D'après leur étude, la réintroduction du loup dans l'écosystème du Yellowstone au milieu des années 1990 a permis au peuplier tremble, un arbre alors sur le déclin, de se re-développer dans la région.
L'évolution de la végétation arborée a transformé le bassin versant et atténuant l'érosion des pentes : les rivières ont modifié leur cours avec moins de méandres et un régime hydrologique différent. Ainsi, les loups ont non seulement transformé l'écosystème mais aussi la géographie physique. Génial !
Par exemple, les wapitis ont cessé de grignoter leur chemin à travers les vallées et les gorges où les loups pourraient facilement les tuer. Ainsi, la flore a pu se rétablir et se reproduire, augmentant ainsi la biodiversité en fournissant de la nourriture et un abri à une variété croissante de plantes et d'animaux.
La réintroduction a permis d'éviter une prolifération des élans, et par conséquent d'éviter que ces ongulés géants ne ravagent la végétation qui fournit du matériel important aux oiseaux nidificateurs et aux castors pour leurs barrages.
Mais surtout, le retour du loup a selon eux un impact positif sur la biodiversité ! En tuant des cerfs, le loup limiterait les dégâts causés par ces derniers sur les jeunes arbres et favoriserait donc la reforestation.
Par exemple, on a remarqué que la réintroduction du loup dans le mythique parc national Yellowstone, aux États-Unis, a eu des effets bénéfiques sur l'ensemble de ce vaste écosystème. Non seulement les loups contrôlent-ils maintenant la population d'herbivores, mais ils modifient également leur comportement.
Après l'extinction des loups à Yellowstone au début du XXe siècle, l'équilibre naturel du parc a été bouleversé. Leur réintroduction a eu des effets en cascade remarquables, redonnant à cet écosystème en perdition sa splendeur d'antan.
DEPUIS le début des années quatre-vingt-dix, le retour du loup en France est objet de débats passionnés opposant les protecteurs de la nature, qui voient dans cette réapparition le couron¬ nement de la reconstitution d'une nature sauvage mise à mal par les excès de l'ex¬ ploitation humaine, et les éleveurs de montagne, ...
Santé des populations d'herbivores
Les loups sont des animaux endurants, poursuivant ses proies sur de longues distances. Ainsi, ils attrapent principalement les proies malades, faibles ou âgées. Cette sélection naturelle renforce la santé globale des populations d'herbivores.
Le gouvernement américain assure que les loups prospèrent dans les 48 états des États-Unis contigus alors que les scientifiques affirment qu'ils sont toujours menacés par la chasse et la fragmentation de leur habitat.
Le loup alpha, le chef, mange en premier et dirige tous les autres loups. Une vraie hiérarchie est mise en place et chaque loup doit connaître sa place dans la meute et la respecter. La domination des uns entraînant la soumission des autres, telle est la règle de vie de la meute.
Grant signa le décret créant le Yellowstone National Park afin d'en faire un lieu « exempt d'exploitation mercantile, voué à la satisfaction du peuple ».
Lorsque le Congrès américain crée en 1872 le parc de Yellowstone, consacrant 800 000 hectares à la protection des geysers, de la faune et de la flore, l'enthousiasme est à son comble, sans égard pour les communautés amérindiennes, spoliées au nom d'un idéal environnemental.
Avec près de 900 000 hectares, le Parc national de Yellowstone est un vaste bien, situé au cœur du « Grand écosystème de Yellowstone » (GYE) qui couvre plus de 7 millions d'hectares. Le parc représente, avec le GYE, l'un des derniers grands écosystèmes intacts de la zone tempérée de l'hémisphère Nord.
Le parc américain de Yellowstone est connu pour ses sources géothermiques. L'histoire géologique de la région pourrait s'expliquer par l'effet combiné d'une plaque océanique en subduction et d'un panache de matériau mantellique qui monte vers la surface.
Ce sont des carnivores qui chassent toujours collectivement ; leurs dents déchirent efficacement la chair de leurs proies. Enfin, ses prédateurs sont l'ours, l'homme, le lynx et parfois les grands rapaces comme les pygargues à tête blanche.
5 / Qui mange le loup ? Le loup est le plus grand des canidés. Il n'a pas d'ennemi naturel. Son seul prédateur est l'homme qui le chasse et détruit les forêts indispensables à sa survie.
Présent sur la quasi-totalité du territoire français il y a 200 ans, le loup a été entièrement exterminé dans les années 1920 à 1940. En cause : sa réputation erronée de prédateur sanguinaire, mais aussi l'attrait représenté par sa fourrure…
Un prédateur efficace des ongulés sauvages
Le loup peut consommer des insectes et des fruits comme des grands mammifères mais il est principalement dépendant des ongulés. Il peut aussi se nourrir d'animaux qu'il trouve morts dans la nature (charognes).
C'est pourquoi notre objectif est également d'améliorer la connectivité écologique. Cela augmenterait les chances des loups et de la faune sauvage de se déplacer librement au sein de leur territoire et d'une zone naturelle à une autre sans être victimes du trafic routier.
Le loup ne considère pas l'être humain comme une proie potentielle. Son régime alimentaire est composé plutôt par des ongulés sauvages (cerf, chevreuil, chamois, sanglier, daim, mouflon) et il se méfie généralement de l'homme, considéré à juste titre comme une menace potentielle à éviter si possible.
Le territoire du loup en France aujourd'hui. Il est difficile d'identifier avec certitude toutes les régions où vit le loup. Si certaines zones sont clairement habitées – les Alpes, le Jura, les Vosges et le Massif Central – d'autres ont peut-être été simplement traversées par des individus en quête d'un territoire.
Les loups ont changé le comportement des rivières. Ils se sont mis à faire moins de méandres, l'érosion a diminué, leurs lits sont devenus plus étroits, de nouveaux plans d'eau et des rapides se sont formés, ce qui a favorisé l'apparition d'habitats pour la faune sauvage.
Le nom « Yellowstone » ( pierre jaune » en français) provient de la couleur des rochers du grand canyon de Yellowstone (vallée en « V ») qui a été formé lors des dernières glaciations avant d'être fortement érodé par la rivière Yellowstone.
La réintroduction d'une espèce ne peut avoir lieu que si les causes de son extinction ont été enrayées, si les exigences de cette espèce en matière d'habitat sont satisfaites et si l'espèce est viable en liberté.