève échéance et ce liquide sucré ne se conserve pas longtemps. Vous ne trouverez donc pas de miel de bourdons.
La guêpe est plus agressive que l'abeille et peut piquer plusieurs fois à intervalles rapprochées. Son dard est rétractable et lisse, il ne s'accroche pas quand il pénètre dans la peau, il n'y a donc aucun risque de mort après la piqûre. Seule la femelle pique car son dard fait partie de son appareil de reproduction.
Première chose à savoir : toutes les abeilles ne piquent pas. Seules les abeilles femelles peuvent piquer. Les abeilles mâles, ou faux bourdons, n'ont pas de dard et ne peuvent donc pas piquer.
Le bruit de l'abeille : une communication vibratoire
Pour dialoguer entre elles, les abeilles utilisent l'odorat (des phéromones) et les vibrations. On pourrait penser que leur bourdonnement est simplement dû aux mouvements rapides de leurs ailes lors du vol.
La ponte de la reine varie en fonction de la température extérieure et donc des saisons. Les pontes seront très importantes en mai, juin, juillet puis le rythme diminuera jusqu'à devenir nul en décembre, janvier, février pour reprendre en mars, avril.
La reine se trouve très souvent dans des rayons ouverts, à jeune couvain, c'est-à-dire avec œufs et jeunes larves. Examinez d'abord attentivement chaque cadre, l'un après l'autre. Il peut s'avérer très utile, après examen, de suspendre les cadres dans le porte-cadres ou dans le corps de ruche vide préparé à cet effet.
Il existe des signes annonciateurs d'un essaimage éventuel à venir. Parmi ces indices : Le ralentissement de l'activité d'une colonie forte au demeurant, ou un manque de dynamisme général. Un groupement d'abeilles, formant une grappe immobile au niveau de la planche d'envol sera également un signe annonciateur.
Nous nous réjouissons du retour des abeilles en France, mais le constat est alarmant, chaque année elles reviennent de plus en plus tôt : En 1989 : la migration avait lieu à la mi-mai. En 2019 : la migration a eu lieu fin mars.
Le plus fiable est de disposer d'une cage d'introduction qui utilise un cadre complet. L'idée est de faire vivre cette reine sur un cadre de couvain naissant, les jeunes abeilles nourriront cette reine, la lécheront, échangeront des phéromones.