Essayez de ne pas laisser votre bébé pleurer seul. Au contraire, nous vous conseillons de l'accompagner, pour lui apprendre qu'il peut compter sur vous : câlinez-le, parlez-lui, touchez-le … Mettez en place un rituel du coucher, qui agira alors comme un cadre rassurant sur votre bébé.
On recommande toutefois de ne pas laisser pleurer l'enfant plus de 15 à 30 minutes en continu. Dans cette étude, les bébés, âgés de 4 à 10 mois, devaient donc apprendre à s'endormir selon cette méthode.
L'étude explique que marcher avec le bébé dans les bras pendant au moins cinq minutes permet de ralentir légèrement son rythme cardiaque et finit, dans la plupart des cas, par l'endormir.
Si le bébé a faim par exemple, il se met à pleurer. C'est donc la même chose pour l'endormissement : si le bébé pleure, c'est qu'il y a quelque chose qui ne va pas, et souhaite le faire ressentir par le seul moyen de communication qu'il connaît : les pleurs.
À mi-chemin entre les deux courants de pensée qui consistent, d'un côté, à laisser pleurer un enfant et, de l'autre, à répondre à chacune de ses sollicitations, cette méthode s'adresse aux bébés en âge de faire leur nuit, c'est-à-dire vers 3 ou 4 mois.
« Parce qu'on peut l'utiliser chez les plus jeunes, avant 4 mois », explique Evelyne Martello, qui rappelle que la méthode du 5-10-15 convient à des enfants à partir de 4 à 6 mois, et jusqu'à 18 mois environ.
A partir de quel âge un enfant peut être capricieux ? On situe cet âge critique aux environs des 18 mois. Avant cet âge, un bébé pleure uniquement par besoin ; il peut avoir faim, froid ou avoir besoin d'être rassuré ou changé, par exemple. On ne parle de caprices qu'aux alentours des 2 ans.
Il n'est pas recommandé de laisser pleurer un bébé, même s'il n'est plus un nouveau-né. Un bébé ne pleure jamais pour manipuler. Son cerveau n'est pas encore assez développé pour lui permettre de manipuler ses parents. Il ne possède pas non plus la capacité de gérer ses émotions.
Marquer le moment de s'endormir en lui faisant un bisou et en lui disant “bonne nuit”, en chantant une berceuse particulière… Diminuer petit à petit les contacts physiques jusqu'à sortir de la chambre. Le coucher à heure fixe, le lever si possible à heure fixe s'il doit aller à la crèche.
Un bébé doit se sentir en sécurité. Il peut donc avoir besoin de la présence d'un de ses parents pour pouvoir s'endormir. Parfois, un bébé âgé de 1 mois ne veut pas dormir dans son lit. C'est ce qu'on appelle l'« association sommeil-dépendance » : votre enfant ne peut s'endormir que lorsqu'il se sent en sécurité.
En fait, le cortisol est une hormone qui nous tient éveillé, il nous permet à tous de rester actif toute la journée. Le taux de cortisol est en augmentation si Bébé n'atteint pas son quota de sommeil. Il va empêcher l'enfant (à son insu) de pouvoir dormir paisiblement.
Il est possible qu'il soit actuellement dans une période dite de “régression”. Derrière ce mot, se cache un comportement tout naturel dû à des périodes de changements ou de stress. Votre bébé grandit, il apprend à gérer son horloge biologique et découvre le stress et l'angoisse de s'endormir seul.
Car contrairement à une croyance très répandue, laisser pleurer un nourrisson ne permet pas de lui apprendre l'autonomie, son cerveau n'étant tout simplement pas encore assez mature pour gérer ces tempêtes émotionnelles.
Qu'est ce qu'un endormissement autonome ? C'est quand bébé développe ses propres compétences pour s'endormir, sans aide extérieure. Après un rituel du coucher sécurisant, bébé est posé dans son lit et arrive à s'endormir par lui-même.
Dans l'idéal, l'enfant qui refuse de dormir devrait être mis au lit à la même heure chaque soir, suivant une routine du coucher pouvant comprendre par exemple le dîner, le bain et une histoire. Embrassons-le et souhaitons-lui « bonne nuit » d'une voix ferme, puis quittons la chambre alors qu'il est encore éveillé.
Installez une veilleuse afin de le rassurer.
Mieux vaut lui laisser le choix de l'utiliser ou non. Vous pouvez aussi laisser une lampe de poche dans sa chambre qu'il peut allumer au besoin pour se rassurer. Parlez-lui de vos propres peurs, quand vous étiez enfant et de vos trucs, si vous en aviez, pour les éloigner.
Commencer la transition plus tôt
Pour habituer votre enfant à aller au lit plus tôt qu'à l'habitude, il est préférable de commencer la transition en devançant petit à petit l'heure du coucher. Essayez de coucher votre enfant de 10 à 15 minutes plus tôt une semaine avant le changement d'heure.
Le nom « Terrible two » (de l'anglais « terribles 2 ans ») désigne la phase d'opposition qui commence vers l'âge de 18 mois et peut durer jusqu'aux 3-4 ans de l'enfant. Bien qu'elle prenne souvent les parents au dépourvu, cette période constitue une étape importante dans le développement psycho-affectif de l'enfant.
Cependant les pleurs du soir semblent physiologiques et ne sont en rien liés à la peur de la nuit. Ils s'atténuent ou disparaissent vers 3 à 4 mois.
Voici quelques solutions à tester pour calmer les pleurs du soir d'un bébé agité : S'isoler dans un endroit calme avec bébé, l'installer à plat ventre sur l'avant-bras d'un de ses parents puis le bercer en lui parlant doucement. Le porter en écharpe.
Les pleurs de décharge sont des pleurs intenses, difficiles à calmer, qui surviennent plutôt le soir, généralement autour de 18 heures. Ces pleurs apparaissent entre la naissance jusqu'à l'âge de 3 ou 4 mois environ, avec un pic généralement compris autour de 6 à 8 semaines.
Non, un enfant ne risque pas de « s'habituer aux bras ». Contrairement aux idées reçues, un enfant ne risque pas de « s'habituer aux bras », c'est à dire de réclamer davantage les bras de l'adulte si celui-ci le prend plus souvent dans les bras.
Ce qu'un bébé comprend à partir de 6 mois
Votre bébé commence habituellement à reconnaître des mots vers l'âge de 6 mois. Par exemple, il reconnaît son prénom et il se retourne quand il l'entend. Mais c'est vers l'âge de 8 à 9 mois que votre bébé associe vraiment un sens aux mots.
Entre 9 mois et 12 mois, la plupart de enfants sont capables de se déplacer efficacement à quatre pattes. D'autres ne le font jamais, car ils découvrent d'autres moyens de se déplacer au sol (sur le ventre, assis en s'aidant des mains…).