Comment le cerveau apprend à lire Lorsqu'un enfant apprend à lire, aucun « centre de lecture » n'apparaît magiquement dans son cerveau. À la place, c'est en fait un réseau de connexions qui se développe, liant des zones qui n'étaient pas reliées auparavant.
Dans le cas spécifique de la lecture, le cerveau a reconverti une région postérieure (appelée le gyrus fusiforme gauche, située près du cortex visuel), initialement destinée à la reconnaissance visuelle de formes naturelles, pour qu'elle soit capable de reconnaitre des formes légèrement différentes : les lettres.
Lire permet de lutter contre le vieillissement du cerveau, d'améliorer sa mémoire, son empathie, son imagination mais aussi de prendre une pause. A l'occasion de la Journée mondiale du livre, le consultant santé d'Europe 1, le docteur Jimmy Mohamed décrypte tous les bienfaits de la lecture.
Dans le cerveau, on crée des sentiers de communication entre les neurones. Ces sentiers deviennent de plus en plus efficaces et mènent à l'automatisation des processus liés à une certaine tâche et donc à la résolution plus facile de certains problèmes.
Elle se situe dans le lobe temporal, plus précisément dans le gyrus fusiforme de l'hémisphère gauche. Son activation se situe entre 150 et 200 ms après la présentation du mot (Cohen et al., 2000).
Le cerveau serait capable de traduire des caractères écrits en éléments phonologiques du langage oral, mais il serait également capable de faire directement le lien entre l'image complète du mot écrit et sa signification, court-circuitant ainsi la correspondance avec la signature phonologique du mot.
Les cortex auditifs droit et gauche du cerveau (côté droit de la figure) décodent respectivement la mélodie et la parole. « Ces résultats indiquent que dans chaque hémisphère cérébral, l'activité neuronale est dépendante du type d'information sonore, précise Benjamin Morillon.
Vous pouvez emprunter des livres à la bibliothèque, et même conserver les circulaires. Suivez le rythme de votre enfant. S'il n'a pas envie de lire des livres avec « beaucoup » de texte, laissez-le en choisir des courts et imagés. Ses habiletés se développeront petit à petit et il pourra vouloir lire plus.
Les jeux sur les mots, les phrases et les textes, accompagnés à la maison, irriguera ainsi le labeur du déchiffrage qui garantira en retour la justesse de la lecture. Cette synergie est au cœur d'un apprentissage intégral de la lecture.
Une lecture régulière stimule le cerveau, renforçant les connexions neuronales et favorisant la cognition. Elle réduit le stress, favorise la relaxation et améliore la concentration.
La lecture améliore votre expression orale et écrite
Vous prenez confiance en vous et cela vous permet de vous affirmer dans votre vie de tous les jours. Parmi les bienfaits de la lecture, nombre impacteront votre intérieur personnel. L'aisance dans l'expression prend forme intérieurement et se ressent à l'extérieur.
Tout comme le sport par exemple, la lecture procure du plaisir, aide à oublier les problèmes du quotidien et nous éloigne du stress. La lecture permet de développer la mémoire et les capacités cognitives. Comprendre un livre nécessite de retenir une grande quantité d'informations.
Cette particularité s'explique « parce que la lecture va vraiment affecter toutes les autres compétences. Elle a des impacts majeurs sur le langage, l'imagination, la créativité, l'expression écrite. Plus nous lisons, plus nous sommes capables de structurer notre pensée, d'organiser nos idées.
Il y a une reconnaissance mémorielle très instinctive de ce qui se passe dans l'environnement. » Au-delà du réconfort naturel apporté par la voix qui lit, l'enfant, même nouveau-né, découvre le monde et s'enrichit d'expériences et d'émotions à travers la lecture.
Cette matière grise renferme tous les corps cellulaires des neurones, autrement dit leur noyau. En d'autres termes, lorsque vous apprenez une nouvelle langue, vous créez de nouveaux neurones. Votre cerveau sera donc plus sain.
Le processus d'apprentissage de la lecture pour les enfants débute en troisième section de maternelle, vers l'âge de 4 - 5 ans. Il s'étale sur trois ans et se termine en cours élémentaire première année (CE1), où les enfants, dont l'âge varie entre 6 et 7 ans, sont généralement aptes à lire des textes courants.
Le lecteur de 7 ou 8 ans, qu'on qualifie de lecteur en transition, peut reconnaitre de plus en plus de mots. Cette capacité à lire de façon rapide et automatique constitue son principal défi, puisqu'elle est intimement liée à la compréhension.
Pour progresser en lecture, rien de mieux que la lecture à voix haute ! Lire à haute voix permet d'améliorer la fluence, la prononciation des mots et l'aisance orale. Alors, quand votre enfant commence à savoir lire, n'hésitez pas à lui demander de vous lire une histoire à voix haute.
Pour se faire une idée plus précise du niveau de fluidité attendu dans la lecture d'un enfant de CP, on considère qu'un élève qui, en fin de CP, n'arrive à lire que 20 mots par minute présente des difficultés. Le Test OURA permet de savoir où en est l'enfant en milieu et en fin de CP.
L'enseignement de la lecture a pour finalité de permettre à tous les élèves de prendre plaisir à comprendre ce qu'ils lisent de façon sûre et autonome. Les travaux issus de la recherche aident les professeurs à adopter les meilleures démarches.
La classe de CP est la première année du cycle 2 et constitue l'une des années les plus difficiles de l'école primaire. C'est une étape déterminante de la scolarité de votre enfant, car celui-ci y acquiert les bases fondamentales du socle commun des apprentissages et des connaissances.
Il existe quatre cerveaux décisionnels : le néocortex préfrontal, les territoires reptiliens, le cortex automatique et les territoires paléo-limbiques.
Lors de la phonation, les muscles qui composent les cordes vocales se rapprochent l'un de l'autre sous contrôle moteur du nerf laryngé inférieur (nerf récurrent), branche du nerf vague (X), puis l'air contenu dans les poumons est expulsé par la contraction des muscles abdominaux.
Ainsi, les tâches de compréhension sémantiques impliquent en particulier le cortex temporal inférieur, le cortex temporal postérieur et moyen (dont le gyrus angulaire [GA]) ainsi que les aires associatives frontales.