Après elle, les viandes les plus « polluantes » sont l'agneau de lait (côté gaz à effet de serre, la production d'1 kg de viande équivaut à un trajet de 180 km), le bœuf (70 km), le porc (30 km)...
La volaille ou le porc ont une empreinte carbone largement inférieure (moins de 200 kg par an de CO2 et par personne). La viande bovine représente 40 % des émissions dues à l'élevage de bétail, alors qu'elle ne représente que 20 % de la consommation totale de viande.
La viande industrielle : la pire empreinte carbone !
La viande industrielle en particulier est extrêmement nocive pour l'environnement : avec une alimentation à base de grains et de soja, la production de viande contribue notamment à la déforestation, à la production de gaz à effet de serre (notamment le méthane).
Un kilogramme de viande bovine équivaut à une émission de 27 kg de gaz à effet de serre (GES, en équivalent CO2), tandis que produire la même quantité de viande d'agneau émet au total 39 kg de GES. Bien loin devant le porc (12,1 kg), la dinde (10,9 kg) ou le poulet (6,9 kg).
Élevage et émissions de gaz à effet de serre
L'élevage est la principale source d'émission de méthane (CH4) et de protoxyde d'azote (N2O), de puissants gaz à effet de serre. En effet, l'élevage est globalement responsable de 65 % du protoxyde d'azote (N2O) et de 37 % du méthane (CH4) issus des activités humaines.
Le poulet s'en sort plutôt puisque la production d'1kg de viance rejette la même quantité de gaz à effet de serre qu'un trajet de 7 km en voiture ! On dit oui aux gallinacées !
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
Classement des pays les plus pollueurs
La Chine avec 9,9 milliards de tonnes de CO2 émises en grande partie dues à l'exportation de biens de consommation et à sa forte dépendance au charbon ; Les États-Unis avec 4,5 milliards de tonnes de CO2 émises ; L'Inde avec 2,3 milliards de tonnes de CO2 émises.
Comparativement aux autres protéines animales, la production de viande de bœuf émet plus de GES (particulièrement sous forme de méthane), relâche plus d'azote, utilise plus d'eau et nécessite des terres plus vastes, contribuant ainsi à la déforestation et à la destruction des écosystèmes.
Le reste est attribuable au transport de la viande produite. Toutes les viandes n'ont toutefois pas un coût égal et certaines sont plus gourmandes en ressources que d'autres. C'est le cas du bœuf ou de l'agneau, les viandes dont la production est la plus émettrice de gaz à effet de serre.
Concernant les fruits, les raisins (89%) , les mandarines (88,4%) et les cerises (87,7%) sont les plus pollués. Dans le haut du tableau on trouve aussi les pamplemousses, les fraises et les nectarines. Les prunes, les kiwis et les avocats sont les fruits qui contiennent le moins de résidus.
La banane, les mangues ou les pêches, sont les fruits qui demandent le plus d'eau et de pesticides pour être produits en quantités industrielles. 1200 litres d'eau pour 1 kg de pêches, 800 litres pour 1 kg de bananes, 1600 pour les mangues ou encore 3000 pour les dattes.
En détruisant des habitats riches en vie animale, végétale et en insectes, le sucre serait la plantation qui détruit le plus de biodiversité dans le monde. En plus de son utilisation intensive d'eau et de pesticide, la culture de la canne à sucre ou de la betterave à sucre provoque aussi une forte érosion des sols.
Les maladies cardio-vasculaires
La viande, les œufs et les produits laitiers sont riches en cholestérol et en graisses saturées, qui s'accumulent dans les artères et les obstruent, empêchant le cœur de fonctionner correctement.
Les bonnes quantités de viande
De la viande rouge (bœuf, veau, agneau) : 1 à 2 fois par semaine ; De la viande blanche (porc, volaille, lapin) : 1 à 3 fois par semaine ; De la charcuterie, du gibier ou des abats : 1 à 2 fois par semaine et pas plus de 50 g par jour.
Émissions de gaz à effet de serre, déforestation, surconsommation d'eau : l'élevage coûte cher à la planète. Amateurs de viande, consommez-en moins et mieux !
Comme substituts à la viande, il faut se tourner vers des aliments riches en protéines : les graines, les céréales, les légumineuses, les fruits à coque de toute sorte, les algues et micro-algues, et bien sûr le soja. Ces aliments ont aussi l'avantage d'être riche en fibres.
Un résident du Royaume-Uni consomme en moyenne 84,2 kg de viande par an, le classant 30 ème sur la liste, mais il n'est pas surprenant de découvrir que les plus grands consommateurs de viande sont les américains. Un seul résident américain consomme, en moyenne, 120,2 kilos soit 30 fois plus que ceux du Bangladesh.
Avec 134, 84 kilos par personne, le Luxembourg occupe la tête du classement des plus gros mangeurs de viande devant les Américains (124,84) et les Australiens (121), très loin devant la moyenne mondiale (36,8).
C'est le Qatar, dont un habitant rejette à lui seul 41 tonnes de CO2 par an, qui grimpe à la première place des pays les plus émetteurs de CO2.
Après avoir analysé les données de 6 475 villes dans 117 pays selon leur taux de concentration en particules fines, il ressort que la Nouvelle-Calédonie est le territoire le moins pollué au monde (3,8 microgrammes de polluants/m³), rapportent les données relayées par Geo.
Les éléments les plus pollueurs sur la planète
En effet, les gaz émis par les voitures, les déchets quotidiens, les fumées des usines ainsi que les déchets dans les égouts et ceux abandonnés en pleine nature, constituent les principales causes de la pollution.
En première position se place le Qatar, dont le taux de dioxyde de carbone émis par habitant s'élève à près de 37 tonnes .
Les transports, première source de gaz à effet de serre
Selon cet inventaire, les transports sont la première source de gaz à effet de serre en France métropolitaine (29,7 % des émissions en équivalent CO2 en 2017), devant l'industrie et le secteur tertiaire (25,8 %) ou l'agriculture (18,9 %).
Ainsi, selon les calculs de Lucas Chancel, une personne appartenant aux 0,01 % les plus riches de la population mondiale – environ 771 000 personnes –, émettait en moyenne 2 332 tonnes d'équivalents CO2 en 2019, quand une personne appartenant à la moitié la plus pauvre de l'humanité n'en a émis que 1,4.