Il faut d'abord franchir les remparts pour entrer dans la basse-cour, puis on trouve d'autres niveaux de fortifications, comme la barbacane ou la courtine, une muraille reliant des tours et qui protège le donjon.
P IERREFON D S Page 5 Remplacer dans le tableau les principaux éléments de défense et d'attaque visibles sur un château-fort : La herse, les meurtrières, le pont-levis, les créneaux, les archères, les douves, les mâchicoulis, les hourds, les merlons, les courtines.
Les défenses du château
Le château est protégé par la courtine, une haute muraille qui entoure le château. sentinelles circulent sur le chemin de ronde qui est protégée par la courtine.
Pour renforcer la solidité des murs, des colonnes antiques y sont incorporées. L'entrée du château est défendue par une ou plusieurs portes de bois ou de métal solides. Celles-ci sont parfois associées à une herse, une lourde grille de fer coulissante qui pouvait être abaissée pour empêcher l'accès à la place.
des remparts (ou courtines), de grands murs faisant le tour du château, au sommet desquels se trouvent les chemins de ronde. Les remparts sont régulièrement séparés par des tours, percées de meurtrières (ouvertures étroites et rectangulaires d'où les archers tiraient des flèches sans être atteints).
Le château est protégé par la courtine, une haute muraille qui entoure le château.
Une des méthodes les plus anciennes, employée dès l'Antiquité, était d'utiliser un bélier pour défoncer un mur ou une porte du château. Le bélier était constitué d'une grosse poutre terminé par une tête de métal. L'ensemble était suspendu à un support de bois qui permettait de lui donner un mouvement pendulaire.
Dans le monde germanique, on emploie souvent, dans ce cas-là, le terme de Bergfried* (étymologiquement: »qui protège le château » ou Burg-Friede). A l'instar des autres tours, le donjon peut être carré, polygonal (généralement pentagonal ou octogonal) ou cylindrique.
Pour prendre un château ou une ville, les princes et les aristocrates disposaient d'un arsenal de machines en bois. On pense souvent à la catapulte. En vérité, les ingénieurs ont développé une arme plus redoutable : le trébuchet.
Lieu de refuge : le château est le garant de la protection d'un territoire et de ses habitants. En cas de conflit, il devient lieu de refuge et de protection : son rôle est d'accueillir, de protéger les biens et les habitants du fief, ce qui détermine ses caractéristiques architecturales principalement défensives.
Pendant le Moyen Âge, la seigneurie est un territoire sur lequel le seigneur exerce son autorité. Les seigneuries ont pris place dans l'Europe occidentale dont la société était féodale.
Une douve, terme généralement employé au pluriel, est un fossé rempli d'eau et entourant des châteaux, des bâtiments importants ou encore des villes fortifiées.
Le plus ancien et le plus grand château habité du monde, le château de Windsor est une résidence royale située dans le Berkshire, en Angleterre. Construit à l'origine au 11ème siècle par Guillaume le Conquérant, le somptueux château a été habité par les monarques.
Un château fort est une structure fortifiée de la fin du Moyen Âge, remplaçant la motte castrale à partir de la Renaissance du XII e siècle et habitée par la noblesse. Les châteaux forts, emblématiques de la société féodale tardive, sont construits essentiellement en Europe, au Moyen-Orient et en Asie.
Le donjon est la tour la plus haute d'un château fort au Moyen Âge, destinée à servir à la fois de point d'observation, de poste de tir et de dernier refuge si le reste de la fortification vient à être pris par un ennemi.
Poterne : Petite porte placée dans le bas d'une muraille de fortification, permettant aux résidents du château de sortir et entrer à l'insu des assiégeants.
Le premier château-fort en pierre aurait été construit vers l'an 1000 à la demande du comte d'Anjou, le fameux Foulque Nerra (" Faucon Noir ") à Langeais, au bord de la Loire. On peut encore découvrir ses vestiges près du château Renaissance qui lui a succédé.
Au IXe siècle, pour se protéger des Vikings qui arrivent du Nord et les repérer, on construit des buttes de terre — des mottes — sur lesquelles on bâtit des châteaux forts. A cette époque, ils sont en bois, un matériau facilement inflammable.
Le château demeure du seigneur
Le seigneur habite dans le donjon avec sa famille. En général, le rez-de-chaussée renferme les réserves de nourriture, les fours et les moulins. Au premier étage, le seigneur reçoit ses amis et ses vassaux dans la grande salle. Au deuxième étage il loge avec sa famille.
Dans un but défensif, les premiers châteaux n'ont pas de fenêtres, mais seulement des archères, ouvertures longues et étroites à travers lesquelles les archers décochent leurs flèches. Faute de lumière du jour, différents systèmes d'éclairage sont employés. Ils varient suivant le niveau de fortune.
Ils étaient généralement construits près d'un village, sur une colline ou une butte naturelle. L'emplacement des châteaux en hauteur avait l'avantage de permettre aux habitants de voir les troupes ennemies venir de loin. Aussi, les assaillants avaient du mal à gravir la pente pour mener les attaques.
Un château comporte généralement des murailles, des fortifications, des douves, un donjon et est capable de se défendre (et de défendre une population grâce à sa basse-cour) lors d'une attaque ennemie. Le château est une construction militaire qui peu à peu devient un lieu de résidence.
Les habitants des châteaux forts :
A l'intérieur du château vivaient le seigneur et sa famille, des chevaliers et des soldats, certains membres du clergé, des ouvriers et des servants. Le seigneur du château régnait en maître sur tous les habitants, y compris sur sa famille.
Le premier château de Caen, édifié par Guillaume le Conquérant, en constitue le plus bel exemple normand. Ce type de fortification a perduré jusqu'au XIIe siècle. 5 Reproduction d'une motte castrale du XIe siècle. 6 Reconstitution d'une enceinte castrale du XIe siècle.
La première reconstitution moderne d'un trébuchet, selon des documents d'époque (1324) a eu lieu en France en 1984 grâce aux travaux de l'ingénieur français Renaud Beffeyte, passionné par les machines de guerre médiévale et les techniques de siège.